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22 juillet 2011 5 22 /07 /juillet /2011 02:30

 

 

 

 

 



Image illustrative de l'article Philibert Delorme

 

Préambule

Philibert de l'Orme naît à Lyon probablement vers 1515 ( bataille de Marignan  pour ceux qui ont oublié), d'un père maître d'oeuvre. A l'âge de 14 ans, il quite Lyon pour l'Italie. Son protecteur, Marcel Servin, deviendre Pape sous le nom de Marcel II.

Il recherche la compagnie de personne qualifiées dans l'architecture et les techniques qui s'y rapportent afin de parfaire sa formation.

Il étudie de nombreuses constructions anciennes afin de les améliorer en s'attachant plus particulièrement  à approfondir les moyens techniques de réalisation.

De retour à Lyon vers 1536, à l'âge de 21 ans, il commence à exercer son métier de bâtisseur. Bientôt, grâce au cardinal du Bellay, il monte à Paris.

Sa carrière est dès lors très brillante puisqu'il devient contrôleur militaire, inspecteur général des fortifications de Bretagne et de Normandie, architecte de Fontainebleau, conseillé du roi Henri II.

 

 

Château de Saint-Maur fin XVIè siècle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il réalise pour ce dernier le Château de Saint-Maur dont il ne reste rien et qui était un manifeste de la Renaissance française. C’était un quadrilatère inspiré des  villas  italiennes qui a été plus ou moins achevé en  1544 . Ce château suscite l’intérêt et Delorme capte alors l’attention du roi. Il multiplie les chantiers, et de 1545 à 1557, tous les chantiers importants ont vu passer Delorme ou ont été dirigés par lui.

 

Il est comblé de faveurs et reçoit même la commende de plusieurs abbayes qui lui procurent de confortables revenus. Parmi elles, l'Abbaye Saint-Serge d'Angers dont il portera le plus ordinairement le titre d'abbé dans les derniers temps de sa vie. Il rencontre, par l'intermédiaire de son frère Jean Delorme (contrôleur général des Bâtiments de France), l'architecte angevin de la Renaissance Jean Delespine.

 

 

Exemple de toit en carène

 

Enthousiaste de l'architecture antique, Philibert Delorme s'efforce de l'adapter au climat et aux mœurs de la France. Il est le premier à porter le titre d'« architecte du roi » sous Henri II. Selon A. Jouanna il a fait « passer l'architecte du statut d'ouvrier à celui d'artiste ». Delorme rompt avec la tradition des maîtres maçons constructeurs des cathédrales qui ont tout appris sur les chantiers. Il incarne la figure de l’architecte porteur de la renaissance, porteur d’une culture savante.

Il s'est aussi distingué comme inventeur vers 1550  de la technique de construction des toits de carène, dite également charpente « à petits bois », technique largement répandue dans plusieurs régions françaises, par exemple en Lozère autour de Mende. Il est aussi l'initiateur de l'assemblage de bois pour fabriquer de grande pièces de bois, poutres en lamellé. Plus tard, cette technique aboutira à la charpente Lamellé-collé.

 

      

 

Les prémices de la charpente

 

L'invention dont il tire gloire dans ses écrits, et dont il s'attribue la paternité lui a probablement été révélé à Venise.

En effet, le dôme de la citée des Doges possède une charpente construite entr 976 et 1085 selon le principe de cintres en planches assemblées.

Bien avant Philibert de l'Orme, la construction de courbe en planches étaient connue et employée dans les charpente pour voûtes ou cintres, mais il est le premier à l'employer pour la construction de combles à deux égouts, et le premier à imaginer l'assemblage par liernes et clavettes pour maintenir les arçeaux de vôute.

 

Les prescriptions de l'auteur

" Quand vous serez au plus haut estage où il faut faire la couverture, vous léverez vostre mur par dessus le plancher de trois pieds de hauteur qui sera à propos de la hauteur des fenestres... Et cela estant arrestée, vous ferez encore de la maçonnerie deux ou trois pieds de hauteur d'avantage, pour faire l'entablement et porter les coïaux de la charpente... Et ne prendrez pour ce faire que la moitié du mur par le dehors... L'autre moitié de l'épaisseur du mur demeurera basse de trois pieds ou dix pouces et d'épaisseur huit ou neuf pouces. Laquelle aura plusieurs mortaises faite de deux pieds en deux pieds, de largeur de deux pouces, profondeur de trois, et longueur de demy-pied...

... Les pièces de quoy est faict l'hémicycle... n'avoir que quatre pieds de long, huict pouces de large, et un pouce d'épaisseur, lesquelles vous pouvez prendre ainsi en acheptant vostre bois, s'il ne vous vient à propos de les faire d'aix, dont usent les menuisiers pour faire portes, ou d'aix de charboniers, comme sont ceux que l'on apporte à Paris auxx bateaux pour tenir le charbon, dont l'on ne tient grand compte à mettre en oeuvre: principalement pour chose exquise et tels aix sont fort bons."

 

L'auteur stipule donc, dans ce texte, que pour fabriquer sa charpente, nul besoin de bois noble. De simples planches (aix) suffisent. 

Il indique ensuite que les commissures des cours (bouts) de planches doivent être décalées, et insiste sur le dispositif des liernes de un pouce sur quatre faites des mêmes aix que les hémicycles (courbes) qu'elles traversent. Les hémicycles étant maintenus par des clavettes (clefs) "très ajustées et fort chassées à grands coups de marteau" de chaque côté des cintres.

Ce sont ces clefs qui maintiennent l'écartement des cintres, mais non la charpente proprement dite. Celle-ci s'appuit de part et d'autre du bâtiment aux murs pignons; ce sont ces murs qui maintiennet l'ensemble de la charpente et l'empèchent de déverser.

 

 


Illustration des "Nouvelles inventions 
pour bien bastir à petits fraiz"

 


Croquis_assemblage_charpente_1

Croquis_assemblage_charpente_2

Photo_charpente_Philibert

 

 

A suivre...

 



LIENS

Wikipédia

cliquez ici  

  et ici aussi

ou encore ici

....vallée du Lot...

bibliographie

Les Nouvelles Inventions pour bien bastir…

 

 

 

 











 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 02:30

 

Oui, ça fait longtemps que je n'ai pas écris sur mon blog. Pas le temps, ras le bol? Je vais essayer de revenir un peu plus souvent que ces derniers temps!

 

Nous sommes en pleine période du bac, alors voilà ce qui s'écrit sur les bans des collèges et lycées:

 

  " Les examens sont utiles pour le dépistage de l'ignorance. "

 

 ça c'est pour donner le ton! Mais la suite n'est pas mal non plus

 

Celle ci je l'adore, ou comment éviter de citer les auteurs par fautes de connaissances. Très diplomate le cancre!:

"Pour illustrer mon propos, je devrais mettre une citation, mais il y en a tellement qui me viennent à l'esprit qu'en choisir une serait faire injure aux autres".

 

A mourrir de rire

 

"La mortalité infantile était très élevée, sauf chez les vieillards".

 

 

"Autrefois, les Chinois n'avaient pas besoin d'ordinateur car ils comptaient avec leurs boules".

 

 

"Une bouteille d'eau explose s'il gèle car, sous l'effet du froid, l'eau devient un explosif".

 

 

"Toute sa vie, Montaigne a voulu écrire mais il n'a fait que des essais".

" Montaigne est l'inventeur du rugby.Il a écrit les Essais. "

 

 

 

"La loi des probabilités s'appelle ainsi car on n'est pas sûr qu'elle existe".

 

 

"La Terre serait recouverte de glace s'il n'y avait pas les volcans pour la chauffer de l'intérieur".

 

 

"Quand on a brûlé Jeanne d'Arc, les gens ont senti une odeur de sainteté".

"Jeanne d'Arc n'aurait pas apprécié si elle avait su qu'on l'appelait La Pucelle".

" Son nom ( Jeanne D'arc ) vient u fait qu'elle tirait à l'arc plus vite que son ombre. "

" Jeanne d´Arc s´appelait la pucelle, parce qu´elle avait plein de puces partout. "

" Jeanne D'arc détestait les Anglais à qui elle reprochait de l'avoir brûlée vive. "

 

 

"Les pauvres s'appelaient sans-culottes car ils n'avaient pas les moyens de s'acheter un slip".

 

"Les 3 états de la matière sont l'état solide, l'état liquide et le tiers-état".

 

 

"Le principe de la musique est de faire des notes avec des bruits de sons".

 

 

"L'élève préféré de Rodin était Isabelle Adjani".

 

" C'est dans les chromosomes qu'on trouve le jeune homme (génome). "

 

" Il faut faire ses devoirs à la maison pour pouvoir dormir tranquille à l'école. "

 

 

"Dans notre société, le premier motif de l'alcoolisme est la boisson".

 

 

Les plus célèbres comédies de Molière sont "Le médecin malgré Louis" et les "Fous Rires de Scapin".

"L'auteur des "Fourbis" est Escarpin."

 

 

"Une racine carrée, en fait, n'est pas vraiment une racine et n'est pas de forme carrée".

"Un ion à charge négative est un onion".

"La loi de la pesanteur montre que c'est le plus gros qui gagne toujours".

"Un kilo de mercure pèse pratiquement une tonne".


" Le cheval-vapeur est la forced'un cheval qui traîne sur un kilomètre un litre d'eau bouillante. "

 

 

"Le vrai nom de Léonard de Vinci est Léonardo da Vinci Code"

 

 

Le petit  Prince a été écrit par un saint : Exupéry.

"Dumas est l'auteur du conte de Montre tes cristaux".

Les plus grands auteurs de l'époque classique sont Corneille, Racine et Molaire.

 

 

"Au Moyen-Age, les lunettes existaient déjà, mais les verres étaient en vessie de porc".
" Au moyen-Âge, les rues étaient obscures à cause de l'éléctricité qui n'avait pas encore été inventée. "

 

" Quand ils voyaient la mort arriver, les Égyptiens se déguisaient en momie pour ne pas se faire repérer. "
" Les Égyptiens transformaient les morts en momies pour les garder vivantes. "

 

 


" Le porc s'appelle le cochon parce qu'il est dégueulasse. "

" Les vaches mangent de l´herbe parce que si elles mangent du bœuf, elles s´aperçoivent que c´est leur mari. "

" Avant les tracteurs s'appelaient des bœufs. "

 

 


" L'opération à coeur ouvert, c'est quand on ouvre la poitrine de la tête aux pieds. "

 

 


" L´exemple du Titanic sert à démontrer l´agressivité des icebergs. "

 


" Les 3 grandes époques de l'humanité sont l'âge de pierre, l'âge de bronze et l'âge de la retraite. "

 

 

" Un chirurgien est un homme capable de démonter un corps et de le remonter sans se tromper. "

 

 

 
" Les cahiers de texte c'est fait pour rappeler aux profs qu'ils n'ont pas de mémoire. "

 


" Les arbres laissent souvent tomber leurs feuilles en hiver parce qu'ils sont fatigués de les porter. "

 

 


" Le général De Gaulle est surtout connu parce qu'on l'a mis dans le dictionnaire ! "

 

" Le singe est un animal proche de l'homme mais quand même pas trop. "
" Le singe peut faire des grimaces. C'est l'animal qui ressemble le plus a l'homme. "

 

" La lecture est faite pour ceux qui ne savent pas écrire. "

 

 


Alors pour conclure que peut-on dire? Peut-être ceci, quoique, moi je n'ai pas mon bac...

 

 

 

" Ceux qui n'ont pas réussi le bac s'appellent des délinquants. "






www.perlesdubac.fr Les meilleurs perles du bac du net !








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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 03:30

 

Dans le style magouilles & Co, on voit bien que l'argent fait le bonheur des nantis, et c'est là que le bas blesse, car dans des pays qui se disent démocratique, on s'apperçoit que les dirigeants s'en mettent plein les poches au détriment des populations.

Le pouvoir de l'argent!

Ce que ces individus ne perçoivent pas encore, c'est que le capitalisme et le profit à tout prix ne fait que précipiter l'humanité au bord du gouffre.

On pille la planète. On pille les populations de leurs droits, et on voudrait qu'on ferme notre gueule!

Et bien il y a des coups de pied au cul qui touchent au but, et c'est une goutte d'espoir dans l'océan des affaires en tout genre qui rongent le système.

Et Clearstream n'est pas si limpide qu'il veut bien le faire croire...

 

Régis Hempel, ancien responsable informatique de Clearstream, a déclaré :

« Clearstream est la plus grande lessiveuse du monde. »


La preuve par 9!

 

 

 

 

Qui est Clearstream?


Clearstream (signifie en anglais « courant limpide ») est une chambre de compensation internationale située au Luxembourg, spécialisée dans l'échange de titres et doublée d'une banque Clearstream Banking S.A., basée en Allemagne et au Luxembourg. Il s'agit maintenant de divisions de Deutsche Börse.

Depuis 2001, elle est au centre d'une affaire financière, industrielle et internationale, l'affaire Clearstream 1, et en 2006, au cœur d'une affaire politico-financière, l' affaire Clearstream 2.


Clearstream a été créé en 1971 sous le nom de CEDEL. Cedel International est spécialisé dans le règlement livraison des euro obligations (eurobonds) et a été créé par un consortium de banques afin de ne pas laisser le monopole de ces activités à Euroclear, alors propriété de la banque américaine JPMorgan. C'est une chambre de compensation (clearing house). Euroclear est l'autre centrale de règlement livraison pour les eurobonds.

Les clients de Clearstream qui sont des banques ou des institutions financières et quelques entreprises (4 en 2006), ouvrent un compte en Clearstream par lequel seront réglées/livrées leurs transactions avec leur contrepartie elle-même banque ou institution financière. Aucun particulier ne peut ouvrir de compte chez Clearstream. À la demande des clients, les comptes peuvent être publiés ou non-publiés afin de faciliter les compensations entre leurs filiales distinctes. Les comptes quels qu'ils soient sont soumis aux mêmes contrôles. En 1996, Clearstream obtient sa licence bancaire.

En janvier 2000, elle est devenue Clearstream par la fusion de Cedel International et Deutsche Börse Clearing, une filiale de Deutsche Börse Group, propriétaire de la bourse de Francfort qui en détient 50 %. En juillet 2002, Deutsche Börse achète les 50 % restant de Clearstream International pour 1,6 milliard d'euros. En 2004, Clearstream a contribué pour 114 millions d'euros au résultat de Deutsche Börse. La même année, elle a effectué 50 millions de transactions.

 

 

Cliquer sur le titre pour allez sur le site de Wikipédia

 

 

 

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Fichier:Denis Robert 20100329 Salon du livre de Paris 1.jpg

Denis Robert, alors invité de l'émission radiophonique

Rencontre autour de la bande dessinée (France Info),

animée en direct du Salon du livre de Paris en mars 2010

 

 

 

Après 10 ans de procédure, quatre ans de comité de soutien, des centaines de dons, un concert et une vente aux enchères à son bénéfice, plus de 100 000 euros de frais de justice, 500 Journalistes affichant leur carte de presse en signe de soutien...

 

 



Denis Robert

a définitivement gagné contre CLEARSTREAM


Les hauts magistrats de la Cour de cassation viennent
d’annuler trois condamnations à l’encontre de Denis Robert
en soulignant "l'intérêt général du sujet traité et le sérieux
de l’enquête"
et condamnent Clearstream à lui verser

9000 euros. Clearstream devra de plus rembourser
Denis ROBERT des sommes qu'il a versées à la suite
de ses condamnations précédentes.

L'affaire reviendra devant la Cour d'Appel de Lyon pour
un ultime procès lors duquel Denis Robert pourra
demander des dommages et intérêts ainsi que des
publications dans différents journaux.



Après dix ans de procédure et de harcèlement,
c’est une formidable victoire du droit,
de la justice et du journalisme.

 

 




Un texte de Denis ROBERT à la suite de ce jugement

 


Dix ans et toutes mes dents.
Note pour mes amis et les amis de mes amis qui ont la mémoire embrouillée et me demandent des détails sur les jugements de la cour de cassation qui viennent de tomber. D’abord vous dire qu’ils mettent un terme une longue bataille judiciaire et qu’ils m’enchantent.

Depuis dix années que Révélation$ est sorti (28 février 2001), de nombreuses plaintes ont été déposées contre mon éditeur, les chaînes qui ont diffusé mes films, de nombreux journaux et contre moi. Une soixantaine en tout, dans plusieurs pays, en comptant les procédures pénales et les constitutions de partie civile. Parmi ces plaintes, une dizaine émanait de la Banque Générale de Luxembourg et une vingtaine a été lancée par la Menatep une banque russe liée à la mafia. Je peux dire que globalement j’ai gagné tous ces procès.

 

 

La Chambre de Compensation luxembourgeoise Clearstream a diligenté une grande partie des autres procédures. Leur stratégie a été essentiellement basée sur la calomnie, une extrême mauvaise foi, le harcèlement, l’acharnement et l’intimidation.

 


Cette stratégie, loin du droit, échoue lamentablement aujourd’hui, pour laisser place à la justice et au journalisme. Une victoire sans tambour, ni trompette. Une victoire gravée dans le marbre. Un souvenir de victoire bientôt. Peu importe. Cette décision ouvre d’intéressantes perspectives. Clearstream ne pourra plus faire comme avant…


Une vingtaine de plaintes ont été déposées par la multinationale en France, en Belgique, au Luxembourg, occasionnant des centaines de visites d’huissiers à mes domiciles. Passé les limites, je ne compte plus.

J’ai perdu quelques procès (en particulier pour des interviews à des journaux, je pense à Sud Ouest ou VSD). J’en ai gagné (Nouvel Obs, le Point, « Tout le monde en parle » sur France 2). J’aurais pu et j’aurais dû, si j’avais eu les moyens financiers, aller systématiquement pour toutes ces procédures jusqu’à la Cour de Cassation.


Je ne l’ai fait que pour trois d’entre elles. Les plus importantes à mes yeux, puisque ces procédures concernaient les deux livres originelles « Révélation$ », la « Boîte Noire » et « Les dissimulateurs », mon premier documentaire sur l’affaire.


Passons sur « Clearstream l’enquête » qui a occasionné une condamnation symbolique (mais onéreuse en frais de procédure) à Luxembourg, pour nous intéresser au reste…
Pour « Révélation$ » et « Les dissimulateurs » (mon premier documentaire diffusé en février 2001), j’ai été condamné en diffamation à hauteur d’un euro symbolique de dommages et intérêts en mars 2004, puis (en appel) à 1500 euros en octobre 2008, sans compter les frais de procédure.


Pour « La Boîte Noire » (sorti en octobre 2002), Clearstream a été déboutée et condamnée à me verser 3 500 euros de dommages et intérêts en première instance. Devant la Cour d’Appel (Paris, octobre 2008), j’ai été condamné à 1500 euros, sans compter les frais de procédures et de publication des décisions.


Je me suis pourvu en cassation. J’ai pris cette décision contre l’avis de nombreuses personnes, dont mon éditeur, Les Arènes et la chaîne Canal + qui ont refusé de poursuivre les procédures. Je ne les accable pas. De leur place, il leur était sans doute difficile d’aller au bout de la bataille à mes côtés. Certains auraient lâché avant.


Dans les jours qui ont suivi les décisions de la Cour d’appel, Clearstream a acheté une page dans le Monde pour proposer une transaction qui consistait à accepter ces condamnations contre la non-exécution des arrêts. En gros, le non paiement des sommes auxquelles j’étais condamné.
Il était impensable d’accepter un tel compromis, de renier mon travail, mon enquête. Il était indispensable sur les principes qui fondent ce que doit être le journalisme, de me battre jusqu’au bout pour obtenir une décision reconnaissant le droit. J’étais prêt à aller jusqu’à la Cour Européenne des Droits de L’homme s’il le fallait.


Je savais ce que j’avais vu et fait. J’avais intégré les enjeux de cette bataille. Un système financier sain au départ a été dévoyé, ouvrant d’incroyables possibilités de dissimulation. Mon enquête était, est, restera fondée. Mes écrits reposent sur des documents, des courriers, des listings, des microfiches, des témoignages filmés. Des éléments suffisamment probants qui ont permis de mettre à jour des comptes non publiés produisant de l’opacité, un système d’effacement de traces de transactions, la probabilité très forte d’une double comptabilité, des liens présumés entre Clearstream et l’Eglise de scientologie, l’hébergement de banques mafieuses, l’utilisation de Clearstream pour la mise en œuvre d’opérations occultes, l’absence totale de transparence et de contrôle, la complicité des auditeurs, le licenciement du personnel qui refusait de procéder à des manipulations comptables et de publier des bilans de fait maquillés… Mon enquête et la simple lecture de mes documents montraient, montrent que cette firme abritait plus de 6000 comptes ouverts dans des paradis fiscaux. Parmi ces comptes, des sociétés off shore, mais aussi des filiales de banques respectables. J’ai révélé que des multinationales pétrolières, agroalimentaires ou industrielles avaient également ouvert des comptes discrets à Clearstream. J’en passe et des dizaines.


Au delà du coup de projecteur sur cette firme, l’ensemble de ce travail explicitait les dérives inquiétantes du système financier international et révélait les contours d’une finance véritablement parallèle.


J’en savais beaucoup et je ne voulais pas me taire. Je restais persuadé que les juges de la Cour d’Appel ne m’avaient pas jugé comme il le fallait au vu des éléments du dossier.


L’appui de mes amis du comité et des mille huit cent quatre vingt six personnes ayant soutenu ce qui devenait un combat de longue haleine ont été déterminants.


Canal plus et mon éditeur ont été condamnés à mes côtés, mais Clearstream s’est retournée systématiquement vers moi. Le but n’était pas tant l’argent que la volonté de m’étouffer financièrement, de m’empêcher de poursuivre mes recherches et de me défendre.
Le moment de bascule a été l’affaire pénale dite « Clearteam 2 ». Celle mettant en cause Dominique de Villepin.


Clearstream s’est constituée partie civile dans cette procédure concernant les listings truqués. J’ai été mis en examen pour vol et recel en fin d’année 2006. Dès lors sans que je m’en rende compte, la suspicion a changé de camp. Les communicants de la firme et leurs avocats ont habilement utilisé cette seconde procédure pour influencer les juridictions dans les procès qui m’étaient faits.
Clearstream me présentait comme le pivot de cette nouvelle affaire qui n’avait aucun lien avec les litiges nous concernant. Tenter de ridiculiser mon travail ne suffisait plus, il fallait pratiquer l’amalgame et la confusion

 

Combien de fois ai-je entendu les avocats de la firme ou des journalistes malveillants se moquer de « mes erreurs », m’appeler le « falsificateur » ou le « conspirationniste ». Tout cela a joué. Comme ont dû jouer les articles fielleux écrits par des procureurs à moustaches, des éditorialistes à deux balles, des concierges du net. Je sais, je ne devrais pas. Mais bon. Je pense aussi à certains politiques qui m’avaient épaulé et qui soudainement ont baissé les yeux.


J’ai arrêté mon blog. J’ai arrêté le contact frontal. Je suis resté zen. J’ai attendu que ça passe. J’ai été relaxé en janvier 2010. Cette décision pénale est définitive.


Pour le reste, j’ai attendu que des magistrats jugent, tranquillement. Loin du tumulte. C’est ce qui vient de se passer.

 

La Cour de cassation est la plus haute instance judiciaire française. Le dernier recours avant la Cour européenne des droits de l’homme. Je l’avais envisagé.


Chacun des trois arrêts qui me libère aujourd’hui et accable Clearstream est rédigé dans des termes clairs, précis et sans ambiguïté. La Cour de Cassation « autorise » les propos et les imputations contenues dans mes deux livres et mon documentaire.


La Première Chambre Civile de la Cour de Cassation, se fondant sur l’article 10 de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, a rendu trois arrêts qui sonnent le glas à mes ennuis et ouvrent des brèches importantes chez ceux qui m’attaquaient.

C’est fondamental. Ça fera jurisprudence.


Les arguments retenus par la Cour de Cassation sont intégralement ceux développés par mes défenseurs Michel Zaoui et Bénédicte Litzler au cours de ces dix années. Pour des raisons de procédure, nous nous sommes adjoint un avocat à la Cour de Cassation, Denis Carbonnier. Il s’est aussi battu à nos côtés. Il s’agit d’une reconnaissance de la qualité de leur travail et du mien.
La Cour de Cassation a annulé mes trois condamnations du 16 octobre 2008 pour diffamation. Elle a explicitement reconnu « l’intérêt général du sujet» et le « sérieux de mon enquête ».


Tout le monde peut maintenant citer partout ce que j’avais écrit.


Dix ans pour mesurer l’aveuglement du dirigeant de Clearstream qui a porté plainte à l’origine contre moi. Ses successeurs n’ont pas démontré plus de clairvoyance puisqu’ils ont régulièrement relayé et encouragé ces plaintes.


Je ne sais pas ce que deviendront les informations contenus dans mes livres et mes films. Je ne sais pas ce que les Allemands qui ont racheté Clearstream en 2002 (suite à mon enquête) et qui ont forcément constaté ces dérives ont fait. La justice luxembourgeoise étant peu équipée pour traiter ces sujets et la justice européenne encore défaillante, je crains que le combat pour mettre un peu de rationalité et de contrôle dans cette banque des banques soit encore long. Pourtant ici plus qu’ailleurs, la question de la régulation du capitalisme se pose. Je rappellerai ce chiffre : Clearstream a annoncé en 2010 plus de dix trillions d’euros de valeurs enregistrées dans ses comptes. Dix mille milliards d’euros.


Pour revenir aux arrêts de la Cour de Cassation, toutes les demandes de Clearstream à mon encontre sont définitivement rejetées. Ils sont condamnés à me verser la somme de 9 000 euros au titre des frais de procédure et à me rembourser le montant de mes précédentes condamnations aujourd’hui annulées.


En ce qui concerne le préjudice financier et moral subi par moi pendant ces années, les trois affaires sont renvoyées devant la Cour d'Appel de Lyon. Je vais demander réparation aux dirigeants de la firme.
Par leur harcèlement, leur entêtement, leurs mensonges, leur acharnement judiciaire, Clearstream et ses communicants sont responsables de dix années à bien des égards perdues.


La crise financière étant passée par là, on voit bien les raisons politiques et financières qui les ont amenés –par tous les moyens- à me faire taire. Ils n’y sont pas parvenus.


Au final, toute mon enquête est entièrement validée. Les arrêts sont définitifs et sans recours pour Clearstream.


Merci du fond du cœur à tous ceux qui m’ont soutenu. Et vous êtes nombreux. Je ne me suis jamais senti seul ou angoissé pendant ces années.

Et ça je vous le dois.


Denis Robert. Chatel, le 7 février 2011




http://lesoutien.blogspot.com/

 

 


 

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LIENS

 

 

 

 


http://static.lexpress.fr/imgstat/logo_lexpress.gif


Au moment du verdict du procès Clearstream, rappel des principales dates de l'affaire, une dénonciation calomnieuse visant des personnalités, dont Nicolas Sarkozy, censées détenir des comptes bancaires secrets à l'étranger via la chambre de compensation luxembourgeoise Clearstream.

(Lire la suite en cliquant sur le titre)

 

 

 

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Le site de Clearstream

 

http://www.clearstream.com/ci/dispatch/en/binary/ci_content_pool/images/home/020_banners_small/icon_equities_web_156x154.jpg

 

 

 

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http://l.liberation.fr/img/content/lg_libe.gif

Clearstream: la nouvelle gaffe de Sarkozy

Le président a annoncé qu'il ne ferait pas appel de la décision de relaxe de Dominique de Villepin... Une possibilité dont il était de toute façon privé.

 

 

 

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http://www.lefigaro.fr/header_2009/images/logo-figaro-8bit.png

 


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http://asset.rue89.com/sites/all/themes/rue89dev/layout/rue89_logo.gif

Etats-Unis : Clearstream contesté pour ses liens avec l'Iran

Procès Clearstream : « Le Bal des menteurs », par omission

Denis Robert bat Clearstream : la fin d'une « vraie censure »

 

Cliquez sur le logo pour lire les différents dossiers


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http://www.ouest-france.fr/design/images/logo_ouestfrancefr.png?version=12

Denis Robert, le pourfendeur de Clearstream a gagné

Cliquez sur le logo pour lire les différents dossiers

 

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  http://s.tf1.fr/mmdia/i/70/1/4022701ikwar.png?v=1

 

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  http://medias.lemonde.fr/mmpub/img/lgo/lemondefr_pet.gif

Clearstream : Dominique de Villepin relaxé

 

 





 









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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 02:30

 

  http://www.lepoint.fr/images/2011/03/15/japon652x284_159700.jpghttp://www.lepoint.fr/images/commun/logo.png

 

 

 

 

31 décembre 2010! minuit...
"Bonne année 2011" qu'on m'a souhaité
Moi, par politesse j'ai répondu "Bonne Année 2011 " aussi.

En principe, j'aime pas souhaiter la bonne année, parce que je sais par expérience, qu'une année n'est jamais bonne, elle a des hauts, des bas, mais ce dont on se souvient surtout, ce sont des bas!
Je hais les bas, sauf ceux qui parent les jambes des jolies dames... Bonne Année!


59ans 1/2, chômage, Le départ à la retraite reculée ... travailler plus pour gagner plus, que des conneries! quand vous êtes déjà un croulant à 55 ans pour les employeurs!
Je hais les employeur... Bonne Année!

Deux présidents pour le prix d'un en Côte d'Ivoire... si on n'y voit rien c'est qu'on est aveugle...
Je hais ceux qui s'accrochent de force au pouvoir! Bonne Année

espoir: les pays arabes se révoltent: Tunisie, Égypte, ...Yemen... contre les tirants qui se cramponnent au pouvoir depuis des lustres
Je hais les tirants... Bonne Année!

Tout se passe bien...jusqu'à Kadhafi...qui se cramponne lui aussi au pouvoir... et Barhein qui appelle L'Arabie Saoudite à la rescousse pour mater les révoltes dans un bain de sang...
Je hais les bains de sang...
Et l'incompétence du gouvernement dans la gestion des événements... Bonne Année!

Le front National en tête des sondages, manquait plus que ça dans le scénario catastrophe!
Je hais le front National... Bonne Année!

et le japon qui sombre dans le pire des scénarios... même les scénario de films catastrophe ne vont pas aussi loin... y a toujours un charlot qui trouve une solution... ben dans la réalité y en a pas...de solution...
Je hais le nucléaire... Bonne Année!

Le japon qui vient masquer tout ça derrière un panache de fumée radioactive:  les massacres de Libye, la monté du FN, l'incompétence de nos dirigeants, la connerie ambiante...
Je hais les nuages radioactifs

 

S'il devait y avoir demain une catastrophe nucléaire en France, la patronne d'Aréva [*1] et du gouvernement [*2] auront à rendre des comptes à nos enfants...pour l'éternité.



Nous on n'a pas de pétrole, mais on a des frontières étanches au nuages indésirables, et on a des centrales sécurisées comme celle de Fessenheim et autre... est-on rassurés pour autant? Moi non, mais je n'ai plus beaucoup d'espoir dans l'avenir de l'humanité
Je hais les lobis quels qu'ils soient... Bonne Année!

Les cigares du pharaon, les voyages de vacances dans les avions de Ben Ali, les vacances sur les yachts de milliardaires, les affaires politico économiques, les magouilles financières, les traders, les banquiers véreux, les tergiversations politiques, les poisons dans la nourriture, les médicaments empoisonnés, la disparition de la diversité biologique, le discours politique sur le nucléaire, la langue de bois, Les multinationales pharmaceutiques, le versement de dividende aux actionnaires, l'expulsion des sans papiers et des roms, la mise à genoux des acquis sociaux, le démantèlement de l'éducation, des hôpitaux, de la justice, de la recherche...et j'en oublie... etc...
Bonne année

Je hais la classe politique qui a oublié que la politique est avant tout, plutôt qu'un métier qui lui procure des avantages en nature, un sacerdoce! Mais ça faudrait le leur dire en face!
C'était bien la peine de faire une révolution en 1789!
Je commence à haïr la classe politique quelle qu'elle soit!

C'est notre ancien premier ministre Baladur qui, durant les manifs d'étudiants, disait que la politique ne se fait pas dans la rue, mais dans les urnes, et qu'une fois élus, (sous entendu) le gouvernement pouvait faire ce qu'il lui plait...

Sauf qu'il a oublié une chose, le Baladur! Si la politique ne se fait pas dans la rue, soit, la révolte, elle, oui! D'ailleurs c'est le seul endroit où elle est visible par le plus grand nombre de personnes.

Alors, faudra t-il en France qu'on ait un héros qui s'enflamme pour mettre le feu aux poudres d'une révolte justifiée comme en Tunisie?
Bonne Année

Non Germaine je fais pas de politique, je discute tout seul!
Bonne Année encore, pasqu'elle est loin d'être finite!

 

 

 

 

-*1: Anne Lauvergeon, présidente du groupe nucléaire français Areva.

-*2: (Mr le Président Sarkozy, Mr le Premier Ministre François Fillon , Mme la ministre de l'Ecologie: Nathalie Kosciusko-Morizet  )

 

 

http://medias.lemonde.fr/mmpub/img/lgo/lemondefr_pet.gif

 

 

 

 

 





















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5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 02:30

 

 

 

 

  En Cours de rédaction

 

 

Bucéphale

 

Fichier:The taming of Bucephalus by Andre Castaigne (1898-1899).jpg

 

 

 

Selon la tradition arabe, Bucéphale descend des juments de Diomède. Un marchand thessalien, un certain Philonicos , le montre à Philippe II de Macédoine, mais le cheval se montre si rétif que Philippe refuse de l'acheter. Au moment où il ordonne qu'on emporte le cheval, Alexandre, fils de Philippe, exprime ses regrets, et son père conclut l'achat, à condition que ce soit Alexandre qui dompte la bête, faute de quoi il devra payer lui-même l’achat — pour la somme considérable de 13, voire 16 talents  Alexandre remarque que le cheval a peur de son ombre (qu'il est ombrageux) et réussit à le dompter en le plaçant face au soleil. Après cela, Bucéphale n'accepte d'être monté que par Alexandre.

Plutarque donne à cette anecdote une portée prophétique. Voyant la réussite de son fils, Philippe lui aurait déclaré : « Mon enfant, cherche un royaume à ta mesure. La Macédoine n’est pas assez grande pour toi. Car c'est toi le nouveau roi. »

Depuis lors, Alexandre et Bucéphale font équipe. Devenu roi, c'est en montant Bucéphale qu'Alexandre conduit la cavalerie macédonienne, dans toutes les batailles qui les mèneront de la Grèce jusqu'à l'Inde.

Toujours selon Plutarque, Bucéphale meurt de ses blessures de combat après la bataille de l'Hydaspe en 326 av. J.-C. Selon une autre source, Bucéphale meurt de vieillesse à l'âge de 30 ans  . Alexandre en fait alors un dieu, et fonde sur son tombeau la ville de Bucéphalie (Alexandria Boukephalous), actuelle Phalia au Pakistan, sur la rive du Jhelum. On voit sur certaines monnaies des successeurs d'Alexandre le dieu Bucéphale comme un cheval cornu, les cornes étant un symbole de divinité dans l'Orient ancien.

 

 

 

Bucéphale est aussi le nom donné à l'un des chevaux du groupe ornant la fontaine de la place du Quirinal, à Rome et au cheval du baron du Münchhausen, aussi célèbre que le Rossinante de Don Quichotte.

 

Wikipédia

 

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  Bucéphale était le cheval d'Alexandre le Grand, fils du roi Philippe de Macédoine, dont le prénom signifie d'ailleurs l'"ami des chevaux" en grec. Cette histoire d'amour entre celui qui vainquit les Perses à 22 ans et son cheval est probablement l'une des plus belles du monde. L'une des plus fascinantes aussi. Tous deux avaient presque le même âge, tous deux moururent au début de leur trentaine. Ensemble, ils conquirent le monde.

Bucéphale appartenait à la meilleure race de Thessalie, région de Grèce d'où étaient originaires les Centaures, ces fabuleuses créatures au buste d'homme et au corps de cheval. Bucéphale et son cavalier Alexandre allaient constituer la personnification la plus aboutie, la plus parfaite, de ces êtres chimériques.

Bucéphale, dont le nom veut dire "à la tête de taureau", allusion probable à son front large et à ses naseaux courts et écartés, était noir, portant une étoile blanche sur le front. Il possédait un oeil vairon, dont l'iris était entouré d'un cercle blanchêtre, et il était beaucoup plus grand que la plupart des chevaux de l'époque.

D'ascendance grecque, comme sa fougueuse monture, Alexandre, né en 356 av. J.-C., était persuadé d'être d'essence divine. Il prétendait descendre d'Achille en droite ligne, par sa mère. D'ailleurs, il ne dormait jamais sans une copie du fameux récit d'Homère l'Iliade.

Bucéphale était si fougueux que personne n'avait jamais réussi à le monter. Alexandre, âgé de 12 ans seulement, mais qui avait déjà pris part à des batailles et était un cavalier émérite, releva le défi. Il dompterait l'indomptable. Il commença par étudier le comportement du grand cheval noir, cherchant la faille. Il s'perçut alors que l'animal avait peur de son ombre comme de celle des hommes qui s'approchaient de lui. Tendre et cajoleur, le jeune homme parvint à placer le cheval face au soleil et l'enfourcha, le faisant galoper en tout sens avant de revenirvers son père. "Tu devras te chercher ton propre royaume, mon fils, la Macédoine est trop petite pour toi", fut le seul commentaire du souverain visionnaire.

A partir de ce jour, Bucéphale se laissa monter à cru par les valets, mais, quand il était paré du harnais royal, seul Alexandre était accepté. Le cheval se mettait alors à genoux pour aider son maître à monter.

Pendant presque vingt ans, Alexandre et Bucéphale combattirent ensemble. L'une de leurs plus grandes victoires fut celle gagnée sur Darius le Grand, empereur des Perses, à Issos, en 333 av. J;-C. Le couple légendaire étendit les frontières de l'Empire grc de l'Egypte, où le roi fonda la ille d'Alexandrie, à l'Inde. L'illustre Grec et sa monture devinrent les maîtres d'une grande partie du monde connu de l'époque, contribuant à la diffusion de la culture hellénistique parmi tous les peuples conquis.

mais même les plus belles histoires ont une fin, et celle d'Alexandre et de sin inséparable Bucéphale se termine comme on peut s'y attendre, à la guerre : celle qui opposa Alexandre à Pôros, roi indien du Pendjab, lors de la bataille de l'Hydaspe, en l'an 326 av. J.-C. Bien que mortellement blessé, le vaillant Bucéphale ne permit pas à Alexandre de monter un autre cheval, et, réunissant ses ultimes forces, mena son auguste maître à la victoire. La bataille gagnée, couvert de sang et de sueur, il s'allongea enfin pour succomber à ses blessures.


Plus que la perte d'une monture, le roi de Macédoine dé plora la disparition d'un ami véritable. Reconnaissant, il fit ensevelir son cheval avec les honneurs militaires et fonda sur ce site la ville de Bucéphalie, qui fut poour toujours dédiée à son compagnon.

 

  http://goodelie.chez.com/celebres/celebres.html

 

 

 

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Babieca

le cheval du Cid Campéador 

 

 

 


Trente ans durant Babieca fut le noble destrier du héros de la Reconquista espagnole, Rodrigo Diaz de Bivar, plus connu sous le nom de Cid Campeador ; le premier terme est issu de l'arabe sidi, "mon seigneur", et le second signifie "guerrier illustre" en espagnol. né en 1043 près de Burgos, en Castille, le Cid est passé à la postéritéen libérant le ville de Valence de près de quatre siècles d'occupation maure.

Babieca était un imposant étalon blanc de race andalouse, offert à Rodrigo Diaz par son parrain, un prêtre nommé "Gros Pierre". A cette époque, les religieux espagnols élevaient des chevaux. Le Cid s'était donc vu proposer les meilleurs poulains du pays. Mais il choisit un individu que le prêtre trouvait mal conformé. Exaspéré, celui-ci traita son filleul de Babieca, "stupide". c'est ainsi que fut bâptisé le frêle poulain, qui allait devenir un puissant cheval de combat. Obéissant et agile, avec cette noblesse et cette générosité que montrent les meilleurs andalous face au taureau dans l'arène, il devint un formidable destrier, une redoutable machine de guerre.

Il mena sonmaître sur tous les fronts, le portant chaque fois vers la victoire, jusqu'à ce funeste jour de 1099, dans Valence assiégée par les Maures, où, blessé à mort, le Cid pris une ultime résolution : il demanda à se faire attacher sur la selle de Babieca afin de conduire une dernière fois ses troupes au combat. Il ne fallait pas que l'ennemi apprenne son trépas, car dans un moment aussi critique, les forces en présence étant à peu près équivalentes, la psychologie joue un rôle primordial. Feu don Rodrigue fut donc assis dans la selle de Babieca, son écu ficelé au bras et son épée à la main, dressée en vengeresse.


Babieca, seul, mena l'armée silencieuse et vêtue de blanc vers le cap des Mares, à minuit sonnant. Ce fut la fin de la domination arabe sur cette partie de l'Espagne. Babieca avait vengé son cavalier. Le Cid fut inhumé dans un monastère, puis ses restes transférés à la cathédrale de Burgos. Babieca resta sans cavalier jusqu'à sa disparition, deux ans plus tard.

 

  http://goodelie.chez.com/celebres/celebres.html

 

 

 

 

 

 

 

 

Le cheval Blanc d'henri IV, qui était en fait gris, Blanc était son nom

  Fichier:Henry4-A.jpg

 

 

  http://www.henriiv.culture.fr/#/fr/uc/00

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_IV_de_France

 

 


  Al Borack




"Le cheval est un cadeau de Dieu à l'homme".(proverbe arabe)
"Dieu fit voyager Mahomet de La Mecque à Jérusalem. C'est Al-Borak qui permit à Mahomet de faire un tel voyage en une seule nuit".


Le Coran relate qu'"Al-Borak est le premier quadrupède que Dieu ressuscitera au dernier jour : les anges poseront sur elle une selle de rubis éblouissants. Ils lui mettront en bouche un mors d'émeraude très pure et la conduiront au tombeau du Prophète. Dieu ressuscitera alors Mahomet qui, ayant conservé avec les anges, montera Al-Borak et s'élèvera jusque dans les cieux".

Al-Borak est une jument ailée envoyée par l'ange Gabriel à Mahomet. Son nom signifie à la fois : "jeteur d'éclairs" et "blancheur éclatante". Douée de la parole, elle file plus vite que le vent. C'est elle qui porte le Prophète lors de sa fameuse ascension nocturne à travers l'éther, fêtée chaque année depuis l'hégire le 28 du mois de rajab. La représentaion du Prophète sur sa jument au visage de femme incarne les conditions humaine et animale, masculine et féminine, rappellant qu'Allah est l'être suprême.

Le Prophète n'est pas seulement le fondateur de la religion musulmane. Il a été un très grand homme politique, avisé et visionnaire. Comment unifier les tribus disparates de l'époque sans un puissant outil de communication ? Mahomet a su déceler la valeur des extraordinaires coursiers du désert. Pour convertir le peuple arabe, traditionnellement chamelier, en un peuple cavalier, le Coran s'est fait dispensateur d'enseignement équestre. Le cheval y est présenté comme la bénédiction suprême, qui apporte bonheur et prospérité en ce monde, et félicité éternelle dans l'autre : "Celui qui nourrit le cheval pour le triomphe de la religion fait à Dieu un présent magnifique".





C'est également une brillante inclusion des anciens rites païens arabes que l'on découvre dans la toute nouvelle religion monothéïste. Le Prophète, reconnaissant les bienfaits du synchrétisme, s'y est attaché pour mieux fédérer les hommes.

 

http://goodelie.chez.com/celebres/celebres.html

 

 

 

 

 

 

Marengo

un des 130 chevaux de Napoléon Bonaparte

 

 

  Fichier:David napoleon.jpg

 

 

 

Marengo est un entier arabe né en 1794, probablement au haras d'El Naseri. Cheval de petite taille (environ 1,40 m au garrot) de robe gris clair ou gris fer  n il fut capturé à Aboukir et ramené de l'Égypte vers la France en 1799, alors qu'il était âgé de 6 ans. Il ne figure pas sur le registre des chevaux de Napoléon.


Si on en croit la légende, ce cheval prit le nom de la bataille de Marengo où l'empereur fut victorieux en 1800 alors qu'il le chevauchait . Napoléon l'aurait également chevauché pendant la bataille d'Austerlitz, la bataille de Jena-Auerstedt et la bataille de Wagram . Marengo aurait été capable de galoper 5 heures d'affilée pour couvrir les 130 kilomètres entre Burgos et Valladolid, et d'avoir parcouru 80 kilomètres à jeun entre Vienne et Semmering . Il aurait survécut à la retraite de Moscou avec 52 autres chevaux du haras personnel de Napoléon en 1812 .


Napoléon Ier le montait lors de la bataille de Waterloo et ce cheval fut capturé à la ferme du Caillou dans la soirée du 18 juin 1815, après la bataille de Waterloo, alors âgé de 22 ans. Il portait les stigmates de cinq blessures de guerre et avait reçu une balle dans la queue . Emmené en Angleterre par William Henry Francis Petre, il fut acheté aux enchères par le lieutenant-colonel des grenadiers John Julius Angerstein qui l'emmena dans son élevage de chevaux, New Barnes à l'Isle of Ely dans le Cambridgeshire. D'autres racontent que Marengo, blessé pendant la bataille de Waterloo, fut capturé par les Anglais et survécut 6 ou 7 ans a ses blessures.


Marengo aurait été un cheval très doux, qui pouvait être monté par des femmes sans problème. Il fut présenté en exhibitions par le Captain Howard jusqu'à l'âge de 27 ans et utilisé pour la saillie en quelques rares occasions, après quoi il fut mis à la retraite et atteignit l'âge avancé de 38 ans avant de mourir à Brandon dans le Suffolk, en 1832. Tous les poulains de Marengo auraient porté une robe grise quelle que soit celle des juments.


Le squelette de Marengo est exposé au musée national de l'armée de l'Académie royale militaire de Sandhurst à Chelsea . L'un de ses sabots aurait été donné par le général Angerstein pour servir de cendrier.

 

Wikipédia: http://fr.wikipedia.org/wiki/Marengo_(28cheval)

 

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Les chevaux de Napoléon

Philippe Osché - avec la collaboration de Frédéric KUNZI

Quelques favoris

  Nous citerons tout d'abord deux juments qui accompagnent Napoléon durant de nombreuses années et qui participent à ses premières campagnes.

La Belle d'origine barbe et de robe baie. Elle passe le Grand-Saint-Bernard en 1800 et assiste à la bataille de Marengo. Elle devient ensuite sa monture préférée pour aller à la chasse et meurt le 21 novembre 1811 à plus de vingt ans. 

Une autre non moins célèbre est la Stirie, jument autrichienne, isabelle pommelé qui fait aussi partie des chevaux de Napoléon en 1800 et que des témoins oculaires reconnaissent lors des nombreuses parades données aux Tuileries. Elle est réformée en 1810 après avoir été transférée à l'Équipage d'attelage.

Parmi les entiers, on peut noter : 

Le Aly - Collection privéele célèbre Aly, un arabe gris sale offert à Bonaparte par le général Menou après la campagne d'Egypte. Il termine sa vie au haras du Pin à un âge avancé.

Le Cirus, un arabe gris très foncé avec le chanfrein blanc. Il est présent à la bataille des trois empereurs et Napoléon le surnomme Austerlitz à l'issue de la campagne. Il survit à la retraite de Russie en 1812 et termine sa vie aux haras nationaux où il est transféré en 1814. 

L'Epicurien, un hongre limousin bai. Indisponible pour la funeste campagne de Russie, il est " récupéré " par M. le duc de Berry à l'abdication de Napoléon en 1814.

Le Fayoume, un autre arabe gris argenté. Endurant, doté d'une force hors du commun, il participe à plusieurs batailles dont celles d'Austerlitz, Eylau et Wagram. Lui aussi rejoint les haras nationaux en 1811.

Le Gonzalve, un entier espagnol bai marron utilisé durant la campagne d'Espagne en 1808. Il fait partie des chevaux de l'Equipage de selle en partance pour Dresde en 1812 et accompagne l'Empereur jusqu'à Moscou. Il est encore en service lors de la campagne de France en 1814 où il a une rêne qui est tranchée net par une balle. Emmené à l'île d'Elbe, il revient en France avec l'exilé et est définitivement réformé le 8 avril 1815.

  http://www.histoire-empire.org/articles/chevaux/chevaux.htm

 

 

 

 

 

 

 

Copenhague le cheval de Wellington p320

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2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 02:30








L'orgue d'église a un petit frère très interessant, l'orgue de barbarie!

 













Fichier:DrehorgelnPfeifen.jpg
Tuyaux d'orgue en bois (les plus longs sont coudés pour s'adapter à la forme de l'orgue)




 

  L'orgue de Barbarie est un instrument de musique mécanique à vent classé dans les orgues. Il fait partie des « automatophones », terme qui englobe tous les instruments destinés à produire de la musique par des procédés mécaniques.

 

Il existe sous une grande variété de formes, des plus petits que l'on peut porter en bandoulière comme l'orgue de Barbarie portatif, attribut traditionnel des chanteurs de rue et de l'Armée du salut pour prêcher dans les rues au début du XXe siècle, aux plus grands appelés Limonaires qui sont fixes et affectés à des salles de bal, des cafés, mais parfois aussi des églises. Et une large gamme intermédiaire d'orgues mobiles, portés sur des charrettes ou attelés à des voitures, jusqu'aux orgues qui accompagnaient traditionnellement les manèges forains. Les qualités musicales, l'étendue des registres, sont naturellement très variables.

 

L'appellation « orgue de Barbarie » viendrait de sa sonorité, moins noble que celle des orgues d'église, ou de l'origine exotique des joueurs de rue : les joueurs du XVIIe et XVIIIe siècles « baragouinaient un français approximatif . »

D'autres hypothèses plus ou moins fantaisistes ont été avancées :

  • déformation d'« orgue de Barberi », du nom d'un fabricant italien de Modène, Giovanni Barberi (début du XVIIIe siècle), explication répandue mais fausse ;
  • Orgue de « John Burberry », inventeur anglais imaginaire.

Le nom « orgue » est masculin au singulier, et au pluriel, lorsqu'il désigne plusieurs instruments distincts. Il peut être utilisé au féminin pluriel lorsqu'il s'agit d'un seul instrument. Exemple : « les grands orgues » de France (plusieurs instruments), « le grand orgue de Notre-Dame », ou « les grandes orgues de Notre-Dame » (un seul instrument).

 

 

 


Fichier:Austrian BarrelOrgan.jpg
Joueur d'orgue de Barbarie à Vienne (Autriche).

 

 

 


Fonctionnement

L'orgue de Barbarie se compose, schématiquement, d'un système de soufflet, d'une « boîte à vent », d'un ensemble de mécanismes destinés à amener le « vent » jusqu'aux tuyaux qui produisent le son. Ces mécanismes sont commandés par un organe mobile, pouvant être changé à volonté, qui comporte la mélodie « programmée » : cylindre, disque, carton perforé, programme informatique, etc. Une manivelle actionnée par le « musicien » fait à la fois fonctionner le soufflet, la progression du « programme » et les mécanismes correspondants. Des mécanismes annexes peuvent actionner simultanément des percussions (tambours, tambourins) ou des personnages animés. Selon le principe de l'orgue, les sons sont produits par le passage du « vent » produit par le soufflet, dans des tuyaux correspondant chacun à une note. La différence vient du fait que ce ne sont pas les doigts du musicien qui actionnent les touches, mais un système mécanique, selon le programme préétabli. A priori, le « musicien » n'a pas besoin de talent particulier, puisqu'il lui suffit de tourner la manivelle qui actionne à la fois le soufflet et le mouvement qui actionne le jeu. Encore lui faut-il avoir le rythme nécessaire. Sur certains modèles qui possèdent différents « jeux » comme les orgues traditionnelles, il doit actionner ceux-ci au moment opportun.


Plusieurs systèmes ont été utilisés pour produire la musique mécanique, l'essentiel étant le support de la mélodie programmée. Pendant longtemps a prédominé le « 'cylindre »'[5], garni de « picots » (« taquets », ou « chevilles ») en relief : chaque picot déclenche en temps voulu l'ouverture du tuyau correspondant. On a aussi utilisé le « disque à picots », fonctionnant sur le même principe. Le « disque perforé », où chaque perforation permet l'ouverture du mécanisme (et non, comme on peut être tenté de le croire, le passage direct de l'air). Le défaut des cylindres et des disques étant la limitation de durée des morceaux, on en est venu aux « cartons perforés », attachés les uns aux autres et se repliant en zig-zag, qui n'ont plus de limite de longueur. On trouve aussi du « papier perforé » sous forme de rouleaux, réservés à de petits modèles. Pour beaucoup d'orgues, et surtout les grands modèles de salon qui pouvaient jusqu'au début du XXe siècle remplacer un orchestre de bal, on a adopté un entraînement électrique. Actuellement, de rares spécialistes fabriquent encore les cartons perforés, activité qui demande une bonne connaissance de la musique d'une part, et d'autre part un travail manuel de longue haleine, bien que des outils dédiés existent. C'est pourquoi, de plus en plus, on a recours à des systèmes informatiques (programmation sur des disquettes) qui gèrent l'ouverture et la fermeture des notes, et qui n'ont donc aucune incidence directe sur la qualité sonore puisque c'est toujours l'air passant dans les tuyaux, éventuellement accompagné de percussions mécaniques, qui produit le son.


Les plus petits peuvent être portés en bandoulière, les plus gros atteignent la taille de camions et sont de véritables chefs-d'œuvre d'horlogerie. Ils comportent généralement des objets animés, comme des automates représentant des musiciens, qui bougent au rythme de la musique.


Cet instrument ne doit pas être confondu avec la vielle à roue.


La serinette est le plus petit des orgues de Barbarie, destiné à apprendre aux oiseaux (les serins venant principalement des « Isles de Canaries ») à siffler de courts airs à la mode.

 

 

De nos jours

 

L'utilisation d'orgues de barbarie est très fréquente en Écosse, notamment à Édimbourg (surtout pendant le grand festival au mois d'août) et dans certaines contrées d'Allemagne. En France, le renouveau de l'orgue de Barbarie est réel depuis une dizaine d'années. De nombreux festivals sont organisés dont les plus célèbres (Les Gets, Oingt, Plombières-les-Bains, Horgues, Chassiers, Bon-Encontre, Pavilly, Arpajon, etc...) regroupent des dizaines de « tourneurs » (joueurs d'orgue) venus de toute l'Europe.

Les bourses d'échange permettent de rencontrer les amateurs de musique mécanique (Mirecourt, Noisseville...). Les « tourneurs » utilisent les orgues récents (à flûtes : le son est émis par des flûtes en bois, ou à anches : le son est métallique).



sources : Wikipédia





LIENS


  pour construire son d'orgue de barbarie


ne appellation bien barbare pour un instrument dont l'orine du nom n'est pas définie. Malgré cela, comment ne peut-on pas être émerveillé par cet instrument un peu mystérieux et la musique qui en sort. Ayant connu les derniers vrais manèges à chevaux de bois et les orgues qui les animaient, je ne pouvais avoir que la nostalgie de ces "boîtes à musiques" qui commençaient à se faire oublier et qui reprennent vie grâce à quelques rares  professionnels et amateurs.
 allez sur ce site qui ne pouvait s'appeler que "point org"!
Un autre site pour construire son orgue

















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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 02:30



"Ce ne sont pas les chercheurs d'or qui font fortune, ce sont les vendeurs de pioches."












 



Frémont County est surnommée « prison valley » pour ses 16% de population incarcérée et ses 13 prisons dont notamment la « Supermax » la prison de très haute sécurité dernier cri. Pour David Dufresne et Philippe Brault tout a commencé par un article décrivant Cañon City comme « la version clean de l’enfer ». Ils y ont tout de suite vu un sujet et se sont lancés dans l’aventure en pensant faire un diaporama sonore. Au fil du temps le projet a pris de l’ampleur et est devenu un web documentaire interactif. David Dufresne souligne toutefois quand on l’interroge sur le développement d’un tel dispositif transmédia que « c’est toujours l’histoire qui prime ». Les deux hommes partent donc une première fois dans ce coin du Colorado en juin 2009, munis de leur caméra Panasonic HMC 151 et d’un Canon 5D, en pensant que ce sera leur seul séjour. Mais trois semaines et 24 interviews plus tard, un retour s’impose pour creuser un véritable scénario autour de cette ville qui vit par et pour l’industrie carcérale. Ils reviennent donc à nouveau en septembre pour capter l’atmosphère de cette ville qui accueille leur initiative avec étonnement.
Si les personnages rencontrés témoignent en général avec fierté, ils ne voient pas forcément l’intérêt de leur quotidien. La différence culturelle est bien là. Contrairement aux deux journalistes, le business carcéral ne les choque pas, ils en vivent. Ils jouent carte sur table grâce à l’approche claire des deux journalistes. Pas de plans de coupe, pas de sons qui ne correspondent pas à ce que l’on voit ou inversement.






Tour d’écrou à Cañon City

Une ville du Colorado a fait de la détention une industrie, où Supermax n’est pas un héros mais une des treize prisons dernier cri. Visite guidée avec le shérif du comté.

Il y a une chose que James Beicker fait très bien : le shérif. James est un chef de groupe, un homme calme, souriant, un type rassurant, option bonnes joues, calvitie naissante, et qui empoigne la radio de sa Ford comme si, à chaque fois, c’était le geste le plus cool à faire dans les parages. James a une façon bien à lui, pourtant archi-vue à la télé, de saluer ses concitoyens à chaque croisement, à chaque entrée de ranch, sur Main Street comme sur Petroleum Avenue. Son pouce gauche reste sur le volant, ses doigts se lèvent délicatement, sourire, doigts en l’air, sourire, et les doigts enfin qui se remettent en place lentement sur le cuir, jusqu’au prochain administré qu’il faudra bien saluer. Parce que shérif, c’est pas flic comme partout. Shérif, c’est être élu : James Beicker, républicain, la quarantaine, en est à son second mandat de grand manitou de la loi et de la force dans le comté de Fremont, au sud-est du Colorado. Un coin paumé : au pied des Rocheuses, au bout du bout de la plaine de l’Ouest, «loin des yeux, loin du cœur», comme on nous a dit à Denver, avant de prendre l’InterState 25.


http://blog.france3.fr/nng_images.php?img=/cabinet-de-curiosites/files/c/a/b/cabinet-de-curiosites/images/Livres.jpg

 


 



Le docu c'est ici

 





en anglais

US: America's Private Gulag

by Ken SilversteinPrison Legal News
June 1st, 2000

 

à voir

 

 

 

The prison industry in the United States: big business or a new form of slavery?

 

à voir aussi

 


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Logiciel "scrivener" pour écriture de scénarios de filmssur mac uniquement

pour les scénaristes en herbe!







 

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3 octobre 2010 7 03 /10 /octobre /2010 02:46

Sarkozy et les Roms : le dessin de Wiaz



Mr Sarkozy n'a pas la primeur des exactions à l'encontre des gens du voyages. D'autres avant lui l'ont précédés. Le seul tors de notre président, est de croire que, en 2010, la crise permet tout les abus que peuvent lui permettre ses fonctions de président, dans un pays qui a pour devise "liberté, égalité, fraternité", devise promulguée par des penseurs bien plus intelligent que lui...



A y regarder de plus près, on s'aperçoit que notre président n'est pas le premier que les gens du voyages dérangent. Il n'est pas le premier non plus à les traiter de voleurs de poules:


"Comment se fait-il que l’on voit dans certains de ces campements tant de si belles voitures, alors qu’il y a si peu de gens qui travaillent ?".



 

Pour s'en convaincre il n'y a que la lecture du livre de Jean Paul Clébert (JPC): les tziganes, parue aux éditions Arthaud en 1961 pour se convaincre que Sarko ne fait que colporter les ragots traditionnels tenus par la populace imbéciles et ce, depuis 1427, date de leur arrivée officielle à Paris. Arrivée relatée par un anonyme dans un document intitulé "Le journal d'un Bourgeois de Paris" en page 55 du livre de JPC.

 

Les Tziganes de Jean-Paul Clébert - Livre


 


Extraits


page 58

[...]. L'arrivée des "Bohémiens" coïncide avec l'établissement des corporation de gueuserie. C'est probablement un hasard. Mais les historiens des classes dangereuses n'ont pas manqué de souligner ce rapprochement. On sait qu'en l'espace d'un siècle, de 1346 à 1452, la Grande Peste et la Guerre de Cent Ans avaient transformé la France en désert où il fallait "manger pour ne pas être mangé". [...] La corporation des gueux devint un véritable syndicat, comme l'a si bien dit l'un de ses historiens, Abel Chevalley. [...] Nous connaissons bien les coutumes de ces hors-la-loi grâce au procès des Coquillarts. [...]



page 59
Mais [...] finissons de brosser le tableau des classes errantes de ce temps, car c'est au contact de celles-ci que les tziganes vont devoir modeler leur façon de vivre et, surtout, gagner cette si fâcheuse réputation de voleurs patentés. |...]

 

- 1427: première apparition des Bohémiens ( il oublie Sisteron 1419)

- 1407-1447: réglementation des Merciers et Marcelots;

- 1438: premières preuves de l'existence d'une organisation des Gueux;

- 1425-1450: premiers documents sur le jargon;

- 1445-1480: institution des grandes foires en Bas Poitou, à Niort, Fontenay, etc.

 

page 70

On a vu que l'arrivée des Tziganes en France coïncidait avec le début de l'organisation des Gueux. Il est difficile de saisir dans quelle mesure exacte les premiers ont collaboré à cette entreprise d'ampleur nationale. De l'avis de plusieurs historiens, les Tziganes auraient fait "bande à part". Cette opinion n'empêche pas ses auteurs de ranger automatiquement les "Bohémiens" parmi les "classes dangereuses", selon l'expression en faveur dans les cours de sociologie.[...]

page 71

[...]
Personne, je crois, ne s'est encore demandé si François Villon, notre poète truand, avait connu les Tziganes. C'est pourtant fort plausible.

[...]
D'autre part, Villon chante dans sa Ballade des Femmes de Paris

 

...Et sont très bonnes caquetières
Allemandes et Pruciennes

Soient Grecques Egiptiennes

De hongrie ou d'autres pays

Espagnolles ou Cathelennes

Ils n'est bon bec que de Paris

 

J'ai supprimé, dans cette strophe, toute ponctuation. pour la bonne raison que, sur le manuscrit de la Bibliothèque Royale de Stockholm, elle n'existe pas. Or, tout est dans la virgule que les éditeurs postérieurs placent ordinairement après le mot "egipciennes", ce qui, à mon avis, fausse le sens. C'est "Egiptiennes De hongrie ou d'autres pays" qu'il faut lire.[...]

[...] Il paraît donc probable que Villon ait connu les Tziganes et que, le premier en France, il les ait chantés.[...]

 

Tziganes et répression. page 83

 

En France comme dans le reste de l'Europe, hors des Balkans, les Tziganes sont assez mal vus dès le début de leur séjour. On se souvient qu'à Paris le premier geste de l'évêque fut, en 1427, de les excommunier et de les chasser.

[...]

La première répression officielle, en France, date de 1539. Le parlement de Paris rend contre les Tziganes un arrêté d'expulsion. En 1560, les états généraux d'Orléans enjoignent "à tous imposteurs connus sous le nom de Bohémiens ou Egyptiens de vider le royaume à peine de galère".

Il est évident que ces arrêts, comme la plupart de ceux qui suivront, visent les Tziganes en tant que gueux et vagabonds, non en tant que minorité raciales. Ces édits ne font que poursuivre les tentatives d'"assainissement social" entreprises depuis le Moyen Âge. Le vagabondage, c'est à dire l'errance sans domicile ni profession reconnus, était devenu officiellement un délit en 1350. [...]

En 1607, Henry IV renouvelle l'arrêté d'expulsion pris contre les Bohémiens...

 

Sous Louis XIII, le parlement réitère son édit de 1539, en précisant que les tziganes auront un délais de deux mois pour quitter la France, de deux heures pour sortir de Paris.

 

En 1660, Louis XIV promulgue une ordonnance réglementant le port d'armes "afin que les Étranger et Forains qui viennent de la campagne avec armes à feu n'en puisse abuser...". Afin surtout que "la campagne soit en sûreté et les grand chemins rendus libres et assuré pour la liberté du commerce et des voyageurs", il ordonne " à ceux qui s'appellent Bohémiens ou Égyptiens, ou autre de leur suite, de vider dans un mois le Royaume , à peine des galères ou autre punition corporelle".

Le même Louis XIV dut alors, en 1682,  publier une déclaration visant spécialement les Tziganes, et c'est la première fois que ceux-ci font, en France, l'objet de poursuites en tant que minorité.

 

  On peut ajouter à la liste du livre de JPC ( qu'il pourra mettre à jour dans une prochaine ré édition...)

En 2010, une ordonnance du Président de la République Française, Nicolas Sarkozy, ordonne le démantèlement de camps de Roms ( ou gens du voyage, ou Bohémiens, ou Tziganes, ou Égyptiens) et de leur expulsion du Royaume manu militari...

 



On voit donc que Nicolas Sarkozy n'est pas en reste, puisqu'on peut l'ajouter à cette liste non exhaustive qu'est la répression contre les gens du voyage, ou quelque soit le nom qu'on veuille bien leur donner:

 

 

J'encourage dès à présent le lecteur àse procurer le livre de JPC afin d'en apprendre un peu plus sur ce peuple et sur ce qu'il endure depuis plusieurs siècles.

On a peur que de ce que l'on ne connaît pas, en découvrant leur histoire, on a un autre regard sur ceux que les imbéciles appellent les voleurs de poules.

 

J'invite le gouvernement et Mr le Président de la République à se le procurer également, ça leur permettra de s'apercevoir que leur politique n'est pas nouvelle et qu'elle reste dans la continuité de l'histoire depuis 1427, celle du rejet, de la répression et du tout sécuritaire...

 

C'est un ouvrage qui date de 1961, mais il est "très d'actualité", comme on dit...

 



LIENS




 







http://l.liberation.fr/img/content/lg_libe.gif

L'ONU demande à la France d'«éviter» les renvois collectifs de Roms

«Jamais le président de la République n’a stigmatisé une minorité en fonction de son origine. Jamais nous n’accepterons qu’une minorité soit sanctionnée pour ce qu’elle est»




http://www.lexpress.fr/imgstat/logo_lexpress.gif

"Gens du voyage": quand la droite dérape

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/gens-du-voyage-quand-la-droite-derape_909172.html






Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Roms

Rom (ou Rrom, féminin R(r)oma, pluriel R(r)omané) est un endonyme signifiant « être humain ». Ce terme a été adopté par l'Union romani internationale (IRU) et les Nations unies pour désigner un ensemble de populations, ayant en commun une origine indienne , dont les langues initiales sont originaires du nord-ouest du sous-continent indien  et constituant des minorités connues sous de nombreux exonymes vivant entre l'Inde et l'Atlantique ainsi que sur le continent américain.

En Europe, ils forment la minorité « la plus importante en termes numériques ».

En français, on peut désigner les Roms par d'autres mots, comme ceux de Gitans, de Tsiganes (ou Tziganes), de Manouches, de Romanichels, de Bohémiens, de Sintis .

 

 

 

 

 



La culture Rom c'est ça aussi Am Ketenes Swing

 

 



Cliquez sur le gramophone pour écouter:

- Bossa Cantique

- Hans che's swing
- T Djaial
- Noto Swing Live

- Nature boy manouche

 




 

 

 

The Road of the Gypsies
 

Entête blog2

 

  http://the-road-of-the-gypsies.over-blog.com/article-combattre-les-prejuges-sur-les-tziganes-45991895.html

 

 

 

 









http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/6f/Porajmos.jpg
Arrivée de Roms au camp de Belzec

 

 

 

http://img.over-blog.com/300x242/3/61/54/70/Roms6.jpg

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 02:30


Fichier:Azadi1.jpg


Téhéran (en persan : تهران, TehrānPrononciation du titre dans sa version originale), prononcé tʰehˈɾɒn (API), est la capitale de l'Iran. Située au nord du pays, au pied des monts Alborz, la ville donne son nom à la province dont elle est également la capitale. Téhéran a vu sa population multipliée par quarante depuis qu'elle est devenue la capitale suite au changement de dynastie de 1786, soit 7 705 036 habitants en 2006, tandis que l'agglomération regroupe 13 500 000 habitants en 2008. La ville possède un métro (4 lignes en 2008) et un dense réseau autoroutier.

Cette croissance très importante de Téhéran est principalement due à l'amélioration des conditions de vie ainsi qu'à l'attraction exercée sur les habitants des provinces. Elle a connu une forte accélération à partir de 1974, suite à la forte hausse du prix du pétrole lors du premier choc pétrolier. Les banlieues de la ville ont alors cru très rapidement ; finalement la pression immobilière a eu raison de la politique de développement urbain fixée en 1969.

Téhéran accueille près de la moitié de l'activité industrielle du pays : industrie automobile, équipements électriques et électroniques, armement, textiles, sucre, ciment et produits chimiques. La ville et son bazar sont le pôle de commercialisation des tapis et meubles produits dans l'ensemble du pays.


Fichier:Panorama 1.jpgPanorama de la ville


Étymologie du nom de la ville  

L'origine du nom de Téhéran est encore discutée, et plusieurs interprétations sont disponibles. Une des étymologies populaires est que le nom de la ville viendrait de Tah + rān, qui signifie « celui qui chasse ou qui pousse (les gens) » ou « qui creuse » . Pour le Général Albert Houtum-Schindler, il s'agit d'une dérivation du terme Tir-ān, basé sur l'élément Tir. Cet élément a le sens de « plaine, plain désertique », qui est rapproché de Shemrān par Schindler  . L'historien et linguiste Ahmad Kasravi a la même idée et oppose Tahrān, « endroit chaud » à Shemrān, « endroit froid » . L'orientaliste Vladimir Minorsky propose de son côté une autre explication en se fondant sur la signification de tah qui signifie « fond, profondeur » dans des dialectes iraniens, qui serait associé au nom de la ville de Ray, ce qui voudrait dire que Téhéran signifie « qui est derrière Ray » . Xavier de Planhol, professeur émérite de géographie, souligne dans l'Encyclopædia Iranica que ces propositions semblent conjecturelles et qu'il est vain de chercher l'origine du nom de la ville. Même l'orthographe de son nom a changé, puisque avant le XXe siècle, Téhéran s'écrivait avec un alors qu'elle s'écrit maintenant avec , qui est censé mieux représenter la prononciation de ses habitants.

Carte de Téhéran en 1996.

Situation et site


Téhéran est située dans une plaine qui descend en pente vers le Sud au pied des monts Alborz. La ville a une altitude de 1 100 m au Sud et 1 200 m au centre à 1 700 au Nord. La ville et ses banlieues couvrent une superficie de 86 500 ha.

La fondation de la ville s'est initialement circonscrite à la limite de deux zones qui ont les caractéristiques des plaines : la zone haute est composée de graviers grossiers et perméables, et la zone basse est composée de dépôts alluviaux plus fins et plus imperméables. La zone où est construite Téhéran fait la transition entre le désert stérile (kavir) et la chaine montagneuse de l'Alborz.

La ville ne dispose pas de très importantes ressources en eau. Elle est située à égale distance de deux importants bassins hydrographiques qui collectent les eaux qui viennent des montagnes situées en amont. Ces deux bassins sont celui de Karaj à l'ouest et celui du Jājerud, à une trentaine de kilomètres à l'est, qui alimente Varamin et les villages environnants. Entre les zones urbaines de Karaj et Varamin, il n'y avait dans le passé qu'une seule ville importante, Ray, qui se trouvait à la jonction des routes entre les deux bassins.

Les quartiers Nord de la ville, situés en hauteur sur les contreforts de l'Elbourz, sont moins pollués et un peu plus frais en été. Ce sont les quartiers résidentiels de la population aisée de la capitale. La majorité des ambassades étrangères s'y trouvent ainsi que le palais et le parc de l'ex-Chah. Vers le Sud, en contrebas, et vers le désert, sont les quartiers plus populaires et industriels. C'est à l'extrême Sud de l'actuelle agglomération que se trouve le site de Ray (Rhagès). Ray a longtemps été la capitale régionale et est le lieu de naissance du calife abbasside Hârûn ar-Rachîd en 766.

La ville étant au pied des montagnes, une télécabine relie la sortie Nord de l'agglomération au mont Tochal à 3 966 m. Plus à l'Est et à 50 km du centre de Téhéran se trouve le mont Damâvand dont le cône garde quelques traces de neige jusqu'en juillet et culmine à 5 671 m.

 

Origines

Téhéran était jadis un village situé à sept ou huit kilomètres de la grande ville historique de Ray. C’était l'un des premiers villages du Nord de cette ville dont les habitants se réfugiaient à Shemiran, Qasran et dans les piémonts de l’Elbourz afin de fuir la chaleur du Sud désertique. Des traces de peuplement datant du néolithique et même de périodes antérieures ont été découvertes sur le site de Téhéran et à Ray (comme le site de Cheshm-e Ali, situé dans le centre de Ray).

L'histoire de Téhéran est mieux connue à partir du moment où son nom est mentionné des écrits historiques, comme ceux de Yāqut, qui mentionne la ville en 1220 . Les écrits de Zakariyā Mohammad Qazvini, datant de 1275, permettent de mieux connaître la ville à cette époque. Tous deux la décrivent comme étant une « ville commerciale » (qurā) voire une « ville commerciale importante » (qariyaton kabiraton), divisée en douze quartiers (mahaleh). Qazvini ajoute que chaque quartier est dirigé par un ancien . Selon lui, les anciens se faisaient la guerre et les habitants hésitaient à aller dans un autre quartier que le leur . À cette époque, la ville possède une physionomie particulière qui frappe ces deux auteurs. En effet, l'habitat troglodyte ou semi-troglodyte est courant dans Téhéran, offrant ainsi aux habitants un refuge contre l'insécurité régnant dans la ville. Ce type d'habitat se retrouve aussi dans le Nord de l'Iran afin de combattre les rigueurs de l'hiver .

L'économie de la ville à cette époque est basée sur le commerce de fruits et légumes qui poussent dans les jardins de la ville, alimentés par les cours d'eau en provenance de l'Alborz et des systèmes d'irrigation traditionnels (comme le qanat et le kariz).



Émergence des fonctions urbaines

Téhéran commence à prendre plus d'importance après la destruction de Rhagès (Ray) par les Mongols en 1228. Téhéran souffre aussi de l'invasion mongole, mais le déclin de Ray pousse ses habitants à venir s'installer à Téhéran qui offrait plus de commodités avec ses jardins et ses canaux d'irrigation. En 1340, Hamd-Allah Mostawfi décrit

Téhéran comme une « petite ville importante », mais pas aussi peuplée qu'auparavant . Au XIVe siècle, c'est Varamin qui est la ville la plus importante de la province mongole, composée de quatre départements, dont celui de Téhéran. Ray faisant à cette époque partie du district de Téhéran, et la prééminence de Téhéran sur Ray semble dater de cette époque.

Don Ruy Gonzáles de Clavijo, un ambassadeur castillan, est probablement le premier Européen à visiter Téhéran, s'y arrêtant en juillet 1404, lors d'un voyage vers Samarcande (aujourd'hui en Ouzbékistan et qui était alors la capitale mongole). Il décrit Téhéran comme une grande ville (gran ciudad), équipée d'une résidence royale (posada). Ray est décrite comme une ville abandonnée (agora deshabitada). La résidence royale est une résidence Timouride, et il apparaît que le palais a été construit au Nord de Téhéran . Le site exact de la ville Timouride peut être reconstitué d'après l'emplacement de certains Imamzadehs : la limite Sud de la ville était à cette époque à l'Imamzadeh Sayyed Esma'il (construit avant 1481 et actuellement le plus vieux monument de la ville, situé dans le quartier de Chaleh Meydān), et la limite Nord-Ouest était le palais Timouride, situé à l'emplacement actuel du Palais du Golestan.

À partir de la période Timouride, la ville de Téhéran se développe vers le Nord, à la recherche d'air et d'eau plus purs. Ce mouvement profond est depuis cette époque une constante du développement historique de Téhéran, tendance qui a façonné la géographie sociale de la ville. C'est également à partir de cette époque que Téhéran acquiert toutes les principales fonctions urbaines.



Pour en savoir plus!...





LIENS







http://en.tehran.ir/Portals/25/Skins/MT-en/MT-en-Header-87SP.jpg
http://en.tehran.ir/Portals/25/Skins/MT-en/MT-en-HeaderName-SacredDefenceWeek.jpg

site officiel de la ville de TEHRAN




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Le Musée national d'Iran




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Voir la bande annonce

Synopsis : Ibrahim a quitté sa province et sa famille pour tenter sa chance à Téhéran. Mais dans cette jungle urbaine où tout se vend, tout s'achète, le rêve peut rapidement virer au cauchemar. Mêlé à un trafic de nouveaux-nés, Ibrahim plonge dans les bas-fonds de la ville, là où cohabitent prostituées, mendiants et mafieux en tout genre.




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La Revue de Téhéran
Mensuel iranien consacré à la culture et aux traditions iraniennes en langue française

Créé en octobre 2005, la Revue de Téhéran est à l’heure actuelle le seul magazine iranien en langue française. Il connaît aujourd’hui une large diffusion au sein de l’Iran et compte également de nombreux abonnés en France et dans plusieurs pays francophones. Sa direction est placée sous l’égide de la Fondation Ettelaat, qui, depuis sa création en 1934, n’a cessé d’éditer, outre son quotidien du même nom, de nombreuses publications scientifiques, culturelles, ou consacrées aux sciences humaines. Il s’adresse à la fois à un public français et iranien francophone, et vise à faire connaître et à approfondir certains aspects historiques, philosophiques, ou sociaux de la culture iranienne. Il traite également de la littérature et aborde certains grands débats sociopolitiques iraniens et français actuels. Le but de cette Revue est non seulement de faire connaître davantage les multiples richesses de l’Iran et de participer ainsi, même modestement, au “dialogue des civilisations”, mais également de contribuer à la promotion de la langue française en Iran et dans tous les pays distribuant notre magazine. Elle vise de plus à favoriser la recherche comparée sur des thèmes communs à ces deux cultures, et à ouvrir de nouveaux domaines d’études et de coopération entre l’Iran et la France. Nous opérons également une sélection attentive de nos contributeurs, universitaires spécialisés dans un domaine de recherche particulier et ayant en commun une parfaite maîtrise de la langue française.


La Revue de Téhéran, c'est ici

http://www.teheran.ir/local/cache-vignettes/L151xH448/601-3-1137c.jpgLoi de Hammurabi,
Découverte à Suse, Iran


Dans un prochain article nous parlerons de l'histoire de Mésopotamie et du reste...





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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 02:31

 

J'ai la passion des vieux gréments, et celui-ci en en est un très beau...






Fichier:Belem 001.jpg
Le Belem à quai à Bordeaux






Le Belem (1896) est le dernier trois-mâts barque français, le plus ancien trois-mâts en Europe en état de navigation et le second plus grand voilier restant en France.  Construit dans ce pays, utilisé notamment dans les Antilles, puis tour à tour anglais, italien puis à nouveau français, cet ancien voilier de charge, plusieurs fois transformé, motorisé et rebaptisé, pour divers usages (croisière de luxe et navire-école), fut finalement déniché par hasard à Venise par un amateur nostalgique dans un piteux état à la fin des années 1970. Racheté grâce à l'appui d'une grande banque française qui finance la fondation qui entreprend sa restauration, il est aujourd'hui reconverti dans le cabotage, offre des stages d'initiation et de découverte aux passionnés et apparaît dans les grands rassemblements de gréements traditionnels.

Le Belem fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 27 février 1984 .


Les débuts et le transport du cacao

 

Lancé le 10 juin 1896, seulement 7 mois après sa commande aux chantiers Dubigeon de Nantes par la Compagnie nantaise Denis Crouan et Fils spécialisée dans le transport du cacao pour le compte des chocolateries Menier , il est affecté à la flotte des « Antillais » et peut transporter jusqu'à 675 tonnes de fret.

Son premier voyage, sous les ordres du capitaine Lemerle, surnommé le merle noir, fut un demi-succès, un incendie à l'approche des côtes d'Amérique du Sud ayant détruit une partie de la cargaison. Bon marcheur, ce voilier de petit tonnage, comparé à la flotte des voiliers cap-horniers de l'époque, n'effectuera pas moins de 33 campagnes jusqu'à sa retraite commerciale en 1914  .

Ces campagnes se feront principalement en direction de Belém, port situé sur la rive sud du bras méridional de l'embouchure du fleuve Amazone. Mais le Belem connaîtra bien d'autres destinations, telles que Montevideo en Uruguay, ou la Martinique aux Antilles d'où il échappera de peu à la colère de la montagne Pelée en 1902 . En effet, l'entrée du port lui est refusée par manque de place, et il doit aller mouiller à l'autre bout de l'île, ce qui le sauvera. C'est d'ailleurs le Belem qui secourra les trois rescapés de la catastrophe.

L'équipage est alors composé de seulement 13 hommes dont les conditions de vie à bord sont rudes. En effet, il faut manier plus de 1 000 m2 de voiles. Le gréement est alors celui d'un trois-mâts barque, la brigantine triangulaire ne portant curieusement pas de vergue. Mâts et espars sont en bois, cordages en chanvre et voiles en coton.




Yacht de plaisance puis navire-école



L'expansion des bateaux à vapeur, plus fiables et plus réguliers pour la navigation commerciale, rend le Belem obsolète. Le 11 février 1914, il est racheté pour 3 000 Livres sterling par le Duc de Westminster à des fins de yachting. Le Belem entame une nouvelle vie en tant que luxueux navire de croisière. À cette époque, il est profondément transformé pour assurer le confort du propriétaire et de ses invités.

La cale est transformée en cabines confortables et l'on peut accéder, par un escalier à double révolution, à un salon vitré, décoré en acajou de Cuba et monté sur le pont. Ceci imposera malheureusement que les basses voiles, très puissantes auparavant, soient retaillées. Les bas-mâts sont changés pour des tubes d'acier. On le dote aussi de 2 moteurs suédois Bollinder de 250 ch dont l'échappement se fait au travers du mât d'artimon, devenu creux. Du coup, avec la réduction de moitié de la grand-voile et de la misaine, la traînée hydraulique provoquée par les deux grosses hélices quadripales d'1,20 mètre de diamètre et l'augmentation du fardage (salon de pont et dunette surélevés) ont lourdement obéré ses très bonnes capacités nautiques à la voile. Il a pratiquement perdu 2 nœuds de vitesse ne remonte quasiment plus au vent ! En contre-partie, il peut naviguer par tous les temps et manœuvrer seul dans tous les ports du monde, ce qui correspond bien aux attentes de son nouveau propriétaire.

Le beaupré, en acier depuis son origine, a été aussi raccourci, ramenant le centre de poussée vélique vers l'arrière et le rendant un peu plus ardent. Du coup, avec le gréement qu'il possède de nos jours, il ne peut pas porter toute sa brigantine aux allures de près sans le déséquilibrer, ce qui limite aussi la puissance de son gréement. Cependant, dépasser les 60 mètres de longueur hors-tout pouvant avoir des conséquences financières importantes en termes de redevances portuaires, le rallongement de cet espar afin de porter un ou deux focs supplémentaires n'est pas envisageable.

http://commerce.sage.com/PLISSON/upload/items/fra/304_01_002_0_zoom.jpg

Racheté en 1921 par Sir Arthur Ernest Guinness, il est rebaptisé Fantôme II. À dater de cette époque, le Belem va beaucoup naviguer, effectuant de très longs voyages. Cependant, même s'il a fait le tour du monde par les canaux de Panama et de Suez, il n'a jamais passé le cap Horn. Ces voyages cesseront en 1939, avec la mort de Sir Guinness et le début de la Seconde Guerre mondiale. Le Belem trouve alors refuge à l'Île de Wight où il sera miraculeusement épargné par les bombardements mais son gréement subira de grosses avaries. Il servira de base à une unité des Forces navales françaises libres.

Il appareille en 1952 pour Venise où son nouvel acquéreur, la fondation Cini, en fait un navire-école. Il est rebaptisé une fois de plus : Giorgio Cini. Ré-armé avec un dortoir dans l'entrepont, le gréement devient celui d'un trois-mâts goélette, plus facile à manœuvrer.

En 1972, les carabiniers le rachètent pour la lire symbolique car ils souhaitaient se doter d'un navire-école. Il est re-motorisé avec 2 moteurs Fiat de 300 ch mais sa nouvelle carrière fut courte. Le manque d'entretien pendant les années de guerre ne lui ont pas laissé fière allure et, rapidement, il est jugé trop vétuste pour emmener des cadets en mer. Les chantiers navals de Venise le remettent plus ou moins en état de naviguer, le gréement est remonté comme à l'origine en trois-mâts barque (le grand mât reprend son phare carré).

En 1976 et toujours pour une lire symbolique, les militaires cèdent le trois mâts à un chantier vénitien qui, après une toilette sommaire, le propose à la vente.


Retour sous pavillon français


Fichier:Belem detail 001.jpg

Détail d'ornementation de la poupe du Belem.

C'est par hasard qu'un passionné de gréements traditionnels, le docteur Gosse, le retrouve. Grâce à une association (l'ASCANF), la Caisse d'épargne rachète le dernier grand voilier en acier français afin de le ramener dans son pays d'origine. Le 17 septembre 1979, le Belem arrive à Brest remorqué par un bâtiment de la Marine nationale, l'Éléphant.

En 1980, le Belem est donné à la fondation Belem créée la même année (et reconnue depuis d'utilité publique). Afin de sensibiliser l'opinion et de récolter des fonds pour sa réhabilitation, il est amarré à Paris, près de la tour Eiffel et est en grande partie restauré à cet endroit. Son gréement a été remis en état dans le souci de respecter l'aspect d'origine. On lui reproche cependant son beaupré trop court.

En 1984, le Belem est classé monument historique, deux ans après l'autre grand voilier français, le Duchesse Anne qui, lui, ne navigue plus.

En 1986, il effectue son voyage inaugural à New York à l'occasion du centenaire de la statue de la Liberté.

Depuis, le Belem a entamé une nouvelle carrière de représentant de la marine à voile. Il prend à son bord des stagiaires de tous âges pour leur faire découvrir la navigation traditionnelle au moyen de stages de 2 à 10 jours. Outre l'équipage de 16 hommes (capitaine et cook compris) il peut emmener jusqu'à 48 stagiaires répartis en 4 groupes. Dans le cadre de la mission assignée à la Fondation Belem, il fait ainsi du cabotage le long des côtes françaises et européennes et quelques voyages en Atlantique grâce au mécénat du Groupe Caisse d'épargne qui soutient la fondation. Il participe aussi aux rassemblements internationaux de grands voiliers.


Image




A partir de 2005, il est affrété, comme le Kathleen & May et l' Étoile de France, par la Compagnie de Transport Maritime à la Voile (CTMV) , jeune compagnie maritime française spécialisée dans le transport de vins et spiritueux en bouteille.

En 2008, le Belem quitte La Rochelle le 8 mai pour faire son arrivée à Québec le 2 juillet, voyage commémorant le voyage de Samuel de Champlain en 1608 et faisant partie intégrante des festivités entourant le 400e anniversaire de la ville de Québec.

Le 13 mai 2009 a vu Rabat accueillir le Belem à l'occasion du Festival Mawazine, et aussi pour l'inauguration du quai d'honneur de la ville, après une escale à Tanger.

 

  Fichier:Белем1.jpg

Lire sur Wikipedia





FAIRE UN STAGE A BORD DU BELEM

Les stages se déroulent d'avril à fin septembre et sont d'une durée de 2 à 10 jours. Ils permettent à tous (à partir de 14 ans) de participer aux manœuvres selon leurs compétences, accompagnés par l'équipage des 16 marins professionnels.
 
Embarquer pour un stage sur le Belem c'est acquérir le sens marin en s'initiant à toutes les disciplines du bord : barre, matelotage, ascension dans la mâture pour ceux qui le souhaitent (munis d'un harnais de sécurité), navigation de jour comme de nuit, manœuvres des voiles et des quelques deux cents bouts du gréement courant, sécurité et tâches de la vie quotidienne à bord du navire.
 
Les stagiaires sont logés en couchettes individuelles (bannettes). A leur disposition : des douches et toilettes (hommes et femmes) récemment rénovées qui s'harmonisent parfaitement aux boiseries du navire. Dans la batterie (salle à manger), les repas se prennent autour de la grande table où sont servis en toute convivialité les plats de qualité élaborés par les deux cuisiniers du bord.
 
Participer à un stage à bord du Trois-mâts Belem c'est renouer avec les traditions et savoir-faire de la grande marine à voile d'autrefois dont le Belem est un exceptionnel témoin : c'est donc une expérience unique. Plus que centenaire, le Belem n'est pas un simple musée, c'est un lieu de vie et de découverte stimulant l'imagination et apportant à chacun une expérience irremplaçable.


www.fondationbelem.com






 






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