J'ai grandi avec Louis Armstrong, c'est vous dire si je ne suis plus très jeune!
Source : music-story.com
Il jouera sur les bateaux qui remontent le Mississipi ainsi que dans l'orchestre de Fate Marable. Au départ d'Oliver pour Chicago en 1919, Louis Armstrong prend sa place au sein du band de "Kid" Ory, alors considéré comme le meilleur orchestre de hot jazz de La Nouvelle-Orléans.
En 1922, il part à Chicago et incorpore le fameux Créole Jazz Band de King Oliver à la demande de celui-ci. Alors trompettiste débutant, Louis Armstrong, surnommé Satchmo (ou Satchel Mouth soit "bouche en forme de sacoche", à cause de sa large bouche) n'en imposera pas moins rapidement son style au point de véritablement initié l'importance du rôle du soliste dans un orchestre de jazz. Pressé par sa femme (Lile Hardin, une pianiste renommée), il monte à New York et enregistre beaucoup (notamment des duos avec Sydney Bechet, autre virtuose de l'époque et direct concurrent). Il retourne donc à Chicago en 1925, période où il enregistre de nombreux succès comme Muggles et surtout West End Blues, sous son propre nom accompagné par les Hot Five et les Hot Seven. Son dynamisme et ses improvisations le placent alors parmi les artistes populaires les plus célèbres de son temps.
Mais Satchmo à la bougeotte. Les sirènes new yorkaises n'ont pas fini de chanter pour lui et il repart à New York en 1929, puis à Los Angeles peu de temps après. Cette année là, il effectue également sa première tournée en Europe. Malheureusement, en 1935, une blessure à la bouche (il se rompt un muscle labiale) met un frein à cette carrière en plein essor. Il prend, malgré lui, un congé d'un an et ne retrouvera jamais l'aisance avec lequel il jouait de son instrument fétiche, la trompette. Après de folles années de tournées, il est contraint de s'installer à New York, dans le Queens. Nous sommes en 1943.
Ce n'est pas pour autant la fin du grand Satchel Mouth, et pendant plus de trente ans, Armstrong donnera plus de 300 concerts par an ! Cependant, la conjoncture de crise touchant les grands orchestres, il est obligé de se produire en sessions réduites. Dans les années 50, Louis Armstrong joue avec plusieurs formations restreintes, composées de membres de son ancien big band. Il apparaît dans plus de 30 films et enregistre le fameux "Hello Dolly" en 1964, un morceau qui doit beaucoup à son accident labial puisqu'à cause de lui, Armstrong s'est lancé depuis quelques années dans le scat, une forme de chant syncopé dont les meilleurs moments préfigurent le rap actuel.
Pour beaucoup, Louis Armstrong joue le rôle du sympathique Oncle Tom, le noir humble, chaleureux et peu revendicatif. Cela lui vaudra d'être malmené par ses coreligionnaires afro-américains durant le combat pour les droits civiques des années 60. Satchmo n'en a cure, après une carrière bien remplie au cours de laquelle il donna au jazz l'envergure d'une véritable culture internationale, il s'éteint à 69 ans en 1971, après un show triomphal au mythique Waldorf Astoria. Et c'est ce mythe, et cet héritage, que l'on voudra bien garder de lui.
Les anecdotes sur Louis Armstrong
Coup du sort
C'est pour avoir tiré en l'air un coup de revolver la nuit de la Saint-Sylvestre qu'il est envoyé, à l'âge de onze ans, dans un centre pour enfants abandonnés...
What a Wonderful World (de l'anglais signifiant littéralement « Quel monde merveilleux ») est une chanson de Bob Thiele et George David Weiss,et Georges Douglas. Thiele et Weiss sont les principaux auteur de la chanson(Thiele comme producteur et Weiss commecompositeur) mais rien sur Douglas. ertains ont suggérés que le pianiste Dana Pelkie collabora à la chanson sous le pseudonime de "Georges Douglas", mais celà n'a jamais été confirmé. La chanson fut enregistrée pour la première fois par Louis Armstrong et sortie sous forme de single au début de l'automne 1967. Elle a fait l'objet de nombreuses reprises.
Paroles:
I see trees of green, red roses too
I see them bloom for me and you
And I think to myself, what a wonderful world
I see skies of blue and clouds of white
The bright blessed day, the dark sacred night
And I think to myself, what a wonderful world
The colours of the rainbow, so pretty in the sky
Are also on the faces of people going by
I see friends shakin' hands, sayin' "How do you do?"
They're really saying "I love you"
I hear babies cryin', I watch them grow
They'll learn much more than I'll ever know
And I think to myself, what a wonderful world
Yes, I think to myself, what a wonderful world
Oh yeah
Titre de l'Album :Vol.1 : The Maturity (1939-1940)
Titre de l'Album :Tells The Story Vol.2 (1928-1932)
Titre de l'Album :Sings And Plays The Blues
L'acteur américain Forest Whitaker va réaliser un biopic sur Louis Armstrong , dans lequel il interprétera également le rôle principal.
What a wonderful world est le premier projet de cinéma autorisé par les légataires du grand jazzman, qui donneront à la production un accès total à toutes les archives personnelles d'Armstrong. La production justement, est assuré par Legende, société française d'Alain Goldman derrière La Môme - devenue experte en biopic outre-Atlantique ?
Whitaker a acquis une certaine expérience en matière de biopic de musicien puisqu'il a magistralement incarné le saxophoniste Charlie Parker de Clint Eastwood Bird (illus. gauche).
Pour cette fois, il devra simplement se mettre à la trompette.
Le tournage devrait démarrer l'été prochain en Louisiane.