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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 11:14



Georges et René: le café trottoir

- Tiens René tu connais Goyaale?
- Non mais Godzilla oui, c'est un monstre...
- Hé bien tiens toi bien, pour certains Goyaale était aussi un monstre, et coriace encore...
- Mais c'est qui suici? Godzalé
- Goyaale René,...Goyaale! en fait c'était le nom de Geronimo, le chef indien...
- Ah oui celui du cinéma!
- Si tu veux René, mais moi je te parle du vrais Celui qui s'est battu pour tenter de conserver son peuple.
Les indiens d'amérique se sont révoltés contre les blancs arrivés en masse parce qu'ils leurs volaient les terres ancestrales, tuaient leurs bisons par milliers,  affamaient et  massacraient hommes femmes vieillards et enfants... Comment ne pas se révolter devant tant de drames et d'injustice... Et tout ça pourquoi?
Géronimo était un visionnaire...René
 L'argent ne se mange pas, on va bientôt s'en rendre compte, si on ne le sait pas déjà...
- Pourquoi tu dis que l'argent se mange pas, moi j'en ai pas alors je sais pas si y se mange, mais je sais qui pousse pas en tout cas!
- Ha ouai, t'en est sur,
- Ben ché pas moi, pourquoi, ça pousse?
- Ben quand y tombe par terre, les gens le ramassent, mais si on le laissait, peut-être qui prendrait racine...
- Tu plaisantes?
- Oui
- Tant mieux, tu m'as fait peur! Mais pourquoi tu dis que l'argent se mange pas
- Pasqu'il a dit:

        "Quand le dernier arbre aura été abattu, quand la dernière rivière aura été empoisonnée , quand le dernier   poisson aura été péché, alors on saura que l'argent ne se mange pas".
- Que dire de plus?
- Rien René... Rien...




 
  Geronimo


Go Khla Yeh (celui qui baille)dit Geronimo , né en Juin 1829 en Arizona dans la tribu des Apaches Bedonkohe à Nodoyohn Canyon, au Mexique (actuellement Clifton, Nouveau-Mexique),  n'a jamais été chef, mais en tant qu'homme-médecin et guerrier reconnu et respecté, il eut une grande influence sur les Apaches Chiricahuas. Après la mort de Tazha, le fils aîné de Cochise, Naiche, le second fils du vieux chef doit partager le contrôle de la tribu avec lui. Son beau-frère Juh était un leader de la tribu des Apaches Nednis. (voir suite biographie ici)









Harlyn Geronimo est né en 1947. Il vit aujourd’hui sur une réserve du Nouveau-Mexique. Il est l’arrière-petit-fils du célèbre chef apache Geronimo. Homme-médecine, il s’est engagé dans la défense des traditions et des droits de son peuple. Il mène actuellement un combat pour la restitution des restes de son ancêtres. Allant jusqu’à s’adresser directement au président Bush. Une démarche entreprise après qu’il a eu connaissance de rumeurs rapportant que Prescott Bush, patriache de la famille, aurait participé de près ou de loin, en 1918, à la profanation de la tombe de Geronimo pour rapporter son crâne et ses fémurs à la Skull & Bones Society. Une société secrète étudiante de Yale dont a également fait partie George W. Bush lorsqu’il était étudiant.
Le président des Etats Unis n’a pour l’instant pas donné suite à la demande d’Harlyn Geronimo.

Les descendants de Geronimo demandent à la justice américaine, cent ans après la mort du célèbre rebelle Apache, de récupérer sa dépouille et "libérer" ainsi son esprit. "Cela fait cent ans que mon arrière-grand-père est mort. En 1909. Cela correspond à cent ans d'emprisonnement", a dit l'un des descendants,, à des journalistes après le dépôt d'une plainte devant un tribunal fédéral de Washington. La plainte, qui vise le président Barack Obama et le secrétaire à la défense, Robert Gates, demande de "libérer Geronimo, sa dépouille, ses objets funéraires et son esprit emprisonnés depuis un siècle à Fort Sill [dans l'Oklahoma], ainsi qu'à l'université de Yale [Connecticut] et où qu'ils se trouvent". Les descendants du guerrier apache veulent que sa dépouille soit transportée sur le lieu de sa naissance, dans l'ouest américain, pour lui dresser une sépulture selon les traditions apaches. "L'esprit erre quand il n'y a pas de sépulture appropriée", plaide Harlyn Geronimo.


Geronimo aura été l’un des derniers à déposer les armes à la fin des guerres indiennes, après avoir tenu en échec près de la moitié de l’armée des Etats-Unis avec seulement quelques guerriers. Malgré les promesses, il ne reverra jamais sa terre natale de l’Arizona car lui et les siens connaîtront la captivité en tant que prisonniers de guerre pendant vingt-sept années. Ses dernières volontés ne seront ainsi jamais respectées car ses restes ont été ensevelis dans le cimetière militaire de Fort Sill, en Oklahoma où il a fini sa vie (et où sa tombe a certainement été profanée). En 2008, Harlyn Geronimo, son arrière-petit-fils et unique descendant, se bat toujours pour faire réaliser l’ultime souhait de son aïeul. C’est en 2005, que Corine Sombrun le rencontre pour la première fois au Nouveau-Mexique. De là naîtra l’idée de ce livre (voir plus loin ) , fruit du dialogue entre une Française et un Apache. Tandis qu’Harlyn raconte l’histoire et la vie de Geronimo “ telle qu’elle n’a jamais été dite ”, Corine Sombrun nous fait revivre cette rencontre avec son arrière-petit-fils. Au cours d’un voyage vers les sources de la Gila River là où est né Geronimo, on découvre la vie d’Harlyn (le Vietnam, l’engagement politique, la résistance culturelle, l’engagement auprès des plus jeunes, la spiritualité et l’art) mais aussi la condition des Apaches d’aujourd’hui, leurs espoirs comme les défis auxquels ils doivent faire face. Que ce soit pour le vieux guerrier irréductible ou pour son descendant, être Apache c’est avant tout une leçon de vie : “ Sois courageux, comme tes ancêtres l’ont été et fais face à l’ennemi – Bi da a naka enda. ”


 




Geronimo l'apache... c'est ici! Un site à visiter


Massacre de wonded knee Comme quoi, les US n'ont pas à donner de leçons aux autres, concernant les droits de l'homme. Et ce n'était que le début!

la nation Sioux


litérature sur les amérindiens


Geronimo, le chamane

Par Claire Julliard  (nouvel obs)

L'armée américaine tenta de nombreuses attaques surprises contre Geronimo, mais ses hommes disparaissaient toujours. Les militaires ignoraient que le vieux chef faisait des rêves prémonitoires qui l'avertissaient de la présence de l'ennemi. Harlyn, son arrière-petit-fils, a hérité de ses pouvoirs chamaniques. Lorsque Corine Sombrun le contacte pour écrire avec lui la biographie de son illustre aïeul, il n'est pas surpris. Elle a été initiée en Mongolie, et c'est une vision de Geronimo qui l'a amenée à lui. Harlyn savait qu'elle viendrait.

Le livre propose un tissage entre la culture ancestrale apache et un aperçu du quotidien de ce peuple à Tularosa, dans la réserve du Nouveau-Mexique. Les chapitres consacrés à Geronimo tiennent du conte initiatique, ceux que Corine Sombrun consacre à la vie des Apaches relèvent du grand reportage. Passionnant et souvent drôle comme son arrivée dans la réserve, munie d'une tente et d'un matériel de survie. En lieu et place des tipis attendus, la Française découvre une forêt d'enseignes au néon et une enfilade de motels. Sa rencontre avec Harlyn est émouvante. Heureux que des Blancs s'intéressent enfin à l'histoire de son peuple, il lui ouvre les portes de leur tradition et l'entretient des problèmes d'une communauté ravagée par l'alcoolisme et l'obésité. L'ouvrage témoigne encore du combat que mène Harlyn pour fonder une nation indépendante et pour récupérer certains territoires. Et enfin de ses démarches auprès du gouvernement Bush pour que lui soient restitués les os de son aïeul, dérobés par les adeptes d'une société secrète. Il serait temps en effet que le vieux guerrier mort en 1909 repose en paix.

Claire Julliard


«Sur les pas de Geronimo», par Corine Sombrun et Harlyn Geronimo, Albin Michel, 312 p., 22 euros.






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" Ils nous ont fait beaucoup de promesses, plus que je ne puis me
rappeler, mais ils n'en ont jamais tenu qu'une : ils avaient
promis de prendre notre terre, et ils l'ont prise. "

(Red Cloud, Lakota Oglala)


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