Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 janvier 2010 5 01 /01 /janvier /2010 11:26












Fichier:Compay Segundo by David Shankbone.jpg

Compay Segundo, Hotel Nacional de Cuba

http://fr.wikipedia.org/wiki/Compay_Segundo










Chan-chan


Paroles et Musique: Compay Segundo   1996
note: Bande originale du film "Buena Vista Social Club".


 
De Alto Cedro voy para Marcané
Llego a Cueto voy para Mayarí

De Alto Cedro voy para Marcané
Llego a Cueto voy para Mayarí

De Alto Cedro voy para Marcané
Llego a Cueto voy para Mayarí

El cariño que te tengo
Yo no lo puedo negar
Se me sale la babita
Yo no lo puedo evitar.

Cuando Juanita y Chan Chan
En el mar cernían arena
Como sacudia el «jibe»
A Chan Chan le daba pena.

Limpia el camino de paja
Que yo me quiero sentar
En aquel tronco que veo
Y asi no puedo llegar.


De Alto Cedro voy para Marcané
Llego aCueto voy para Mayarí

De Alto Cedro voy para Marcané
Llego a Cueto voy para Mayarí

De Alto Cedro voy para Marcané
Llego a Cueto voy para Mayarí





Máximo Francisco Repilado Muñoz alias Compay Segundo




Biographie 

De son vrai nom Máximo Francisco Repilado Muñoz, il est né à Siboney, au bord de la mer, près de Santiago de Cuba où il grandit ensuite. Son père était employé par la compagnie des mines comme conducteur de locomotive.

Il apprend à jouer très jeune du tres et de la guitare avec ses frères. À l'âge de 14 ans, il reçoit des leçons de solfègeclarinettiste dans la fanfare municipale de Santiago de Cuba. Il joue également des bongos. avant d'être intégré comme

A quinze ans, il compose sa première chanson : « Yo vengo aquí ». Il devient un chansonnier, musicien et chanteur bien connu des aficionados de son cubain.

Il a inventé l'armónico, une sorte de guitare à sept cordes, dérivé du tres.

En 1934, Ñico Saquito, célèbre musicien de l'époque, le remarque et lui demande de se joindre à son Cuarteto, avec lequel il part pour La Havane.

En 1936, il part au Mexique comme membre du Cuarteto Hatuey, emmené par Evelio Machin (frère du chanteur Antonio Machin). Il y reste six mois et enregistre ses premiers 78 tours . À son retour, Francisco Repilado enregistre pour la firme RCA-Victor, avec le Trío Cuba.

En 1940, Miguel Matamoros, originaire lui aussi de Santiago, engage Francisco Repilado dans son groupe, comme clarinettiste.

Maniant avec la même virtuosité le son et l'humour dans une veine proche du Trio Matamoros, il acquiert une renommée durable à Cuba et dans tout le monde hispanophone aux côtés de Lorenzo Hierrezuelo dans le duo Los Compadres entre 1942 et 1955.

Hierrezuelo fait la voix principale et la guitare d'accompagnement, Repilado fait la seconde voix d'où le surnom de Compay Segundo (compère second) et la guitare soliste avec son armónico. L'émission de radio quotidienne de Los Compadres est écoutée dans toute l'île, et même dans la voisine République Dominicaine. Leur style où les proverbes, les traits d'humour, et les allusions gaillardes dominent les rend populaires auprès des gens humbles, dans les campagnes comme dans les villes. Los Compadres permet aussi à Repilado de populariser ses compositions : la mélodramatique Huellas del pasado, la sentimentale Macusa, inspirée par un amour de jeunesse, ou l'ironique 'Vicenta.

En 1955, une brouille met fin à la collaboration entre les deux hommes. Lorenzo Hierrezuelo appelle à ses cotés son frère cadet Reynaldo et les Compadres poursuivront leur carrière jusqu'au milieu des années 80. Compay, de son côté, prend du recul avec la musique et retrouve son emploi de "tabaquero" (fabriquant de cigares) .

En 1970, l'année de sa retraite, Compay reprend la musique et "el armónico", réunit un groupe de musiciens, et entre de nouveau au studio afin d'enregistrer un disque. Il retourne un temps à Santiago ou il crée le Cuarteto Daiquiri, et joue avec le fameux Cuarteto Patria.

En 1988, il participe au festival organisé par le Smithsonian Institute de Washington et le musicologue cubain Danilo Orozco, en tant qu'invité spécial du Cuarteto Patria (qu'il rejoindra à l'invitation d'Eliades Ochoa), et interprète pour la première fois « Chan Chan » qui devient vite un classique du son cubain.

En 1992, il enregistre 3 titres en duo avec Pablo Milanés, le plus célèbre chanteur cubain de la Nueva Trova, sur l'album de ce dernier, Años III (Egrem).

En 1994 il parcourt l'Europe avec son quartet « Compay Segundo y sus Muchachos » avec Benito Suárez (guitare), Hugo Garzón (chanteur et maracas) et son fils Salvador Repilado (contrebasse). Il participe à la rencontre "Flamenco y Son cubano" à Séville au mois de juillet puis enregistre un CD aux Canaries.

En 1995 il fait sa première tournée en France et en Belgique et enregistre à Madrid son Antologia, un double CD avec 34 chansons, écrites pendant la période allant de 1922 et 1994.

Ses albums Yo Vengo Aquí (1996) et Calle salud (1999) seront disque d'or.

En 1997, la sortie de l'album Buena Vista Social Club produit par Ry Cooder (accompagné d'un documentaire de Wim Wenders en 1999) révèle mondialement sa personnalité attachante et son talent. Il joue des congas aussi.

Le 18 novembre 1997, à l'occasion de ses 90 ans, il reçut la Orden Félix Varela, plus haute distinction honorifique du monde des arts à Cuba.

Il disait souvent qu'il vivrait jusqu'à l'âge de 115 ans, en fumant un puro (cigare) par jour mais il meurt à l'âge de seulement 95 ans, à La Havane. Il est enterré au cimetière de Santiago de Cuba.






http://www.montunocubano.com/Tumbao/images/Artistes/Compay%20segundo/muchachos.jpg

Salvador REPILADO , contrebasse ;
 Benito SUAREZ , troisième voix et guitare ;
Julio FERNÁNDEZ , première voix et maracas .






http://www.montunocubano.com/Tumbao/images/Artistes/Compay%20segundo/buenavista.jpg




















LIENS

http://www.montunocubano.com/Tumbao/biographies/repilado,%20francisco.htm





http://www.amazon.fr/Compay-Segundo/e/B000AP7GPW




Francisco Repilado ''Compay Segundo'', Santiago de Cuba, 1907

Francisco Repilado ''Compay Segundo''  Máximo Francisco Repilado Muñoz, with the nickname of Compay Segundo, was born in Siboney, Santiago de Cuba, on November 18, 1907.
Tresero. Musician of a large trajectory and composer having more than one hundred musical creations highlighting sones like Sarandonga, La Calabaza and Saludo Compay. Self-taught on tres and guitar, he created a new instrument of strings that he named ''El Armonico''. Some of his musical compositions, sones and guarachas are characterized by an imaginative content and high sense of humour.

He was clarinetist of the Municipal Band of Santiago de Cuba and the Municipal Band of Havana City, among others. Around of the 30 decade, he travelled to Mexico with Hatuey Quartet to participate in two films: Mexico Lindo and Tierra Brava, he recorded two disks with RCA Victor and was member of Cubanacán Quartet and Cuba Star Quintet, the latest conducted by Ñico Saquito. On the 40s, he integrated Matamoros Conjunto, where he had the priviledge of working with the remarkable musician Benny Moré. In 1942, he created Los Compadres Duo together with Lorenzo Hierrezuelo, outstanding exponent of the Cuban music, he remained there until 1953, then he assumed the nickname Compay Segundo achieving great recognition in his country and abroad.

On the 80s, he formed the musical group ''Compay Segundo y sus muchachos'' and they started presentations on cities of United States, such as Miami and Washington DC, travelling to Guadalupe and Trinidad Tobago achieving great popularity.

He has made presentations on cities of United States like Miami and Washington DC, he was a special guest of this last city in the Festival of American Traditional Cultures, sponsored by the Smithsonian Institute. He has been touring also to Spain, England, Switzerland, Italy and France..

Despite his ample artistic career, is just in 1994, having 87 years old, that Compay Segundo started to be acclaimed by the European public and in 1997, he became the most popular sonero in Cuba with his Chan Chan. In the same year, together with other remarkable Cuban musicians was bestowed with a Grammy Award for the record Buenavista Social Club.

On April, 2002, he shared the scene at Palace of Congress in Paris, France with the luminary sonero Adalberto Alvarez in an homage concert for the cuban contribution on the 20th anniversary of Radio Latina`s foundation. In this same year, he was declared as Illustrious Son on Niza.






(Nombre artístico de Máximo Francisco Repilado Muñoz; Siboney, 1907 - La Habana, 2003) Músico cubano. Compay Segundo nació el 18 de noviembre de 1907 en Siboney, Santiago de Cuba, en la costa oriental de la isla, en una familia de humildes campesinos. De su abuela, una esclava liberta que vivió ciento quince años, heredó el hábito de fumar y seguramente su propia longevidad.

Era pequeño aún cuando aprendió el oficio de torcedor de tabaco y empezó a trabajar en la fábrica de habanos Montecristo para ayudar en su casa, aunque esto no le impidió empezar a tocar «de oído» la guitarra y el tres cubano y a partir de ambos instrumentos inventar uno nuevo, el armónico, una guitarra de siete cuerdas, una de las cuales repite la nota sol.

Pero esto ocurrió ya en Santiago, adonde se mudó la familia en 1916, cuando su padre fue despedido del ferrocarril. Aunque allí empezó a ganarse la vida como barbero, él, al igual que cuatro de sus siete hermanos, sabía que lo suyo era la música.

Vestía aún pantalones cortos cuando se unió a otros niños del lugar para formar el sexteto Los Seis Ases. Al mismo tiempo, fue a clases de solfeo con Noemí Toro, una joven mandolinista y violinista hija del director de la escuela primaria a la que asistía, y cuando ésta le comunicó que ya podía tocar un instrumento, escogió el clarinete, que compró a un aficionado al que pagó armando tabaco en un chinchal de su propiedad.


Compay Segundo

Estudió luego con el maestro Enrique Bueno y, con quince años, consiguió ingresar en la Banda Municipal de Santiago de Cuba como clarinetista. Esta actividad, que le aseguraba un sueldo, le permitía en su tiempo libre cantar y empezar a componer sones. Su primera composición, el tema Yo vengo aquí, dedicada a una muchacha de la que se había enamorado, data precisamente de 1922, época en que empezó a relacionarse con grandes cantantes como Sindo Garay y Ñico Saquito.

Al despuntar los años treinta integraba el Cuarteto Cuba-nacán, modesta pero efectiva plataforma de lanzamiento que lo llevó después a trabajar con el quinteto Cuban Stars -que dirigía Ñico Saquito-, con el que en 1934 se fue a La Habana, y allí, tras dos temporadas como clarinetista en la Banda de Bomberos de Regla, formó en 1938 el Cuarteto Hatuey con Lorenzo Hierrezuelo, Marcelino Guerra Rapindey y Evelio Machín, hermano de Antonio Machín.

Con ellos vivió una época propicia que los llevó a México, y allí a participar incluso en el cine, en películas como Tierra brava y México lindo y querido. A su regreso sumó sus actuaciones como clarinetista en el famoso trío liderado por Miguel Matamoros en la etapa en que cantaba el mítico Benny Moré. Pero aún tuvo que esperar para que se produjera el gran momento de su carrera...

El dúo Los Compadres

En 1949 creó, junto con un compañero del Hatuey, su amigo Lorenzo Hierrezuelo, guitarrista de Siboney, el dúo Los Compadres, nacido con el propósito de rescatar la música de «monte adentro», los sones de su tierra oriental. Fue entonces cuando recibió su apodo, ya que a Hierrezuelo se lo conocía como Compay (diminutivo oriental de compadre) Primo (porque hacía la primera voz); él, que tocaba el armónico y hacía la segunda voz, pasó a ser Compay Segundo.

El dúo marcó toda una época de la música cubana, y canciones suyas como Macusa, Mi son oriental, Los barrios de Santiago, Yo canto en el llano, Huellas del pasado, Hey caramba, Vicenta o Sarandonga hallaron entonces el vehículo perfecto para convertirse en éxitos populares y perdurar, casi todas ellas, en el repertorio de Compay hasta sus últimos discos. Los Compadres arrasaban en la Cuba de Fulgencio Batista, y todo fue fenomenal hasta 1955, en que se produjo una agria ruptura entre ambos cuando Hierrezuelo prefirió darle el sitio de Repilado a su hermano Reynaldo (hoy octogenario director de la Vieja Trova Santiaguera) y Compay, principal inspirador del dúo, se quedó en la calle.

Fue el compositor Walfrido Guevara quien lo convenció de que debía curarse en salud y poner su nombre al frente de un grupo. Así nació Compay Segundo y sus Muchachos, en el que entraron como cantantes Carlos Embale y Pío Leyva y que mantuvo hasta el final de su vida, formado ya por dos de sus cinco hijos, Salvador y Basilio -su sucesor en el conjunto actual-, Julio Alberto y Benito Suárez.

En sus comienzos lograron sobrevivir en la Cuba convulsa de aquellos años. La anécdota de que hubo que interrumpir la grabación de su primer disco porque en esos momentos se estaba produciendo el ataque de los revolucionarios al palacio Presidencial y el tiroteo se podía escuchar desde el propio estudio sirve de ejemplo. Luego, con Fidel Castro en el poder y no obstante un manifiesto apoyo a los músicos, la nueva realidad hizo que sus grabaciones se espaciaran, y Compay fue quedando en el limbo de las viejas glorias, hasta que se vio obligado a retomar su viejo oficio de tabaquero y entró a trabajar en la compañía H. Upmann.

Resurrección del son

Sólo le fue posible volcarse otra vez enteramente en la música después de su jubilación, en 1970. Pero empezar de nuevo no le fue fácil. Durante casi veinte años actuó en círculos reducidos y con poca o ninguna trascendencia en los medios, e incluso llegó a tocar para los turistas en tabernas y hoteles de La Habana.

Su suerte comenzó a cambiar en 1989, cuando el musicólogo Danilo Orozco lo llevó como invitado especial, junto al Cuarteto Patria y Marcelino Guerra Rapindey, al Festival de Culturas Americanas Tradicionales que se celebró en el Smithsonian Institute de Washington. El mismo Orozco fue el encargado de presentarle, algún tiempo después, al inquieto músico español Santiago Auserón (el ex rockero Juan Perro, del grupo Radio Futura) en uno de sus viajes a Cuba en busca de otros «sones», y nunca mejor dicho, porque el encuentro fue todo un hallazgo.




http://www.biografiasyvidas.com/biografia/c/compay.htm

http://www.compaysegundo.com/imagenes/compay4.jpg
http://www.compaysegundo.com/espanol/biografia.php?Codbuscar=02








C’est à l’initiative de Ry Cooder ( qui s'est vu infliger une amende de 100000$ par le gouvernement Américain pour avoir enregistré à Cuba, contournant ainsi l'embargo imposé à l'île) que l’on doit ce film Buena Vista Social Club. Ry Cooder part pour Cuba enregistrer un album avec Ibrahim Ferrer au printemps 1998, emportant dans ses bagages son ami le réalisateur allemand Wim Wenders, vieux complice du guitariste à qui il avait confié quelques années plus tôt la musique de son film Paris Texas.

Wim Wenders accompagné d’une équipe de tournage légère prévoit au départ de passer deux semaines seulement pour ramener la matière première qui servira au film, au total, il faudra un an à Wim Wenders pour arriver à finaliser son projet.

En effet, d’une idée de simple documentaire sur le Buena Vista Social Club, le réalisateur nous fait revivre l’histoire politique et culturelle de Cuba, au travers de ces personnages extrêmement attachants que sont les musiciens et chanteurs qu’il capte avec une sensibilité hors du commun.

Au final, c’est à la fois une œuvre de référence que nous livre Wim Wenders alternant documentaire et extrait des concerts au Carré d’Amsterdam les 11 et 12 avril 1998 ainsi qu’au célèbre Carnegie Hall de New York le premier juillet 1998.

 




Musiciens que l’on voit dans le film :

  • Eliades Ochoa (chant et guitare)
  • Ry Cooder (guitare « slide »)
  • Joachim Cooder, son fils (batterie)
  • Ibrahim Ferrer (chant, congas, claves, bongos)
  • Omara Portuondo (chant)
  • Rubén González (piano)
  • Orlando « Cachaito » Lopez (contrebasse)
  • Amadito Valdés
  • Manuel « Guajiro » Mirabal (trompette)
  • Barbarito Torres (laud)
  • Pío Leiva
  • Manuel « Puntillita » Licea (chant)
  • Juan de Marcos Gonzales (chœurs, güiro)

http://www.macdan.org/spip.php?article1575





Plutot un ensemble des musiciens les plus renommés de Cuba qu’un groupe, le Buena Vista Social Club nait grâce au guitariste américain Ry Cooder qui se rendit à La Havane en 1996 afin de trouver un certain nombre de musiciens locaux légendaires dont les carrières s’étaient achevées des décennies plus tôt avec la prise de pouvoir de Fidel Castro.

Après avoir recruté le chanteur Ibrahim Ferrer oublié depuis bien longtemps; Company Segundo et Elíades Ochoa , guitariste et chanteurs; et le pianiste Rubén González , Cooder est allé aux Studios d'enregistrements Egrem à la Havane enregistrer l’album Buena Vista Social Club. Cet album a atteint un succès commercial et critique inattendu, gagnant un Grammy et devenant le travail le plus vendu dans la longue carrière de Cooder.

En 1988 Cooder retourne à la Havane avec son fils Joaquim, percussionniste, pour enregistrer un Long solo avec Ferrer; les sessions furent capturées par le directeur de film Wim Wenders, qui a aussi documenté les tubes des box-office de Buena Vista Social Club à Amsterdam et New York par des représentations en direct. Le film de Wenders, aussi intitulé Buena Vista Social Club, a gagné un Oscar en 2000. 

L'intérêt croissant du public pour la musique cubaine a entraîné des tentatives individuelles par Segundo y Gonzáles, tout comme une série de représentations en live de Buena Vista Social Club.


Partager cet article
Repost0

commentaires

Archives