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19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 02:30

 

Oui, ça fait longtemps que je n'ai pas écris sur mon blog. Pas le temps, ras le bol? Je vais essayer de revenir un peu plus souvent que ces derniers temps!

 

Nous sommes en pleine période du bac, alors voilà ce qui s'écrit sur les bans des collèges et lycées:

 

  " Les examens sont utiles pour le dépistage de l'ignorance. "

 

 ça c'est pour donner le ton! Mais la suite n'est pas mal non plus

 

Celle ci je l'adore, ou comment éviter de citer les auteurs par fautes de connaissances. Très diplomate le cancre!:

"Pour illustrer mon propos, je devrais mettre une citation, mais il y en a tellement qui me viennent à l'esprit qu'en choisir une serait faire injure aux autres".

 

A mourrir de rire

 

"La mortalité infantile était très élevée, sauf chez les vieillards".

 

 

"Autrefois, les Chinois n'avaient pas besoin d'ordinateur car ils comptaient avec leurs boules".

 

 

"Une bouteille d'eau explose s'il gèle car, sous l'effet du froid, l'eau devient un explosif".

 

 

"Toute sa vie, Montaigne a voulu écrire mais il n'a fait que des essais".

" Montaigne est l'inventeur du rugby.Il a écrit les Essais. "

 

 

 

"La loi des probabilités s'appelle ainsi car on n'est pas sûr qu'elle existe".

 

 

"La Terre serait recouverte de glace s'il n'y avait pas les volcans pour la chauffer de l'intérieur".

 

 

"Quand on a brûlé Jeanne d'Arc, les gens ont senti une odeur de sainteté".

"Jeanne d'Arc n'aurait pas apprécié si elle avait su qu'on l'appelait La Pucelle".

" Son nom ( Jeanne D'arc ) vient u fait qu'elle tirait à l'arc plus vite que son ombre. "

" Jeanne d´Arc s´appelait la pucelle, parce qu´elle avait plein de puces partout. "

" Jeanne D'arc détestait les Anglais à qui elle reprochait de l'avoir brûlée vive. "

 

 

"Les pauvres s'appelaient sans-culottes car ils n'avaient pas les moyens de s'acheter un slip".

 

"Les 3 états de la matière sont l'état solide, l'état liquide et le tiers-état".

 

 

"Le principe de la musique est de faire des notes avec des bruits de sons".

 

 

"L'élève préféré de Rodin était Isabelle Adjani".

 

" C'est dans les chromosomes qu'on trouve le jeune homme (génome). "

 

" Il faut faire ses devoirs à la maison pour pouvoir dormir tranquille à l'école. "

 

 

"Dans notre société, le premier motif de l'alcoolisme est la boisson".

 

 

Les plus célèbres comédies de Molière sont "Le médecin malgré Louis" et les "Fous Rires de Scapin".

"L'auteur des "Fourbis" est Escarpin."

 

 

"Une racine carrée, en fait, n'est pas vraiment une racine et n'est pas de forme carrée".

"Un ion à charge négative est un onion".

"La loi de la pesanteur montre que c'est le plus gros qui gagne toujours".

"Un kilo de mercure pèse pratiquement une tonne".


" Le cheval-vapeur est la forced'un cheval qui traîne sur un kilomètre un litre d'eau bouillante. "

 

 

"Le vrai nom de Léonard de Vinci est Léonardo da Vinci Code"

 

 

Le petit  Prince a été écrit par un saint : Exupéry.

"Dumas est l'auteur du conte de Montre tes cristaux".

Les plus grands auteurs de l'époque classique sont Corneille, Racine et Molaire.

 

 

"Au Moyen-Age, les lunettes existaient déjà, mais les verres étaient en vessie de porc".
" Au moyen-Âge, les rues étaient obscures à cause de l'éléctricité qui n'avait pas encore été inventée. "

 

" Quand ils voyaient la mort arriver, les Égyptiens se déguisaient en momie pour ne pas se faire repérer. "
" Les Égyptiens transformaient les morts en momies pour les garder vivantes. "

 

 


" Le porc s'appelle le cochon parce qu'il est dégueulasse. "

" Les vaches mangent de l´herbe parce que si elles mangent du bœuf, elles s´aperçoivent que c´est leur mari. "

" Avant les tracteurs s'appelaient des bœufs. "

 

 


" L'opération à coeur ouvert, c'est quand on ouvre la poitrine de la tête aux pieds. "

 

 


" L´exemple du Titanic sert à démontrer l´agressivité des icebergs. "

 


" Les 3 grandes époques de l'humanité sont l'âge de pierre, l'âge de bronze et l'âge de la retraite. "

 

 

" Un chirurgien est un homme capable de démonter un corps et de le remonter sans se tromper. "

 

 

 
" Les cahiers de texte c'est fait pour rappeler aux profs qu'ils n'ont pas de mémoire. "

 


" Les arbres laissent souvent tomber leurs feuilles en hiver parce qu'ils sont fatigués de les porter. "

 

 


" Le général De Gaulle est surtout connu parce qu'on l'a mis dans le dictionnaire ! "

 

" Le singe est un animal proche de l'homme mais quand même pas trop. "
" Le singe peut faire des grimaces. C'est l'animal qui ressemble le plus a l'homme. "

 

" La lecture est faite pour ceux qui ne savent pas écrire. "

 

 


Alors pour conclure que peut-on dire? Peut-être ceci, quoique, moi je n'ai pas mon bac...

 

 

 

" Ceux qui n'ont pas réussi le bac s'appellent des délinquants. "






www.perlesdubac.fr Les meilleurs perles du bac du net !








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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 02:30

 

 

 

Nous avons débuté la biographie des poètes français avec Villon, voici un quasi contemporain de ce maraud de François en la personne de...

 


Clément Marot

 

http://appleminis.files.wordpress.com/2009/12/clement-marot1.jpg





 

Clément Marot, né à Cahors pendant l’hiver 1496-1497 et mort en 1544 à Turin est un poète français.

Il fut un des premiers grands poètes classiques français et le protégé de Marguerite de Navarre, sœur du roi de France François Ier.


Enfance et formation 

Comme l’écrit Frank Lestringant, « Il faut prendre garde à ne pas prendre pour argent comptant toutes les données biographiques présentes dans l’œuvre. Il peut s’agir d’une fiction narrative montée de toutes pièces ».

Clément Marot est né à Cahors, d’une mère gasconne et d’un père originaire de Caen, Jean des Marets dit Marot. Ce Jean des Marets était marchand, mais, à la fin de l’année 1505 il fut révoqué par sa corporation. Il quitta alors la région du Quercy et se mit à écrire des vers. Comme ces vers plurent à Michelle de Saubonne, femme du seigneur de Soubise, il fut présenté à la reine Anne de Bretagne. Il fut bien reçu et devint un des poètes favoris de Louis XII, qu’il accompagna en Italie.

Il plaça son fils Clément, qui avait été écolier à Paris, comme page chez Nicolas de Neufville, seigneur de Villeroy, dans la maison duquel le jeune homme demeura peu. Très vite le jeune Clément Marot composa lui aussi des vers.


Marguerite de Navarre 

Dès 1513, il passa en qualité d' homme de chambre au service de Marguerite de Navarre, duchesse d’Alençon, sœur de François Ier. Ce monarque, sachant combien elle aimait la poésie, lui fit présenter Marot par le seigneur de Pothon. S’il faut en croire le dernier éditeur de ses œuvres, Nicolas Lenglet-Dufresnoy, le poète osa aspirer aux faveurs de Diane de Poitiers et même de Marguerite de Valois, liaison que plusieurs écrivains, entre autres Laharpe, ne mettent pas en doute. Mais rien n’est moins prouvé ; et l’abbé Claude-Pierre Goujet assure que ces amours sont de pure invention. Marot, en effet, eut les plus grandes difficultés à se faire inscrire sur l’état de la maison de la princesse, au point qu’il s’en plaint dans sa huitième ballade.


François Ier 

Quoi qu’il en soit de cette liaison, le poète suivit François Ier à Reims et à Ardres en 1520, et le duc d'Alençon au camp d’Attigny, où ce prince, en 1521, était à la tête de l’armée française.

Il traduit Virgile et Lucien. Dès 1515, il offre au nouveau roi, François Ier, un recueil intitulé, Le Temple de Cupido, fait par Maistre Clément Marot, facteur de la Royne. En 1517 ou 1518, il adresse au Roi une Petite Epistre.

En 1521, il se trouva à l’armée du Hainaut que François Ier commandait en personne ; et on le voit en 1525 à la bataille de Pavie, où il fut blessé au bras et fait prisonnier.

La prison 

De plus grandes infortunes l’attendaient en France ; il y était revenu, comptant peut-être un peu trop sur la protection de la cour, où son talent, la politesse de ses manières et l’enjouement de sa conversation l’avaient mis en crédit. Marot, libertinChâtelet où il fut enfermé en 1525. Il proteste, dans son Épître à l’inquisiteur Bouchard, qu’il n’était ni luthérien, ni zuinglien, ni anabaptiste. d’esprit et de cœur, peu réservé dans ses propos et frondant ouvertement les observances ecclésiastiques, donnait prise à ses ennemis. On l’accusa d’être imbu des nouvelles opinions ; il a des sympathies marquées pour la Réforme et pour Luther. Il est arrêté, accusé d’hérésie et conduit dans les prisons du

Après la mort du duc d’Alençon en 1525, on a rapporté qu’il se serait vengé d’une femme aimée, une certaine Isabeau, en publiant Élégie Iere à une Dame. Celle-ci, piquée de l’indiscrétion de son amant ou de ses satires, se serait vengée à son tour et dénoncé pour avoir mangé du lard pendant le Carême. Mais la délation mise au compte d’une femme, Luna ou Ysabeau, relève de la satire misogyne la plus traditionnelle et rappelle une nouvelle fois Villon (F. Lestringant). Un pareil conte semble peu croyable. Il paraît pourtant que ce fut une dame qui le dénonça, si l’on en juge par ces vers, où il raconta lui-même son aventure.  Vainement protesta-t-il de la pureté de sa foi, et réclama-t-il l’intérêt de ses maîtres et de ses protecteurs. La seule grâce qu’il obtint fut d’être transféré en 1526 des prisons du Châtelet dans celles de Chartres, moins obscures et plus saines que celles de Paris ; les visites des personnes les plus considérables de la ville adoucirent un peu les ennuis de sa captivité. Ce fut là qu’il composa son poème, l’Enfer, description satirique du Châtelet, et invective contre les abus des gens de justice. 

Il y retoucha aussi le Roman de la Rose, en substituant des phrases connues à celles qui avaient vieilli. Il peut sortir de prison[6], grâce à son ami Lyon Jamet, et à l’évêque de Chartres, Louis Guillard. Pour remercier son ami, il écrit Epistre à son amy Lion.


  Cliqez ici pour lire la source

 

  • Clément MAROT   (1497-1544)

 

 

  Cliqez ici pour lire la source

 

 

 

 

  La mise en vers des psaumes

 

 


Marot entreprend la mise en vers (ou paraphrase) des psaumes, sans doute vers 1531, dans le but de remplacer « les chansons mondaines et sales » par le chant des psaumes. Il est sans doute influencé par Marguerite de Navarre et par ses affinités avec l'humanisme et la Réforme. Il met les psaumes en vers et en rimes pour qu'ils soient mémorisés facilement. Il les organise en strophes pour qu'ils puissent être chantés.

En 1539, il offre au roi François Ier le manuscrit des trente premiers psaumes. Des musiciens les mettent en musique sur des mélodies connues et des airs profanes. Le succès est considérable à la cour et dans toute la France.

En 1542, réfugié à Genève auprès de Calvin et encouragé par lui, Marot reprend la traduction des psaumes. À sa mort en 1544, il aura versifié 49 psaumes. Calvin charge Théodore de Bèze de poursuivre l'œuvre de Marot et de terminer la paraphrase des 150 psaumes de la Bible.

Calvin fait composer ou adapter par les chantres successifs de Genève des mélodies qui conviennent pour le chant des psaumes en Église. En 1562 paraît à Genève le recueil officiel des 150 psaumes sous le titre Les pseaumes de David. Ce psautier connaît une impressionnante diffusion. Il contribue à façonner l'identité réformée. Ce sera un signe de ralliement et même un chant de guerre dans les tribulations du peuple protestant français.

 

Le poète

 

L'œuvre de Marot est entièrement en vers. Il s'agit surtout de poésies profanes, notamment les Opuscules (comprenant le poème L'Enfer), les Élégies, les Épîtres (au roi, et à des grands personnages), les Épigrammes, les Complaintes de l'adolescence.

Ses œuvres religieuses ne se limitent pas aux psaumes : Marot a notamment mis en vers le Cantique de Moïse, Le Cantique de Siméon et des Oraisons parmi lesquelles figurent les Commandements de Dieu (les dix commandements) et l'Oraison de Notre Seigneur Jésus Christ (Notre Père).

Clément Marot, par l'étendue de son inspiration, par sa veine poétique et raffinée et son style clair et pittoresque est aussi un précurseur de la Pléiade, le grand mouvement littéraire de la Renaissance française.

Clément Marot, début du psaume IX :
« De tout mon cœur t'exalteray
Seigneur, et si raconteray
Toutes tes œuvres nompareilles,
Qui sont dignes de grans merveilles. »

 

Voir ici

 

 

 

 


 

 

La diversité de son talent:

Poète savant, sans prétendre à l'érudition, comme les poètes de la Pléiade, Marot connaît bien l'antiquité latine. Son Enfer est un catalogue mythologique plein de réminiscences virgiliennes. Mais il n'oublie ni le Roman de la Rose qu'il adapte dans son Temple de Cupido ni Villon, qu'il édite en 1533.
Poète
de l'amour, comme tous ceux de son siècle, homme du monde à l'exquise courtoisie qui exprime avec l'emphase nécessaire la beauté de la grande amie, de la belle dame, et la ferveur d'un sentiment presque toujours idéal et platonique, il chante ainsi le Partement d'Anne.

Mais il fut aussi un écrivain religieux très sincère qui renonça à la carrière confortable et brillante de poète de cour, de flatteur aimable et choyé du roi, pour rejoindre les indisciplines et les réformés en un exil volontaire et définitif. C'est avec une parfaite humilité qu'il s'est consacre à la traduction des Psaumes, composant ainsi des chants populaires que les protestants adoptèrent dans leurs églises dès 1542.

En fait, Marot est avant tout un poète de circonstance: c'est là sa véritable originalité, et l'explication de la variété de sujets et de tons dans sa poésie.

Il n'a jamais été si personnel, si original, si indépendant, que dans les innombrables poèmes écrits sous la pression des événements, dans une intention bien définie: être délivré de prison, obtenir une faveur, de l'argent, un cheval... Il a créé et porté à sa perfection le genre de l'épître familière, comme Ronsard a illustré l'ode, du Bellay le sonnet et, au siècle suivant, La Fontaine la fable. Chaque épître à son unité propre, sa composition, ses images, son style.

Cette Épître au Roi pour Marot malade à Paris fut écrite lorsque Marot, en avril 1531, était atteint de la peste. Son valet de chambre venait de lui voler l'argent donné par le roi. Jamais il ne s'est montré conteur plus vif, inattendu, plaisant, que dans le récit de ses mésaventures. Jamais personne n'a si bien su voiler, sous le rire et la fantaisie, une mélancolie profonde. Jamais aussi on n'a mêlé à l'expression d'une telle mélancolie le badinage subtil qui amène adroitement une prosaïque demande d'argent.

 

Suivez le guide!









Biographie de Clément Marot

Précurseur de la Pléiade, Clément Marot est le poète officiel de la cour de François 1er. Formé par son père qui fut l'un des auteurs favoris de Louis XII, le jeune homme est d'abord placé comme page chez Nicolas de Neufville où il commence à écrire ses premiers vers. En 1513, il devient homme de chambre pour Marguerite de Navarre, soeur de François 1er, alors duchesse d'Alençon. Traducteur de Virgile et Lucien, le poète offre un recueil intitulé 'Le Temple de Cupido' au tout nouveau roi. Avec un deuxième ouvrage dédicacé à François 1er en 1517, le poète devient l'un des protégés de la cour. Pourtant, dans la France de l'Inquisition, l'esprit libertin de Marot ne tarde pas à être réprimandé. Ses sympathies pour Luther et la Réforme lui valent plusieurs années de cachot à la prison du Chatelêt à partir de 1525. C'est dans l'insalubrité de sa geôle parisienne qu'il rédige 'L' Enfer', description satirique du Chatelêt et pamphlet contre les abus des gens de justice. De 1526 à 1532, le poète écrit plusieurs épîtres en hommage à la famille royale. En récompense, l'auteur obtient la liberté et une dotation de cent écus d'or. A la suite des affrontements entre catholiques et protestants et à la réprobation de François 1er, Marot s'exile en Italie, à FerrareVenise. L'auteur de la versification des psaumes retrouve la France et son statut de poète officiel de la cour en 1537. Mais une nouvelle accusation d'hérésie suite à la réédition de 'L' Enfer' le pousse à s'exiler de nouveau, d'abord à Genève, puis à Turin où le poète décède en 1544. Auteur d'une oeuvre essentiellement profane, Clément Marot a écrit de nombreux ouvrages parmi lesquels on peut citer : 'Opuscules', 'Elégies', 'Epîtres', Epigrammes' et 'Complaintes de l'adolescence'.

 

Cliquez ici pour lire la source

 

 

 

 

 

 

 

voir sur Evene.fr

© crédits photographiques RMN

 

 

 

 

 

Biography

Marot was born at Cahors, the capital of the province of Quercy, some time during the winter of 1496-1497. His father, Jean Marot (c. 1463-1523), whose more correct name appears to have been des Mares, Marais or Marets, was a Norman from the Caen region and was also a poet. Jean held the post of escripvain (a cross between poet laureateAnne of Brittany, Queen of France. Clément was the child of his second wife. The boy was "brought into France" — it is his own expression, and is not unnoteworthy as showing the strict sense in which that term was still used at the beginning of the 16th century — in 1506. He appears to have been educated at the University of Paris, and to have then begun studying law. Jean Marot instructed his son in the fashionable forms of verse-making, which called for some formal training. and historiographer) to

It was the time of the rhétoriqueurs, poets who combined stilted language with a fondness for the allegorical manner of the 15th century and the most complicated and artificial forms of the ballade and the rondeau. Clément began as a "rhétoriqueur," though he later helped overthrow this style. He wrote panegyrics to Guillaume Cretin and translated Virgil's first eclogue in 1512. He soon gave up the study of law and became page to Nicolas de Neuville, seigneur de Villeroy, which led to his introduction into court life. The house of Valois, which would hold the throne of France for the greater part of a century, was devoted to literature.

As early as 1514, before the accession of King Francis I, Clément presented to him his Judgment of Minos, and shortly afterward he was either styled or styled himself facteur (poet) de la reine to Queen Claude. In 1519 he was attached to the suite of Marguerite d'Alençon, the king's sister, (later to become Marguerite de Navarre), a great patron of the arts. He was also a great favourite of Francis himself, attended the Field of the Cloth of Gold in 1520, and duly celebrated it in verse. In the next year he was at the camp in Flanders, and wrote of the horrors of war.

Marot, like most of Marguerite's literary court, was attracted by her grace, her kindness, and her intellectual accomplishments, but there is no grounds for thinking that they had a romantic relationship. During this time his poetic style began to change, becoming much less artificial. Some of his poems praise a lady named "Diane", whom some have identified with Diane de Poitiers, but there is little support for this theory, because 16th-century poets always referred to real women under pseudonyms.

In 1524, Marot accompanied King Francis on his disastrous Italian campaign. The king was taken prisoner at the Battle of Pavia, but there are no grounds for supposing that Marot was wounded or shared the king's fate, and he was back in Paris again by the beginning of 1525. However, Marguerite for intellectual reasons, and her brother for political, had until then favoured the double movement of "Aufklärung", partly humanist, partly reforming, which distinguished the beginning of the century. Formidable opposition to both forms of innovation now began to appear, and Marot, never particularly prudent, was arrested on a charge of heresy and lodged in the Grand Châtelet in February 1526. This was only a foretaste of his coming trouble, and a friendly prelate, acting for Marguerite, arranged his release before Easter. The imprisonment caused him to write a vigorous poem entitled Enfer (hell), later imitated by his friend Etienne Dolet. His father died about this time, and Marot seems to have been appointed in Jean's place as valet de chambre to the king. He was certainly a member of the royal household in 1528 with a stipend of 250 livres. In 1530, probably, he married. The following year he was once again in trouble, this time for attempting to rescue a prisoner, and was again released, this time after Marot wrote the king one of his most famous poems, appealing for his release.

In 1532 he published (it had perhaps appeared three years earlier), under the title of Adolescence Clémentine, the first printed collection of his works, which was very popular and was frequently reprinted with additions. Unfortunately, the poet's enemies ensured that Marot was implicated in the 1534 Affair of the Placards, and this time he fled. He passed through Nérac, the court of Navarre, and made his way to Renée, duchess of Ferrara, a supporter of the Protestant Reformation in France--as steadfast as her sister-in-law Marguerite, and even more efficacious, because her dominions were outside France. At Ferrara his work there included the celebrated Blasons (a descriptive poem, improved upon medieval models), which set all the verse-writers of France imitating them. The blason was defined by Thomas Sibilet as a perpetual praise or continuous vituperation of its subject. The blasons of Marot's followers were printed in 1543 with the title of Blasons anatomiques du corps féminin.

Duchess Renée was not able to persuade her husband, Ercole d'Este, to share her views, and Marot had to leave Ferrara. He went to Venice, but before very long Pope Paul III remonstrated with Francis I on the severity with which the Protestants were treated, and they were allowed to return to Paris on condition of recanting their errors. Marot returned with the rest, and abjured his heresy at Lyon. In 1539 Francis gave him a house and grounds in the suburbs.

It was at this time that his famous and influential translations of the Psalms appeared. Each courtier identified his or her favorite psalms, and the poems were sung in the court and in the city. It is said, probably with exaggeration, that these translations did more than anything else to advance the cause of the Protestant Reformation in France. Marot's translations of the Psalms continued to be sung for centuries by Protestant congregations.

At the same time Marot engaged in a literary quarrel with a lesser poet named Sagon, who represented the reactionary Sorbonne. Half the verse-writers of France aligned themselves as Marotiques or Sagontiques, and a great deal of versified abuse was exchanged. Victory, as far as wit was concerned, remained with Marot, but his biographers suggest that a certain amount of ill-will was created against him by the squabble, and that, as in Dolet's case, his subsequent misfortunes were partly the result of his own rashness.

He edited the works of his fellow poet François Villon.

The publication of the Psalms gave the Sorbonne the opportunity to condemn Marot. In 1543 it was evident that he could not rely on the protection of Francis. Marot accordingly fled to Geneva; but the stars were now decidedly against him. He had, like most of his friends, been at least as much of a freethinker as a Protestant, and this was fatal to his reputation in the austere city of Calvin. He again had to flee, and made his way into Piedmont, and he died at Turin in the autumn of 1544.

 

Read more here

 

 

 

 

 


 

 

LIENS

 

 

 

 

marot.jpg (26535 octets) Outre le sonnet, qu'il a contribué à imposer, Clément Marot est l'inventeur d'un jeu littéraire : le blason. Blasonner, initialement, consiste à détailler et expliquer les armoiries d'un écu. Ici, les poètes rivalisent en chantant à leur tour telle ou telle partie du corps féminin...

 

Source ici!

 

 

 

 texte à écouter ici!
De soy-même

Plus ne suis ce que j'ai été
Et plus ne saurai jamais l'être
Mon beau printemps et mon été
Ont fait le saut par la fenêtre
Amour tu as été mon maître
Je t'ai servi sur tous les dieux
Ah si je pouvais deux fois naître
Comme je te servirais mieux

 

 

 

 

 

 






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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 02:30



Naissance des bandes organisées


L'essoufflement de la guerre de Cent Ans qui débute dès le traité d'Arras (1435) – mettant fin à l'engagement bourguignon – et se prolonge par la trêve de 1444, ainsi que la formation d'un embryon d'armée de métier jette sur les routes des dizaines de milliers de mercenaires désœuvrés. Ne connaissant que la guerre, ils subsistent en mettant à sac les provinces françaises.

 

Si bon nombre d'entre eux finissent par retourner dans leur pays d'origine (30 000 sont renvoyés par le roi en Suisse et en Alsace après la trêve de 1444), d'autres s'organisent en bandes et se livrent à toutes sortes d'activités criminelles (vol, faux-monnayage, triche organisée, prostitution et proxénétisme...). Ils sont alors rejoints par des miséreux souvent issus de milieux artisanaux, estudiantins (PassetoutGrain, ...) voire monastiques.

 

Ainsi, les caïmans s'installent à Paris, et les coquillards dans le grand Est du Royaume de France. Parmi ces coquillards, outre peut-être François Villon, on trouve Regnier de Montigny et Colin de Cayeux, tous deux pendus respectivement en 1457 et 1460. [extrait de wikipedia ; voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Coquillard ]

 

 


 

Précisions sur la coquille

 

Marcel Schwob, François Villon, Ed Allia, 2008 pour ce qui suit.

 

De 1435 à 1445, la France tout entière eut à souffrir des excès de ces pillards. Mais ce fut la bourgogne surtout qui les attira. Outre la haine particulière qui animait leurs chefs armagnacs contre les provinces de l'Est, il faut reconnaître que la richesse des villes (...) fut une des cause importante de cette préférence.(page 9-10)

 

A partir du traité d'Arras, les Bourgignons eurent à redouter, chaque hiver, l'arrivée des écorcheurs. (...) Après la bataille de Saint-Jacques (Août 1444), et lorsque le dauphin Louis revint en France, rappelé par Charles VII, les écorcheurs continuèrent à séjourner dans l'Est. (...) (page 10)

 

Il semble que l'hiver de 1445-1446 aurait attiré les malfaiteurs de la Coquille, au nombre de mille, d'après Perrenet le Fournier (coquillard arrêté en 1455 par le procureur syndic de la ville de Dijon, Jehan Rabutel), dans le pays de Dijon. (...) (page 12)

 

Ainsi, tout s'accorde à montrer que les bandes d'écorcheurs, qui avaient traversé la Bourgogne avec le Dauphin, laissèrent dans le Dijonais les éléments dangereux de la compagnie de la coquille. (page 12)

 

Les Coquillards parlaient jargon. "Et est vray, commil dit, que lesdiz Coquillards ont entreulx un langaige exquiz que aultres gens ne sevent entendre, s'ilz ne l'ont reveley et aprins, par lequel langaige ilz congnoissent ceulx qui sont de ladite Coquille et nomment proprement oudit langaige tous les faiz de leur secte" (déposition de P le Fournier). (page 13-14)

 

Colin de Cayeux et Régnier de Montigny étaient Coquillards, amis de François Villon.

 

La ballade II du Jargon, où Villon mentionne les supplices de Colin et de Régnier de Montigny, débute ainsi:(page 20)

Coquillars, narvans à Ruel,

Mezys vous chante mieux que caille,

Que n'y laissez et corps et pel,

Comme fit Colin de l'Ecaille.

 

Marcel Schwob, François Villon, Ed Allia, 2008

 

  Ballade II du Jargon


Coquillars en aruans a ruel
Men ys vous chante que gardes
Que n'y laissez et corps et pel
Qu'on fist de Collin l'escailler
Devant la roe babiller
Il babigna pour son salut
Pas ne scavoit oingnons peller
Dont l'amboureux luy rompt le suc.

Changes voz andosses souvent
Et tires tout droit au temple
Et eschiques tost en brouant
Qu'en la jarte ne soiez emple
Montigny y fut par exemple
Bien ataches au halle grup
Et y jargonnast il le tremple
Dont l'ambourex luy rompt le suc.

Gailleurs bien faitz en piperie
Pour ruer les ninars au loing
A l'asault tost sans suerie
Que les mignons ne soient au gaing
Farciz d'un plumbis a coing
Qui griffe au gard le duc
Et de la dure si tres loing
Dont l'ambourex luy rompt le suc.

Prince, arriere du ruel
Et n'eussies vous denier ne pluc
Qu'au giffle ne laissez l'appel
Pour l'ambourex qui rompt le suc.


 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/a5/Francois_Villon_1489.jpg

 

 " Ballade des pendus "

Frères humains, qui après nous vivez,
N'ayez les coeurs contre nous endurcis,
Car, si pitié de nous pauvres avez,
Dieu en aura plus tôt de vous mercis.
Vous nous voyez ci attachés, cinq, six :
Quant à la chair, que trop avons nourrie,
Elle est piéça dévorée et pourrie,
Et nous, les os, devenons cendre et poudre.
De notre mal personne ne s'en rie ;
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !

Se frères vous clamons, pas n'en devez
Avoir dédain, quoique fûmes occis
Par justice. Toutefois, vous savez
Que tous hommes n'ont pas bon sens rassis.
Excusez-nous, puisque sommes transis,
Envers le fils de la Vierge Marie,
Que sa grâce ne soit pour nous tarie,
Nous préservant de l'infernale foudre.
Nous sommes morts, âme ne nous harie,
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !

La pluie nous a débués et lavés,
Et le soleil desséchés et noircis.
Pies, corbeaux nous ont les yeux cavés,
Et arraché la barbe et les sourcils.
Jamais nul temps nous ne sommes assis
Puis çà, puis là, comme le vent varie,
A son plaisir sans cesser nous charrie,
Plus becquetés d'oiseaux que dés à coudre.
Ne soyez donc de notre confrérie ;
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !

Prince Jésus, qui sur tous a maistrie,
Garde qu'Enfer n'ait de nous seigneurie :
A lui n'ayons que faire ne que soudre.
Hommes, ici n'a point de moquerie ;
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !

 

 

voir ici les grands classiques de la poésie

 



François de Montcorbier dit Villon, né en 1431 à Paris, disparu en 1463, est un poète français de la fin du Moyen Âge. Il est probablement l'auteur français le plus connu de cette période. Les romantiques en firent le précurseur des poètes maudits. Le poète choisira son pseudonyme à partir du nom du chanoine Guillaume Villon, professeur de droit ecclésiastique à Paris, qui le prit en charge alors qu'il était jeune orphelin.

Les seules sources contemporaines dont nous disposons concernant Villon sont, outre ses propres écrits littéraires, six documents administratifs relatifs à ses procès . Ainsi, il faut soigneusement séparer les faits établis avec une quasi-certitude de la « légende Villon » à laquelle il a lui-même largement contribué en se mettant en scène dans ses œuvres .

En français moderne Villon se prononce comme dans « pavillon » : la preuve en est apportée par le jeu des rimes Ballade finale du Grand Testament, où le poète fait rimer son nom avec « carillon » ou « vermillon »   . La prononciation à Paris, au XVe siècle, était différente comme pour le prénom, mais il ne viendrait à l'idée de personne de ne pas prononcer aujourd'hui François  donc par cohérence il faut dire [vijɔ̃] » pour Villon .

 

Lire la source complète ici

 


 

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Précision sur la date de 1463

Cette date est celle de la disparition, dans les archives, de la mention des fait et gestes de François Villon. Ce n'est pas la date de sa mort. En fait, on est sur de rien! Ce que l'on sait, c'est qu'il est mort après cette date de 1463.


"François villon s'en va, et peut-être en compagnon de la coquille plus qu'en clerc vaguant. Il s'en va par les routes de France. On perd définitivement sa trace. On ne sait s'il écrivit d'autres poèmes aujourd'hui perdus. Continua-t-il à mener "mauvaise vie", ou bien, tirant de ses aventures passées une leçon, s'en alla-t-il, comme le veut certaine légende rapportée par Rabelais, faire retraite à Saint Maixent en Poitou? "

(introduction poésies complète de Villon, livre de poche, ed 1966, Robert Guiette)

 

Marcel Schwob, François Villon, Ed Allia, 2008 , page 201

"Une seule opinion jusqu'ici peut être émise: c'est qu'on ne saurait plus à priori rejeter la tradition rapportée par Rabelais, où il dit que maître François Villon, sur ses vieux jours, se retira à Saint Maixent en Poitou."



Mais!


Si en effet il à suivi la route de la coquille, il se peut que, l'époque étant quelque peu trouble, il ait trouvé le trépas durant une quelconque altercation, ou, pris par les sergents lors d'une rixes, aura t-il été condamné à mort; Les archives judiciaires ayant diparues, celà expliqurait qu'on ait perdu sa trace!

Peut être est-il mort de vieillesse? Le connaissant, ce fait est plus qu'improbable!

Il se peut qu'un jour l'on découvre des archives qui nous parlent de Villon après 1463, qui sait?

Sa disparition de la scène publique, poètique et juridique reste un mystère...


Cewcalo

 

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François Villon (1431-après 1463)
       Poète français du Moyen Âge, auteur de la célèbre Ballade des pendus, qui est considéré comme l’un des pères de la poésie moderne.

Poète briguant 

Issu d’une famille pauvre, François de Montcorbier, ou François des Loges, orphelin de père très jeune, fut élevé par le chanoine de Saint-Benoît-le-Bestourné, maître Guillaume de Villon, son «!plus que père!», dont il prit le nom pour lui rendre hommage. Après avoir été reçu bachelier en 1449, il devint licencié puis maître ès arts à Paris en 1452. À part ces quelques faits sur sa jeunesse, la vie de François Villon est remplie de zones d’ombre, et les seuls indices biographiques certains dont nous disposions sur sa vie adulte sont d’origine judiciaire, ce qui renforce l’image légendaire de poète «!malfaiteur!» qui est la sienne depuis la fin du Moyen Âge.

Notons que cette image est aussi une tradition littéraire, dont Rutebeuf est l’un des autres exemples. La première affaire judiciaire grave dont nous ayons trace eut lieu le 5 juin 1455 : au cours d’une rixe, Villon tua Philippe Sermoise, un prêtre qui l’aurait provoqué!; blessé lui-même, il se fit panser sous le nom de Michel Mouton et dut quitter Paris, où il ne revint qu’en 1456, après avoir obtenu des lettres de rémission sous son vrai nom. On sait aussi que, durant la nuit de Noël 1456, il commit un vol avec effraction au collège de Navarre, ce qui l’obligea à quitter de nouveau Paris avec le fruit de son larcin.

Il prétendit avoir écrit, au moment du vol, un poème célèbre, le Lais, également connu sous le nom de Petit Testament, pour s’en excuser et expliquer sa fuite par une raison sentimentale. Dans cette œuvre, en effet, Villon annonce son départ pour Angers afin, dit-il, de se consoler d’une déception amoureuse - mais ce n’est là qu’un prétexte à une satire de l’amour courtois. Prenant congé de ses amis et de ses connaissances, le poète fait dans ce poème une série de legs parodiques!; tout au long de cette «!donation!», il joue sur les mots «!lais!» et «!legs!», et use abondamment de double sens.

À la cour de Charles d’Orléans

Durant les années suivantes, Villon mena une vie d’errance, dont on sait peu de chose!; il séjourna, semble-t-il, à Angers chez un parent, puis à la cour de Jean II de Bourbon, établie à Moulins, puis à la cour de Charles d’Orléans, à Blois, l’une des plus raffinées du temps.

Le séjour de Villon auprès du duc, qui marque un moment de paix dans cette existence incertaine, est attesté par la présence de trois de ses pièces dans le manuscrit autographe de Charles d’Orléans!; parmi ces pièces se trouvent notamment la Ballade des contradictions qui débute par le vers «!Je meurs de soif auprès d’une fontaine!», et qui traite de façon originale d’un thème rhétorique usé qui avait été donné par le duc d’Orléans comme sujet d’un concours de poésie.

À cette même époque, Villon entretint des rapports avec la bande des Coquillards, une société criminelle plus ou moins secrète : nous ignorons s’il en faisait vraiment partie, mais il est certain qu’il connaissait le jargon de la Coquille, puisque nous possédons entre six et onze Ballades en jargon (le chiffre varie en raison des problèmes d’attribution), dont la compréhension reste difficile et la signification ambiguë. Voir Ballades (littérature).


Le Testament

Au cours de l’été 1461, Villon fut incarcéré à Meung-sur-Loire pour des raisons inconnues, à l’initiative de l’Évêque d’Orléans!; cette captivité le marqua profondément. Libéré le 2 octobre grâce à l’arrivée de Louis XI dans la ville, il rentra à Paris, où il composa le Testament (v. 1462).

C’est vers 1462 que François Villon composa son œuvre principale, le Testament. La première partie de ce texte est une méditation consacrée essentiellement à la perte de la jeunesse, aux méfaits de l’amour mais surtout à la mort (cette partie contient la célèbre ballade désignée par Clément Marot en 1532 sous le titre de Ballade des dames du temps jadis). La seconde partie reprend, en l’approfondissant, la fiction testamentaire déjà abordée dans le Lais : Villon va jusqu’à choisir les exécuteurs, son sépulcre et le service religieux.

La Ballade des pendus

Impliqué dans une rixe au cours de laquelle François Ferrebouc, notaire pontifical, fut blessé, Villon fut arrêté, torturé et condamné à la pendaison, et fit appel de la sentence. C’est sans doute pendant ces jours pénibles qu’il écrivit la Ballade des pendus, intitulée aussi l’Épitaphe Villon, où se manifeste notamment son obsession des corps pourrissants. Le 5 janvier 1463, le parlement de Paris commua la peine en dix ans de bannissement. Ce sont là les dernières traces des faits et gestes de François Villon que nous possédions.

Importance et postérité de l’œuvre

S’il n’innova guère dans son usage des formes poétiques, Villon porta la ballade à sa perfection. Son œuvre est dominée par l’ambiguïté et par l’importance considérable accordée à la personne du poète, ce qui est rare au Moyen Âge, où le sujet poétique n’est souvent qu’une forme vide et où la poésie est considérée davantage comme un jeu rhétorique que comme le lieu de l’expression d’une individualité.

Si Villon ridiculise souvent la tradition de l’amour courtois, il s’y inscrit pourtant parfois avec certains de ses poèmes, comme l’atteste sa Ballade à amie.

La poésie de Villon est surtout marquée par une hantise profonde de la mort. Ce thème obsédant, que ne dissimule pas un usage fréquent de l’ironie, traverse toute son œuvre, où domine l’évocation des souffrances physiques et morales dans un monde désenchanté et sombre. En outre, lorsque Villon décrit la vie quotidienne, c’est souvent sur un ton réaliste ou pathétique.

La postérité de Villon est immense et ne se dément pas depuis le XVIe siècle, où Clément Marot donna la première édition commentée de ses œuvres (1532)!; sa gloire doit aussi beaucoup à la fascination qu’il exerça sur les poètes du XIXe siècle, notamment les romantiques comme Théophile Gautier, qui inaugura avec une étude sur Villon sa série des «!grotesques!», ces textes critiques qu’il consacrait essentiellement aux «!petits!» auteurs du XVIe et du XVIIe siècle.

 


Encyclopédie Encarta (c) Microsoft






 

liens

 

Dictionnaire biographique Imago Mundi

 

 

Villon, François (1431–1463 ?): Sa vie et son œuvre.

 


Etude biographique sur François Villon

d'après les documents inédits conservés

aux archives nationales, par Auguste Longnon

 

 

François Villon et ses légataires,

par Auguste Longnon,

ARCHIVISTE AUX ARCHIVES NATIONALES







Les écorcheurs sous charles VII

lecture en ligne



 

 





Dernière minute et surprise de taille!

Historique général de Saint Maixent L'Ecole

www.saint-maixent-lecole.fr


 

Dans la rubrique "la ville", chapitre "histoire", en bas à gauche!?

 

Charles VII


  Charles VII remercia la ville pour sa fidélité en lui accordant ses armes et de nombreux privilèges.   FRANCOIS VILLON finit ses jours à SAINT MAIXENT où il mourut en 1489. 

  Prise par les troupes du prince de Condé en 1568, reprise par les catholiques en 1569, elle fut reperdue à nouveau et reprise en 1574 par le Duc de MONTPENSIER.   Les remparts en mauvais état qui dataient de 7 siècles furent rasés en 1740.



1489?

On est en droit de se demander comment la mairie de St Maixent connait la date de la mort de François Villon alors que tout les historiens l'ignorent
!

Aurait-elle des archives inconnues des historiens? 

Historiens reconnus comme des chercheurs de bon sens et qui auraient travaillés sur la vie de F Villon sans avoir consulté, si elles existent, les archives de la mairie?

Si tel est le cas, soit les historiens sont des imbéciles, ce dont je doute fort, soit la date avancée par la ville de St Maixent est impossible à vérifier, faute de textes étayant cette date, ce qui me parrait fort probable, puisque cette date ne figure nule part dans les biographies de François Villon.

 

Le mystère reste complet.



 

 


Reggiani chante François Villon

 




 

Brassens chante François Villon

 

 





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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 02:30



Yukio Mishima (三島 由紀夫, Mishima Yukio ) de son vrai nom Kimitake Hiraoka (平 岡 公威, Hiraoka Kimitake ) est un écrivain japonais, né le 14 janvier 1925 et suicidé par seppuku le 25 novembre 1970.


Lire l'article sur Wikipédia

 

 

http://tbn0.google.com/images?q=tbn:xuYYP2ndxLJytM:http://maitre-eolas.fr/images/800px-Flag_of_France.svg.png http://www.dynamictic.info/wp-content/uploads/2007/12/anglais.gif http://1.bp.blogspot.com/_BFUFKT3kw5Q/ScQPNMvelBI/AAAAAAAAAA8/XK51WHmLbIo/s400/drapeau_japon.jpg

 

 

 

 


ファイル:Yukio Mishima.jpg
1956年、 三島由紀夫



Informations biographiques

Né à Tokyo en 1925, Kimitake Hiraoka est plongé dès son enfance dans la littérature et le théâtre Kabuki dont sa grand-mère paternelle, issue d'une famille de samouraï, lui transmet la passion. Vers l'âge de douze ans, l'enfant découvre les classiques japonais et des auteurs occidentaux tels que Wilde, Rilke, puis Radiguet. Il commence alors à rédiger des récits qu'il porte jusqu'à sa mort à sa mère, avec laquelle il entretient des liens passionnés. Effectuant sa scolarité au Collège des Pairs, son talent littéraire est très vite remarqué. Invité à publier en feuilleton sa première œuvre importante, La Forêt tout en fleurs, dans la revue Art et Culture, Kimitake choisit pour l'occasion le pseudonyme Yukio Mishima, et fréquente le milieu de l'École romantique japonaise. Puis Kimitake entreprend alors des études à la facultés des sciences juridiques de l'Université Impériale, provisoirement interrompues par la guerre.


Après la reddition de 1945, Mishima délaisse l'École romantique japonaise au profit du groupe de la revue Littérature Moderne. Pourtant, le jeune homme fasciné par la mort est mal à l'aise dans le Japon d'après-guerre avec lequel il se sent « anachronique » de par ses goûts littéraires et sa façon d'écrire. En 1946, il rencontre l'écrivain Yasunari Kawabata qui encourage la publication de ses manuscrits. Après un bref passage au ministère des finances, Mishima décide de se consacrer exclusivement à sa carrière d'écrivain : Confession d'un masque, paru à l'automne 1948, le révèle au public.


Auteur prolifique, Mishima enchaîne nouvelles et romans parmi lesquels on peut citer Amours interdites (1951), paru l'année de son premier voyage en Occident, Le Tumulte des flots (1954), Le Pavillon d'or (1956) ou Après le banquetLa Musique (1964), roman dans lequel apparaît son aversion pour la psychanalyse, est l'un d'entre eux. Loin de se limiter au genre romanesque, Mishima poursuit également dans la voie du théâtre. Il produit, essentiellement pour la compagnie théâtrale le Bungaku-za, une pièce par an, parmi lesquelles figurent ses Cinq Nôs modernes. (1960). Parallèlement, l'écrivain se consacre à la rédaction de ce qu'il appelle ses «divertissements », récits populaires qui lui assurent un confort matériel.


Mishima atteint le faîte de sa popularité à la fin des années cinquante. Le court récit Patriotisme, ainsi que la pièce Un Jour trop tard, reflètent l'idéalisme, l'attachement aux valeurs traditionnelles du Japon et le désir de mort de leur auteur. Après s'être entraîné secrètement durant un mois en 1967 dans les forces militaires d'auto-défense, Mishima crée l'année suivante son armée privée, « La Société du bouclier ».


Malgré tout, l'auteur du Pavillon d'or poursuit son œuvre littéraire. Outre plusieurs essais tel que Mes Errances littérairesLe Soleil et l'acier (1968), il commence en 1965 l'œuvre la plus importante à ses yeux, un cycle de quatre romans intitulé La Mer de la fertilité (Neige de printemps, Chevaux échappés, Le Temple de l'aube, L'Ange en décomposition), qu'il achèvera juste avant sa mort en 1970. Les dernières années de sa vie sont également marquées par la rédaction de plusieurs pièces de théâtre, dont Madame de Sade (1965), Mon ami Hitler (1968), La Terrasse du roi lépreuxLe Lézard noir (1969). (1963) et et


Mishima se donne la mort de façon spectaculaire au quartier général des forces japonaises en novembre 1970 au cours d'un seppuku. Reconnu à la fois en Orient et en Occident, il est incontestablement le plus grand auteur du Japon de l'après-guerre, et l'un des rares écrivains à avoir décrit la société japonaise dans son ensemble.


 

Voir la biographie sur ce site qui regroupe les auteurs nippons

http://www.shunkin.net/images/titre3.png

 

 

 

 

 

 

 

Écrivain japonais dont la mort volontaire est la mise en scène d’un sacrifice* selon le rite des samouraïs. Fasciné d’une part par Sade et Nietzsche*, et d’autre part par la tradition japonaise du Hagakuré (recueil de préceptes moraux du samouraï), Mishima s’entoure de jeunes gens et fonde la Société du bouclier, destinée d’abord à protéger l’empereur et, par la suite, à défendre la constitution de 1947. Le récit du spectacle minutieusement préparé de sa mort volontaire est fait par M. Pinguet dans La mort volontaire au Japon: «Le 25 novembre 1970, à onze heures du matin, Mishima se présenta, accompagné de ses quatre camarades, à la base militaire d’Ichigaya, dans le centre de Tokyo. […] Dix minutes plus tard, à sa totale stupéfaction, le général Mashita, bâillonné, ligoté, pris en otage, une lame sur la gorge, se trouvait à la merci de Mishima. […] La vie de l’otage serait épargnée si les militaires de la base, un millier d’hommes environ, se rassemblaient pour écouter en silence un discours qui leur serait adressé au balcon. […] Il apparut là, au plein soleil de midi juste, surplombant d’une dizaine de mètres cette foule bruissante d’étonnement. […] Ses considérations sur l’article 9, sur l’esprit national, sur l’idéal militaire, sur la décadence moderne, parurent confuses, abstraites. Son appel au peuple des soldats ne recueillit que leur indifférence et leur hostilité. […] Mishima s’impatientait: Silence! Écoutez! Un homme fait appel à vous. Êtes-vous des hommes? Des hommes de guerre? Est-ce qu’un seul parmi vous se lèvera avec moi? […] Il regagna le bureau du général Mashita. Sans attendre, il déboutonna sa tunique. […] Il posa ses chaussures, s’agenouilla au sol. […] Puis il s’emplit d’air les poumons. Expirant avec un cri violent, il enfonça la dague. Des deux mains, il poussa l’acier dans le ventre, sous le nombril, vers le flanc droit. […] Enfin, Morita lui assena un coup de sabre, mais sa main tremblait, et le corps de Mishima s’affaissait: l’acier lui entama profondément l’épaule. Un deuxième coup mal ajusté s’enfonça dans la chair encore vive. À la troisième reprise, la nuque fut tranchée — et les soubresauts de ce corps ravagé cessèrent. À son tour, Morita ôta sa tunique, s’assit sur ses talons saisit la dague ensanglantée. Il ne se fit qu’une légère entaille — d’une seule volée, Furu-Koga le décapita» (p. 311-312). Voir également H. S. Stokes, The Life and Death of Yukio Mishima, Londres, Owen, 1975; J. Nathan, La vie de Mishima, Paris, Gallimard, 1980; M. Yourcenar, Mishima ou la vision du vide, Paris, Gallimard, 1980.

Une des nombreuses images que Mishima a données de lui-même est celle d’un samouraï des temps modernes. Le Hagakuré est la matrice de son œuvre littéraire. On y lit l’éloge du principe de la décision: «Je découvris que la Voie du Samouraï, c’est la mort. Si tu es tenu de choisir entre la mort et la vie, choisis sans hésiter la mort. Rien n’est plus simple. Rassemble ton courage et agis. À en croire certains, mourir sans avoir accompli sa mission, ce serait mourir en vain. […] Si l’on veut devenir un parfait samouraï, il est nécessaire de se préparer à la mort matin et soir et jour après jour. Le samouraï qui est constamment préparé à la mort, celui-là a maîtrisé la Voie du Samouraï et saura sans jamais faillir vouer sa vie au service de son seigneur» (Y. Mishima, Le Japon moderne et l’éthique samouraï, p. 48-49). Dans l’avant-propos, la traductrice Kathryn Sparling écrit: «Le coup de génie de Mishima est d’appliquer à la société moderne l’impitoyable réquisitoire que l’éthique samouraï dresse contre la société dans laquelle le Hagakuré fut écrit. Ses ouvrages de fiction évoquent souvent l’atomisation de la société moderne et l’impossibilité de la communication spirituelle ou affective entre les êtres. Mais dans les dernières œuvres de Mishima, le désespoir de la solitude se conjugue à l’exaltation de l’autonomie de l’individu. 


Le héros de Mishima est capable d’assumer tout seul ce qui le passionne. Il n’a pas davantage besoin des autres qu’il n’a cure de leurs besoins. Une telle attitude trouve son accomplissement ultime dans la mort de Mishima»héros de Mishima est capable d’assumer tout seul ce qui le passionne. Il n’a pas davantage besoin des autres qu’il n’a cure de leurs besoins. Une telle attitude trouve son accomplissement ultime dans la mort de Mishima»


Lire la source

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

http://1.bp.blogspot.com/_BFUFKT3kw5Q/ScQPNMvelBI/AAAAAAAAAA8/XK51WHmLbIo/s400/drapeau_japon.jpg

 

 

三島 由紀夫(みしま ゆきお、本名:平岡 公威(ひらおか きみたけ)、1925年(大正14 年)1月14日 - 1970年(昭和45 年)11月25日)は、小説家・劇作家。戦後日本文学を代表する作家の一人である。晩年には民兵組 織「楯の会」を作り右翼的な政治活動に傾倒、日本の新右翼・民族派に多大な影響を及ぼした。

代表作は小説に『仮面の告白』、『禁色』、『潮騒』、『金閣寺』、『鏡子の家』、『午後の曳航』、『豊饒の海』四部作など。戯曲に 『サド侯爵夫人』、『わが友ヒットラー』、『近代能楽集』などがある。批評家が様々に指摘するように、人工性・構築性にあふれる唯美的な作風が特徴。

1970年、楯の会会長として自衛隊にクーデターを促し失敗、割腹自殺を 遂げ世間を騒然とさせた(三島事件)。

筆名の「三島」は、日本伝統の三つの島の象徴、静岡県三島の地名に由来するなどの説がある。[1]

三島の著作権は酒井著作権事務所が一括管理している。

 

 

Wikipedia の上に継続 を読んでください

 

 

 


liens divers

 

 

 

http://www.gilles-jobin.org/citations/bannertop3.jpg

 











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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 02:25

http://www.ouest-france.fr/design/images/logo_ouestfrancefr.png
A la une
En fac de lettres, ils se remettent à l'orthographe
l


Des cours d'orthographe et de grammaire pour aider les étudiants à ne pas décrocher de l'université.
Des cours d'orthographe et de grammaire pour aider les étudiants à ne pas décrocher de l'université.
Photo : Frédéric Girou
 

Arrivés à l'université d'Angers, des étudiants doivent redécouvrir les fondamentaux du français. Une opération exceptionnelle dans l'Ouest, pour aider les jeunes à se structurer et à s'insérer.

ANGERS. Veille des vacances à l'université. « On va travailler sur le pluriel des noms composés et sur le participe présent », annonce la prof à une douzaine d'étudiants de psycho. D'habitude, Pauline Bruley enseigne la stylistique et la rhétorique. Aujourd'hui, son cours est de niveau collège...

pour lire la suite cliquez sur le loge du journal




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        Je veux bien croire qu'au moment où l'on écrit ces quelques lignes sur le net, on soit un tant soit peu inattentif.
Mais c'est sur le net, et il y a des milliers de gens qui lisent ces fautes en croyant que c'est du bon français...
       Surtout les étudiants étrangers qui apprennent le français, alors ils ont du mouron à se faire...

Je ne saurais conseiller aux amateurs écrivains de cliquer sur le bouton de la correction automatique, ça limiterait les dégâts!...



Voilà quelques textes trouvés sur la toile, avec des "fotes dortograffe plein dedant"...






Bonjour,

Voila je suis nouvelle sur le forum et je pratique beaucoup l'équitation. j'ai eu l'idée de réaliser mon propre tapis de selle. Voici un exemple de modèle.



Alors voila ce que je me pose comme question car je suis pas vraiment une experte en couture, mais si c'est possible je devrais y arrivé ! ^^

A votre avis puis-je en prenant comme support un tapis, le recouvrir d'un joli tissu qui me plait et y faire les "marques" en losanges ou carré ? Peut être y coller aussi un petit galon ?

Est-ce que vous pensais cela réalisable , et si oui avec qu'elle machine. Ma mère (qui n'est pas couturière ! ) me dis que je ne pourrais pas car ça sera trop épais ...

Merci de votre aide.

Vérifiez sur le site



Là il y a quasiment une faute par ligne au minimum:

si tu ve refaire le dessu et remaitre de la mousse ! .
va cher un artisent sellerie qui refai le cuir .
moi j ai fait comme sa sa te cout pas cher est c est du bon boulo
et emplus c est du cuir .
pour moi sa ma couter 45 euro .
mais regard aussi sur les rassemblement de motar il y a souvent des persone qui le font sur place et pas cher du tout
stil -20 % voir 50%
mais sinon le plus simple va cher un sellerie cuir .

Vérifiez sur le site
 
 CORRECTION
si tu veux refaire le dessus et remettre de la mousse ! .
va chez un artisan sellerie qui refait le cuir .
moi j ai fait comme ça, ça te coûté pas cher et c'est du bon boulot
et en plus c'est du cuir .
pour moi ça ma coûté 45 euro .
mais regarde aussi sur les rassemblements de motars, il y a souvent des persones qui le font sur place et pas cher du tout
stile -20 % voir 50%
mais sinon le plus simple va chez un sellier cuir ( ou dans une sellerie).




comment choisir ça selle?, pourquoi des selles ont un trou au millieu? etc...

Bonjour(soir) tous le monde je voudrais changer de selle parce que  ? selle (faut pas confondre selle et celle) que j'ai actuellement est trop dur, ce serais pour une pratique enduro et pour de longue balade.

J'aimerais avoir des infos sur les selles, par exemple pourquoi certaine ont un trou au milieu quel est la différence entre une selle de route et une selle de vtt...

et sinon si vous connaissez des selles très confortable à bas prix environ (30-40 euros) ça m'aiderais également

Merci à tous ceux qui prendront la peine de me répondre.

Vérifiez sur le site


 CORRECTION
Bonjour(soir) tout le monde je voudrais changer de selle parce que  celle  que j'ai actuellement est trop dure, ce serait pour une pratique enduro et pour de longues balades.

J'aimerais avoir des infos sur les selles, par exemple pourquoi certaines ont un trou au milieu et quelle est la différence entre une selle de route et une selle de vtt...

et sinon, si vous connaissez des selles très confortables à bas prix environ (30-40 euros) ça m'aiderait également

Merci à tout ceux qui prendront la peine de me répondre.




 

Martin Dumollard
Né le 22 février 1810
Décédé le 8 mars 1862

Martin Dumollard, tua plusieurs femmes en 1861 et but leur sang.

Je ne mes pas ce personnages sur le site car j'ai pas assez d'information pour ecrire une biographie donc si quel qu'un a d'autre info sur cette indivue qu'il complete ce post.


Vérifiez sur le site

??????
 CORRECTION
Je ne met pas ce personnage sur le site car je n'ai pas assez d'informations pour écrire une biographie, donc si quelqu'un a d'autres informations sur cet individu qu'il complète ce poste.



Y aurait-il une âme charitable? par hasard, faut pas charier tout de même!...

Bonjour,
Qui peux me dire comment utiliser un moulin à prière tibétain "de poche" ???
Merci !

(Publicité)
n°16064
maydy
Posté le 07-06-2008 à 13:02:34  profilanswer
 

Bon, pas de réponse. Allez allez, une ame chariable svp !! J'ai dit "de poche" mais c'est "à main". Le moulin se tient dans la main, mais je ne sais pas quelle est la procédure à suivre. Si quelqu'un peut m'expliquer, merci !

n°16130
fleur2minu​it
Profil : Doctinaute Hors Compétition
Posté le 06-07-2008 à 10:41:03  profilanswer
 

Il suffit de le tourner dans le sens des aiguilles d'une montre (jamais dans l'autre) :)
Cela va libérer l'énergie du mantra/de la prière contenue dans le moulin.



Vérifiez sur le site




LIENS













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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 02:37






http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/10/DSC_4123-MR-Miroirs.jpg

LE PALINDROME
Jeux de miroir littéraire





Le palindrome (substantif masculin), du grec πάλιν / pálin (« en arrière ») et δρόμος / drómos (« course ») est une figure de style appelée aussi palindrome de lettres, c'est-à-dire un texte ou un mot dont l'ordre des lettres reste le même qu'on le lise de gauche à droite ou de droite à gauche comme dans l'expression « Ésope reste ici et se repose. ».

La palindrome appartient aux jeux de mots comme l'anagramme, l'ambigramme ou l'anacyclique.


Les mots palindrome sont parfois nommés « palindromes naturels », bien que cette appellation ne convienne pas aux langues agglutinantes (Gnutötung en allemand). Par exemple, les noms communs radar, rotor ou kayak, le verbe ressasser. Les mots palindromes peuvent également être des noms propres comme les prénoms Neven, Ève, Hannah et Otto, les villes de Sées, Noyon, Laval ou Senones, la rivière Erdre, la déesse romaine Acca, le groupe de musique ABBA, le personnage du film La Morsure du lézard Stanley Yelnats ou l'acteur Robert Trebor (ce dernier nom est toutefois un pseudonyme). On peut également citer comme exemple une langue indienne, le malayalam, parlé dans l'état de Kerala.

Les difficultés de composition de palindromes en français sont notamment dues à la grande fréquence de l'e muet et de digrammes ou trigrammes particuliers comme « ch », « qu », « au » ou « ion ». Cependant, la littérature est abondante :

  • « Narine alla en Iran. »
  • « Karine alla en Irak. »
  • « Engage le jeu que je le gagne. »
  • « Noël a trop par rapport à Léon. » Sylvain Viart
  • « À l'étape, épate-la ! » (Louise de Vilmorin)
  • « Ce repère, Perec » (palindrome >monovocalique)
  • « Tu l'as trop écrasé, César, ce Port-Salut ! » (alexandrin attribué à Victor Hugo)
  • « La mère Gide digère mal. » (Louis Scutenaire)
  • « Léon, émir cornu, d'un roc rime Noël. » (Charles Cros<)
  • « Élu par cette crapule. » (Auteur inconnu)
  • « Ésope reste ici et se repose » (Auteur inconnu)
  • Georges Perec est l'auteur d'un long palindrome (1969) qui compte 1247 mots.
  • Le palindrome de Saint-Gilles composé de 2119 mots a été construit par Pol Kools en 2004.
  • Le palindrome Lieu cerné de Stéphane Susana est également un palindrome très long.




LIENS


http://fr.wikipedia.org
http://worldserver2

http://villemin.gerard.free.fr






 En anglais
  • « A man, a plan, a canal: Panama. » ; « Un homme, un projet, un canal: Panama. » (Leigh Mercer, 1948)
    • On peut broder sur ce palindrome : « A man, a plan, a cat, a canal : Panama! », voire « A man, a plan, a canoe, pasta, heros, rajahs, a coloratura, maps, snipe, percale, macaroni, a gag, a banana bag, a tan, a tag, a banana bag again (or a camel), a crepe, pins, Spam, a rut, a Rolo, cash, a jar, sore hats, a peon, a canal : Panama! »...
  • « Able was I ere I saw Elba. » ; « J'étais puissant avant de voir l'île d'Elbe. » (dixit Napoléon)
  • « Desserts I desire not so long no lost one rise distressed. » (cité par Michel Laclos)
  • « Did Hannah see bees ? » Hannah did... » ; « Est-ce qu'Hannah a vu des abeilles ? » « Oui. »
  • « Evil I did dwell, lewd did I live. » (cité par Michel Laclos)
  • « Evil is a name of foeman, as I live. » (cité par Michel Laclos)
  • « Go droop - stop - on ward draw no pots, poor dog. » (cité par Michel Laclos)
  • « Madam, in Eden I'm Adam. [she responded :] « Eve ». » ; « Madame, dans l'Eden je suis Adam. » « Ève »).
  • « No, it is opposed, art sees trade's opposition. » (cité par Michel Laclos)
  • « Now stop, major general ! Are negro jam pots won ? » (cité par Michel Laclos)
  • « Now, Sir, even Hannah never is won. » (cité par Michel Laclos)
  • « "Nurses run", says sick Cissy as nurses run. » ; « "Les infirmères courent", dit Cissy malade alors que les infirmières courent. »
  • « Paget saw an irish tooth Sir, in a waste gap. » (cité par Michel Laclos)
  • « Rail at a liar. » (cité par Michel Laclos)
  • « Rats live on no evil star. » (cité par Michel Laclos) Ce vers est de Sylvia Plath, poète américaine.
  • « Stop, Syrian ! I start at rats in airy spots. » (cité par Michel Laclos)
  • À noter que le chanteur et parodiste américain Weird Al Yankovic a composé une chanson, intitulée Bob, exclusivement constituée de palindromes ; Voir le clip ci-dessous.
  • Dans le jeu vidéo Might and Magic V : Dark Side of Xeen, plusieurs palindromes originaux de qualité variable sont proposés au joueur, l'aidant à résoudre une énigme. On peut noter par exemple :
    • « Eva, can I stab bats in a cave? » ; « Eva, puis-je poignarder des chauves-souris dans une grotte ? »
    • « God! A red nugget! A fat egg under a dog! » ; « [mon] Dieu ! Une pépite rouge ! un gros œuf sous un chien ! »


"Weird Al" Yankovic - Bob












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3 octobre 2009 6 03 /10 /octobre /2009 02:30

 

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KAWABATA Yasunari

(Osaka, 14/06/1899 - 16/04/1972)





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Jeunesse


1899 (ère Meiji) - Le 14 juin Kawabata Yasunari, deuxième enfant d'une famille prospère et cultivée, vient au monde à Ōsaka. Né prématuré à sept mois, il restera de santé fragile toute son existence. Sa sœur Yoshiko est de quatre ans son aînée.

Son père, Eikichi, médecin à Ōsaka fit ses études de médecine à Tokyo. Fin lettré, amateur de poésie chinoise et de peinture, il meurt de tuberculose en janvier 1901.

Sa mère, Gen, née Kuroda, précédemment mariée au frère de son époux, est issue d'une famille fortunée. Après le décès de son mari, elle retourne dans sa maison natale du village de Toyosato en périphérie d'Ôsaka avec ses deux enfants, mais décède de la même maladie en janvier 1902. À trois ans, Yasunari est orphelin.

Séparé de sa sœur qui est recueillie par sa tante, il est élevé par ses grands-parents paternels qui vivaient dans le village de Toyokawa, autre district de la région d'Ōsaka. Ceux-ci tentèrent de pallier le vide affectif traumatisant causé par la disparition de ses parents. Son grand-père Kawabata Sanpachirô, notable local féru de science divinatoire et un temps fabricant de médecine chinoise, avait vendu ses terres pour investir dans des placements qui causèrent sa ruine. 1906 - Yasunari entre à l'école primaire de Toyokawa où il fera une brillante scolarité malgré sa santé précaire.



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1909 – Décès de Yoshiko. Il n'assistera pas à l'enterrement de cette sœur dont il n'a gardé « au fond du cœur aucune image » sa famille voulant éviter de lui infliger une fois encore l'épreuve d'une cérémonie funèbre mais cela l'empêchera de faire le deuil réel de la jeune fille. Sa grand-mère meurt en septembre.

1912 (ère Taishô) - En avril, il entre au collège d'Ibaraki distant de cinq kilomètres qu'il parcourt à pied. Il décide cette année là de devenir écrivain et consacre désormais son temps libre à la lecture et à ses premières tentatives de création littéraire.

Resté seul avec son grand-père, des liens très étroits se tissent entre le petit fils et le vieil homme pendant leurs huit années de vie commune.

1914 - Affaibli et devenu aveugle, celui-ci décède en mai dans sa soixante quinzième année. Yasunari est alors recueilli pendant six mois par un oncle de sa famille maternelle au village de Toyosato.

Il écrit cette année là son premier opus littéraire: « Jûrokusai no nikki » (Journal de ma seizième année) qui ne sera publié que onze ans plus tard (1925) puis édité dans « Shônen » (L'adolescent) en 1948.

Depuis son plus jeune âge, Yasunari fut donc durement confronté à la disparition précoce de sa cellule familiale et cette expérience douloureuse qui se retrouvera ultérieurement dans ses écrits semble être une des clés de son rapport obsessionnel à la solitude et à la mort (Ramasser des ossements, 1916; L'abonné des funérailles, 1923; Les sentiments d'un orphelin, 1924; Le visage de la morte, 1925; Voiture funéraire, 1926 etc.).

1915 - Yasunari entre comme pensionnaire au lycée de Ibaragi en janvier (il y restera jusqu'à la fin de ses études en 1917). Grand lecteur de littérature contemporaine et classique japonaise ainsi que de littérature occidentale, il envoie de courts essais à différents quotidiens et revues. Certains textes seront publiés.

1916 - Il est nommé responsable de chambre ce qui place sous son autorité Kiyono, jeune compagnon à la féminité prononcée. Complexé et obnubilé par un physique qu'il jugeait ingrat, convaincu de sa laideur, Yasunari nourrit une véritable passion sans exutoire charnel envers le séduisant Kiyono qu'il nommera lui-même « mon amour homosexuel » (in « L'adolescent »).

1917 - En septembre Yasunari monte à la capitale et réussit à entrer au Premier Lycée de Tôkyô (section littérature anglaise) passage obligé pour intégrer l'Université Impériale. Cette séparation générera une correspondance épistolaire entre les deux amis jusqu'en 1921.

1918 - À l'occasion d'un voyage dans la péninsule d'Izu, Yasunari rencontre une troupe de théâtre ambulant où évolue une superbe danseuse. L'émotion esthétique de cette rencontre et la féerie du lieu font naître dans la psychologie amoureuse du jeune homme de 19 ans un nouveau désir érotique qui se juxtapose à celui éprouvé pour Kiyono. Cette expérience marquante sera la source de son premier roman « Izu no odoriko » (La danseuse d'Izu, publiée en 1926).

Depuis lors, pendant dix ans, il retournera à Yugashima, l'une des principales stations thermales d'Izu. Cet épisode montre que les écrits de Yasunari sont inspirés de faits réels parfois autobiographiques et, dans le cas ci-dessus, d'autres récits se référeront plus ou moins explicitement à cet épisode : « Souvenirs de Yugashima » 1922, « Le grondement de la montagne » 1949-1954, « Le lac » 1954, « Les belles endormies » 1960-1961.

1919 - Yasunari et ses amis forment un cercle libre de littérature moderne. Il.publie la nouvelle « Chiyo » (Chiyo) dans la revue de la société amicale du Premier Lycée de Tôkyô. À cette époque il se lie d'amitié avec le futur écrivain Kon Tôkô (1898-1977) dont le père l'initie au spiritisme.

1920 - En juillet il obtient son diplôme du Premier Lycée de Tôkyô ce qui lui permet de s'inscrire à l'Université Impériale de Tôkyô, faculté de Littérature, section Littérature anglaise. Il optera l'année suivante pour la section Littérature japonaise. Désireux avec d'autres camarades de lancer la sixième série de la revue du cercle de l'université, Shinshichô (Pensée nouvelle), il rencontre à ce sujet l'écrivain Kikuchi Kan qui deviendra son protecteur.




http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/41/Nobel_prize_winners_1968.jpgKawabata en compagnie des autres récipiendaires du Prix Nobel de 1968





1921 - En février, lancement de la sixième série de Shichinchô où il fera paraître successivement plusieurs nouvelles importantes dont « Shôkonsai ikkei » (Tableau de fête en hommage aux soldats morts) et « Abura » (Huile). Par l'entremise de Kikuchi Kan il fait la connaissance de Yokomitsu Riichi (1898-1947) qui restera un ami fidèle et son principal compagnon sur la route du modernisme. Il rencontre également Akutagawa Ryûnosuke (1883-1927), Kume Masao et quelques autres futurs écrivains de sa génération.

À l'occasion d'une réunion d'étudiants dans un café proche du lycée supérieur d'Ichikô à Hongô, Yasunari fait la connaissance de Itô Hatsuyo, jeune serveuse de 14 ans qui le laisse d'abord indifférent. Peu après cette rencontre le café cesse son activité et Hatsuyo part vivre chez ses parents adoptifs dans un temple de Gifu situé dans une région montagneuse au centre de l'île. Entraîné par un de ses amis, Miaki, il continue à voir la jeune fille et, contre toute attente, décide de l'épouser. Très étonnés ses amis suivent la préparation du mariage. Yasunari fait part de ses intentions au père d'Hatsuyo et soumet son projet à son protecteur Kikuchi Kan qui lui offre de bon cœur plus de 200 yens. Cette somme importante sert à louer un logement pour recevoir la future épouse. Environ un mois après cette décision Hatsuyo envoie une lettre incompréhensible pour rompre les fiançailles (in « L'extraordinaire » ou « Le feu du sud »).

Aux yeux de Yasunari, Hatsuyo représente la femme idéale et, malgré la fin tragique de leur courte relation, l'ombre de la jeune fiancée hantera longtemps l'esprit de l'écrivain. Son empreinte est décelable dans de nombreux personnages féminins qui parsèment son œuvre.

 





Yasunari Kawabata

 

 

 

 

Kawabata Yasunari est né à Ôsaka (1899-1972). Son père était médecin, homme cultivé aimant la poésie et la peinture. Il mourut de tuberculose en 1900. Yasunari vécut donc avec sa mère qui déménagea dans la banlieue d’Osaka jusqu'à ce qu'elle meure à son tour de la même maladie. Yasunari fut accueilli par ses grands parents paternels. Son grand-père était un petit notable local qui avait vendu ses terres pour investir dans des secteurs moins traditionnels. Mais ce fut la ruine. Entre l'âge de deux ans et celui de sept ans, Yasunari vécut cependant une période relativement heureuse jusqu'aux décès de sa grand-mère en 1906 puis de sa soeur en 1909.

Assuré de l’amour de ses grands-parents, il n'en ressentit pas moins l'absence de son père et de sa mère dont il ne pouvait se souvenir. Trente à quarante photos de son père lui était restées, qu'il perdit toutes au fil de ses fréquents déménagements. Commencèrent donc à se dessiner en lui les peurs et les rêves qui parcourent son oeuvre.

Pendant les huit années qui suivirent la mort de sa grand mère, le jeune Yasunari resta seul avec son grand-père, un vieillard aveugle. Des liens très étroits se créèrent entre eux. Malade, le grand père de Yasunari s'éteignit en mai 1914, dans sa soixante quinzième année.

En cette même année, Yasunari écrivit son journal intitulé Journal de ma seizième année qui fut publié onze ans plus tard, soit en 1925 (à lire dans L'Adolescent (1948)). Ce journal est considéré comme sa première oeuvre littéraire.

Yasunari passa les six mois qui suivirent chez son oncle puis entra à la pension du lycée de Ibaragi en janvier 1915. Devenu responsable de chambre dès 1916, il eut sous sa responsabilité, Kiyono, un jeune homme à la féminité prononcée.

Obnubilé par son physique qu'il trouvait ingrat et convaincu de sa laideur, Yasunari trouva l'amour auprès de Kiyono, son camarade de chambrée, dans ce qu'il appela lui même « mon amour homosexuel ». Après le départ de Yasunari pour Tôkyô en septembre 1917, une longue correspondance épistolaire s'établit entre les deux jeunes hommes, qui ne se terminera qu'en 1921. Cette relation apparaîtra dans L'Adolescent (1948). Il est également intéressant de constater les points communs qui peuvent exister entre cette période de sa vie dont l'érotisme, l'aspiration à la beauté et la communication affective se retrouvent dans Les Belles Endormies (1960-61), Le Lac (1954) ou Le Grondement de la montagne (1949-54).

Mais ces romans proches de ses propres expériences restent cependant moins liés à sa vie que La Danseuse D'Izu (1926). Cette étape de la vie de Kawabata correspond au voyage pour Yugashima qu'il fit en 1918. Alors âgé de dix neuf ans, il y rencontra une magnifique danseuse dans des décors enneigés (ce qui n'est pas sans rappeler Pays de neige (1935-47)).

En 1919, âgé de 20 ans, il appartient à un cercle littéraire très libre et amical. Les membres se rencontrent dans un café considéré à la mode en cette sortie de Première Guerre mondiale. Il y fera la connaissance de Hatsuyo que l’auteur appellera Michiko dans ses récits, jeune serveuse âgée de quatorze ans à qui il ne porta que très peu d'intérêt. Le café ferma cependant ses portes peu après, et elle partit vivre avec ses parents adoptifs dans un temple de Gifu situé dans les montagnes du centre du Japon. Malgré ce départ, Yasunari continua à la fréquenter et décida de l'épouser. Ses amis, étonnés, assistèrent à la préparation du mariage. Un mois après la décision de se marier, elle lui fit parvenir une lettre incompréhensible pour rompre les fiançailles. C'est à lire absolument dans L'Extraordinaire ou Le Feu du Sud tant elle pourrait prêter à rire si le contexte n'était pas aussi tragique.

La véritable carrière d'écrivain de Kawabata débuta deux ans plus tard. Cette Hatsuyo qu'il savait ne plus jamais revoir laissa son empreinte dans ses écrits. Représentant pour lui la femme idéale, son ombre va se poser sur les nombreux personnages féminins qui habitent ses oeuvres. Il se maria quand même cinq ans plus tard. Mais malgré ce mariage, la présence d'Hatsuyo le hante. Douze ans plus tard, bien que cet événement soit considéré par certains comme fictif même s'il est présent dans Lettres à mes parents, il la revit, mais il en fut déçu.

Son imagination positive basée sur la perfection d'Hatsuyo va laisser place à une phase de désillusion pendant laquelle il va se remettre en question. Quant à l'image qu'il garde de la femme dans ses récits, ce ne sera plus celle d'Hatsuyo, brisée par la réalité, mais une représentation analogue bâtie sur ses propres fantasmes. C'est donc au début des années 30 qu’il atteint son interprétation définitive de l'existence : à la fois contemplative et irréelle, un monde imaginaire où une beauté fictive se mêle à ses propres craintes.

Son oeuvre fut récompensée en 1968 par le prix Nobel de littérature. Il fut le premier écrivain japonais à avoir reçu cette distinction. Yasunari Kawabata se donna la mort le 16 avril 1972 à Zushi, près de Yokosuka.

 

 

 


Bibliographie

Kyôto. Éd. originale Albin Michel, 1971/Livre de poche, 1987.
La Danseuse d’Izu. Éd. originale Albin Michel, 1973/Livre de poche, 1984.
Le Lac. Éd. originale Albin Michel, 1978/Livre de poche, 1985.
Pays de neige. Éd. originale Livre de poche, 1982/Albin Michel, 1996.
• Les belles endormies. Éd. originale Livre de poche, 1982/ Éd. Albin Michel, 1983.
Le Grondement de la montagne. Éd. originale Livre de poche, 1986/ Albin Michel,1988.
Le Maître ou le tournoi de go. Éd. originale Livre de poche, 1988/Albin Michel, 1992.
Chronique d’Azakuza. Éd. originale Albin Michel, 1989/Livre de poche, 1992.
L’Adolescent. Éd. Albin Michel, 1992.
Les Servantes d’auberge. Éd. originale Livre de poche, 1993/ Albin Michel, 2000.
Tristesse et beauté. Éd. originale Livre de poche, 1996/Albinh Michel, 2000.
Récits de la paume de la main. Éd. originale Albin Michel, 1999/Livre de poche, 2001.
Nuée d’oiseaux blancs. Éd. Livre de poche, 2001
Correspondance avec Mishima. Éd. Livre de poche, 2002.
Romans et nouvelles sous étui. Éd. Livre de poche, 2002.
La Beauté tôt vouée à se défaire, suivi de Le Bras. Éd. Albin Michel, 2003.








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Éditions Livre de poche, traduit du japonais par R. Sieffert.

 

Eguchi est un homme de soixante-cinq ans. Conseillé par un ami, il se rend dans une mystérieuse auberge fréquentée par des vieillards en mal de plaisir où l'on peut dormir avec de jeunes filles sous narcotique que rien ne peut réveiller. Ce sont les « belles endormies ». Egushi peut les toucher, les caresser, les sentir, mais la stricte loi de la maison lui interdit d'aller plus loin. Il n'a pas le temps d'aimer ces filles qu'il ne revoit plus après son réveil. Il se maintient donc à cette frontière érotique. Il se demande s'il aime ces filles, et s'il peut leur faire l'amour. Mais il ne fait ni l'un ni l'autre. Ces nuits sont érotiques, mélanges de désir, de retenue et de frustration. Cette maison des Belles Endormies sera l'occasion pour Eguchi de revenir sur son passé. Car le mal d'Eguchi est la vieillesse. Sa « maladie » qui le fait glisser vers la mort et lui fait éprouver le sentiment, très dur au demeurant, de ne plus pouvoir être digne de la seule raison de vivre de l'homme, soit la femme. Et il refuse de se comparer à ces vieillards qui fréquentent cette maison, car la beauté leur est devenue inaccessible avec l'âge. Ce mal, Eguchi le refuse en se remémorant ses aventures de jeunesse avant de se retrouver inévitablement face à la triste vérité, face à une jeune fille endormie à ses côtés. Et il est assailli par ses désirs. Le désir de rompre le silence, le désir de donner la mort, le désir de voir une réaction volontaire pour lui montrer qu'il n'est pas arrivé au point où sa passion pour l'amour s'est éteinte. Une femme nue que rien ne peut sortir de son sommeil, donnée en pâture aux fantasmes d'un homme, ne satisfait pas Eguchi qui voit en cet état de fait sa propre mort.

Je considère ce livre comme le meilleur de Kawabata. L'érotisme se situe à mi-chemin entre l'amour et le sexe, dans un fragile équilibre entre les sentiments et les sens. La difficulté et la beauté de l'érotisme consistent à rester sur cette frontière, sans glisser ni dans l'amour ni dans le sexe . Les Belles Endormies est une méditation sur des thèmes chers à l'auteur, tels que la mort, la solitude, l'amour et l'érotisme.

 

 

 



 

Kawabata Yasunari
川端康成

(1899-1972)

Informations biographiques

Kawabata Yasunari est, sans conteste, l'un des écrivains majeurs de la littérature moderne japonaise. Né en !899 à Ôsaka et orphelin dès son plus jeune âge, Kawabata connait une enfance très solitaire. Il poursuit pourtant de brillantes études et, après avoir créé avec ses amis la sixième série de la revue Shinshichō (Nouvelle pensée), il sort diplômé de l'université de Tôkyô en 1924.

Il participe également à la rédaction du tout jeune mensuel Bungei Shunjū (Les Annales littéraires) et, en 1924, fonde en compagnie de Yokomitsu Riichi la revue Bungei Jidai (L'Epoque littéraire) dans laquelle il publie, deux ans plus tard, Izu no odoriko (La Danseuse d'Izu) ; Kawabata est d'ores et déjà considéré comme l'un des représentants les plus doués de l'école néosensualiste. Après s'être attaché dans plusieurs romans à décrire la vie de bohème dans le quartier populaire d'Asakusa, il entreprend en 1935 la rédaction de ce qui reste sans doute son chef-d'œuvre absolu : Yukiguni (Pays de neige), qu'il n'achèvera qu'en 1947.

Elu président du Pen Club japonais en 1948, Kawabata publie par la suite certains de ses plus grands romans, parmi lesquels on peut citer Sembazuru (Nuée d'oiseaux blancs, 1949-1951), Yama no oto (Le Grondement de la montagne, 1949-1954) ou Nemureru bijo (Les Belles Endormies, 1960-1961).

En 1968, il reçoit le prix Nobel de littérature, ce qui contribue à faire largement connaître son œuvre en Occident. Pourtant, deux ans après le suicide de son ami Mishima Yukio, il met lui-même fin à ses jours en 1972.



Pour en savoir plus sur l'œuvre du prix Nobel de Littérature 1968 :




Cette étude est centrée sur la notion de l'ambiguïté qui selon Cécile Sakaï domine l'œuvre de Kawabata et caractérise son univers, au modèle de sa vie dont la biographie recèle de nombreuses obscurités.

Liens Internet

Bibliographie des œuvres de Kawabata Yasunari traduites en français

 

 

http://www.shunkin.net/images/titre3.png

http://www.shunkin.net/Auteurs/?author=62

 

 





In English


http://www.dynamictic.info/wp-content/uploads/2007/12/anglais.gif

Biography



Born in Osaka, Yasunari was orphaned when he was four, after which he lived with his grandparents. He had an older sister who was taken in by an aunt, and whom he met only once thereafter, at the age of ten (July 1909). Kawabata's grandmother died when he was seven (September 1906), and his grandfather when he was fifteen (May 1914).

Having lost all close relatives, he moved in with his mother's family (the Kurodas). However, in January 1916, he moved into a boarding house near the junior high school (comparable to a modern high school) to which he had formerly commuted by train. After graduating from junior high school in March 1917, just before his 18th birthday, he moved to Tokyo, hoping to pass the exams of Dai-ichi Koto-gakko (First Upper School), which was under the direction of Tokyo Imperial University. He succeeded in the exam the same year and entered the humanities faculty as an English major (July 1920).












Kawabata Yasunari Museum Kawabata graduated in 1924, by which time he had already caught the attention of Kikuchi Kan and other noted writers and editors through his submissions to Kikuchi's literary magazine, the Bungei Shunju.

In addition to fiction writing, Kawabata also worked as a reporter, most notably for the Mainichi Shimbun. Although he refused to participate in the militaristic fervor that accompanied World War II, he also demonstrated little interest in postwar political reforms. Along with the death of all his family while he was young, Kawabata suggested that the War was one of the greatest influences on his work, stating he would be able to write only elegies in postwar Japan. Still, many commentators detect little thematic change between Kawabata's prewar and postwar writings.

Kawabata apparently committed suicide in 1972 by gassing himself, but a number of close associates, including his widow, consider his death to have been accidental. Many theories have been advanced as to his reasons, among them poor health (the discovery that he had Parkinson's disease), a possible illicit love affair, or the shock caused by the suicide of his friend Yukio Mishima in 1970. Unlike Mishima, Kawabata left no note, and since (again unlike Mishima) he had not discussed significantly in his writings the topic of taking his own life, his motives remain unclear. However, his Japanese biographer, Takeo Okuno, has related how he had nightmares about Mishima for two or three hundred nights in a row, and was incessantly haunted by the specter of Mishima. In a persistently depressed state of mind, he would tell friends during his last years that sometimes, when on a journey, he hoped his plane would crash.








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川端康成



 

川端康成

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川端康成(1899年6月14日-1972年4月16日),世界知名的日本新感觉派作家。他在1968年获得诺贝尔文学奖,是获得该奖项的首位日本作家。

川端康成生于京都附近的大阪府,祖辈为地方有名的富贵,家道中落后迁于东京,其父亲习医。川端康成两、三岁时父母病故,祖父将他带回大阪府扶养,他唯一的姐姐则寄养在另一亲戚处。由于身体孱弱,川端康成的幼年生活是封闭式的,几乎没有与外界的接触,而这种过分的保护并没有改善他的健康,反而造就了他忧郁、扭曲的性格。上学后这种生活有所变化,但不幸又接踵而来,川端康成的祖母、姐姐,祖父相续过世,这种对于死亡的体验给他留下的恐惧的影响是一生的。孤独的川端康成一边拒绝现实中的热量,一边在文字的世界里绘制着想象中热量,那个时候他开始阅读《源氏物语》,在他的一生中,这本书是另一个重大的影响,评价他的作品就不可避免的要提到《源氏物语》。中学时,川端康成对于《源》还仅仅一知半解,但就他所能体会到的感觉,他开始尝试自己写作。

1970年三島由紀夫切腹自殺,不少作家趕到現場,只有川端康成獲准進入。川端很受刺激,對學生表示:「被砍下腦袋的應該是我」。三島自殺之後17個月,他也選擇含煤气管自杀,未留下隻字遺書。兩人相繼自殺留給了後人無數的疑問。














Dans ma bibliothèque:

http://www.images.hachette-livre.fr/media/imgArticle/LgfLivreDePoche/2008/9782253132691-G.jpg

résumé

- Ossements / Histoire du visage de la morte
- La Mer / La Danseuse d’Izu / Une page folle
- Le Pourvoyeur de cadavres / Les Servantes d’auberge
- Chronique d’Asakusa / Illusions de cristal
- Elégie / Bestiaire / Pays de neige
- Le Maître ou le Tournoi de go / Retrouvailles
- Nuée d’oiseaux blancs
- Le Grondement de la montagne / La Lune dans l’eau
- Le Lac / Les Belles Endormies / Kyôto
- Tristesse et Beauté

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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 02:05

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/8f/1849_-_Karikatur_Die_unartigen_Kinder.jpg

Dans littérature, il y a litté, et il reste rature...

Et bien si on donne à corriger à un prof de français les textes qui suivent, trouvés sur internet, il peut en faire des ratures. En deux lignes il n'a plus d'encre dans son stylo-bille


On se plaint de la perte du français, mais le net permet de se rendre compte du niveau de perte de la langue, tant sur la question du vocabulaire que sur celle de la grammaire et même de la tournure de phrase. Il y en a qui n'ont rien , mais absolument rien retenu des cours de français...

Des preuves?

En voilà...

C'est dire le recul de l'écrit...

On est loin du français de Proust... (à relire soit dit en passant!) et allons manifester à la madeleine!



http://4.bp.blogspot.com/_l3umF8Jepas/RbU-cZsnZFI/AAAAAAAAAFY/mRozlluPPWY/s320/bonnet%2Bd%27ane.jpg


 

Critiques spectateurs

sa fait quelque mois déjà que j'ai vue se film! qui est vraiment excellent!!!! se n'ai pas temps l'histoire du mec qui perd le flingue qu'il devait a tout pris faire disparaitre!! qui était intéressent!! Mais de La succession de malchance presque "surréaliste" et "fou" du môme qui a pris le flingue et qui se trouve entrainai n'importe où!! au mauvais moment(comme par exemple les pédophile tueur) mais ils se fait toujours aidée par quelqu'un comme la prostituer,la femme du mec qui perd le flingue etc... BREF!! C UN GRAND FILM!!!! fait partie de mais classique "dorénavant" ;) (j'ai adorait même le générique de fin qui représente chaque personnage comme des diable)

 



Correction de l'orthographe
en vert les tounures de phrases qui laissent à désirer (
en fait presque tout le texte)

ça fait quelque mois déjà que j'ai vu ce film! qui est vraiment excellent!!!! Ce n'est pas tant l'histoire du mec qui perd le flingue, qu'il devait à tout prix faire disparaître, qui est intéressante!! Mais de La succession de malchance presque "surréaliste" et "folle" du môme qui a pris le flingue et qui se trouve entrainé n'importe où!! au mauvais moment(comme par exemple les pédophiles tueurs) mais il se fait toujours aider par quelqu'un comme la prostituée, la femme du mec qui perd le flingue etc... BREF!! C UN GRAND FILM!!!! fait partie de mes classiques "dorénavant" ;) (j'ai adoré même le générique de fin qui représente chaque personnage comme des diables)











http://greve.univ-lille1.fr/images/Bonnet1.jpg









Les cancres sont aussi au gouvernement



  http://www.lexpress.fr/imgstat/logo_lexpress.gif

Rentrée scolaire
Bonnet d'âne en orthographe pour Luc Chatel





http://www.etudes-litteraires.com/img/logo.png


---oooOOO§§§OOOooo---


L'idée de RetourneAuCM1.com
est de collectionner
 les fautes d'orthographe, de grammaire, ou de sens
que l'on voit au jour le jour.







Texte à tamponner sur les sites des mauvais élèves

<A HREF="http://www.retourneaucm1.com">
<IMG SRC="http://www.retourneaucm1.com/images/retourneauCM1-tampon150.png" border=0>
</A>










Sarkosy « m' à tuer », par Barbara Cassin, philologue et philosophe française

http://storage.canalblog.com/67/22/295434/36811377.jpg


---oooOOO§§§OOOooo---


Point de vue personnel

De tout les Présidents de la République, le plus mauvais en matière d'expression orale c'est bien l'actuel président. Il lui manque en effet un petit quelque chose, dans la manière de s'exprimer, qui fait la différence entre un grand homme politique et un politique dont l'histoire ne retiendra pas le nom, si ce n'est par sa gouvernance qui aura précipité la France dans le gouffre (mais là n'est pas le propos de ce billet).

On est très loin des discours de Mr De Gaule, de Mr Pompidou ou de Mr Mittérand, chez qui on pouvait deviner,
entre les lignes,
l'immense culture littéraire ... Dans les discours de Mr Sarkosi, on ne devine rien entre les lignes, c'est la culture littéraire du "zéro pointée"...

Ce n'est pas en enlaidissant la langue Française au plus haut niveau de l'état qu'on va pouvoir la sauver, c'est le moins que l'on puisse dire!


Cewcalo





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http://www.marianne2.fr/photo/899085-1063578.jpg?v=1254215786

http://www.marianne2.fr/photo/titre_1160408.jpg


Orthographe, français, les médias sont aussi responsables


Les journalistes écorchent le français en plein JT et les étudiants truffent leurs copies de fautes d'orthographe. Pour Philippe Bilger, il y a urgence, la langue française doit être sauvée. Mais qui va s'en occuper ?


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Luc Chatel embarrassé par les "fotes dortograffes"






Y en a qui se marrent








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30 mai 2009 6 30 /05 /mai /2009 22:22


Attention
Pour bien suivre ce billet, il faut des notions d'espagnol!




http://www.artepoetica.net/Luis_Arias_Manzo.JPG

Luis Arias Manzo







  Lors de son exil du chili, après le coup d'état qui  a destitué et provoqué la mort du président Aliende, il habitait à Lyon. C'est là que je l'ai connu.

Par la suite je l'ai perdu de vu, et c'est par hasard que j'ai retrouvé sa trace...

   De retour dans son pays, après la chute de la junte militaire, il a ouvert une librairie à Santiago du Chili sous le nom de "Apostrophe", nom de la célèbre émition de Bernard Pivot.


 Il s'appelle
Luis Arias Manzo  et tiens la librairie Française:

Apostrophes : Merced 324, Santiago - une cyber librairie tenue par un libraire francophone - mél : apos@apos.cl -


voir le site de la librairie.





Voir aussi ici




 





Suivez ce lien....>>>
AMADA HIJA

Audrey,
Ma fille aimée,
La vie est un rêve...
Y sigo pensando así...
Son instantes,
Sólo instantes,
Sólo eso,
Cuando yo te amo,
Y cuando él te ama,
Cuando todos nos amamos...
Instantes,
Sólo instantes,
Después son las arrugas
Que expresan el tiempo.







Ariasmanzo 
 [Luis Arias Manzo est secrétaire général du Mouvement "poetas del mundo".]

 


Il retourna dans son pays en février 1991. Il est l'auteur de trois livres: Agualuna [2002], Mil años de Amor [2003] e Instantes [2004]. [...]





Ariasmanzo [Luis Arias Manzo]

لويس أرياس مانثو
路易斯·阿里亚斯·曼佐
C h i l e

.

[del libro: 'Agualuna']

Agualuna XIII


Cada pincelada de ese poeta
Moribundo por el desprecio cotidiano,
O la metáfora de ese pintor
Dislocado por el hambre rutinario,
Errantes por las calles vacías del barrio,
Y sin embargo, tan transitadas,
Me recuerdan su nombre, Agualuna,
Y quiero tu pincel, poeta amigo,
Y quiero tu pluma, pintor hermano,
Para dibujar el nombre de mi amada
Y escribir de azulejos su rostro florecido.



lire la suite avec traduction ici









Encuentro de Valparaíso puede ser una gran ocasión para quienes miramos el mundo con ojos de desazón
Título: Encuentro de Valparaíso puede ser una gran ocasión para quienes miramos el mundo con ojos de desazón
 
Descripción: Desde que lanzamos la convocatoria del XI Festival Latinoamericano de Poesía: “José Martí / Gabriela Mistral” en marzo de este año, 162 poetas de 26 naciones acudieron al llamado y se inscribieron oficialmente para participar de este importante evento cultural que va a homenajear a dos grandes del continente. En las últimas semanas decenas de poetas inscritos han cumplido con el trámite de hacer sus respectivas reservaciones, 14 han anunciado su imposibilidad de venir a Chile por diferentes razones y varias otras decenas aún están a la espera de concretar su confirmación.

Pero por otro lado, decenas de poetas que no están inscritos han anunciado que estarán en Valparaíso para participar de este maravilloso encuentro. En tanto que organizador del evento, esta situación me pone en la más grande incertidumbre sobre cual será finalmente el número de compañeros poetas del mundo que acudirán a la cita en la ciudad puerto.

Es probable que estemos frente a una gran posibilidad, la de hacer de este evento cultural la mejor ocasión para unir las voces y decirle al mundo lo que nos aqueja y cuales son nuestras propuestas para hacer del planeta un terreno donde todos podamos vivir en seguridad, igualdad y felicidad.

El mundo está dividido entre ricos y pobres, poderosos y débiles, esta situación es así a nivel de las personas y de las naciones. Una parte importante del planeta está siendo excluido del progreso y sus riquezas naturales están siendo saqueadas por los poderosos. Parte significativa de la humanidad ha sido sometida a vivir en la miseria total: hombres modestos, humildes y honestos luchan cotidianamente por sobrevivir en las grandes e inhumanas aglomeraciones que hemos construido, pero confortables para quienes detienen el poder del dinero. Y sin embargo, el mundo nos pertenece a todos.

Hemos construido un mundo desprovisto de sentimientos, y los hombres sentimentales están siendo demasiado pasivos, y eso no puede ser.

La clase política ha demostrado su fracaso en su razón de existir como tal, porque su accionar ya no responde a los objetivos que la originaron, sino que muy por el contrario, se ha convertido en una lacra de la sociedad. El afán de la clase política es sólo de administrar el Poder para así auto beneficiarse, para encontrar el bienestar en un mundo cada vez más inestable, más peligroso y más injusto. Generalmente los políticos tradicionales [me refiero a los políticos que hacen de la política una profesión], son gente que vive con el temor incrustado en sus entrañas, y el temor los hace ser egoístas, traicioneros y corruptos. En consecuencia, no es posible que el mundo esté bajo el mando de esta clase de humanos [o mejor dicho: “por esta clase de inhumanos”]. Es necesario que nazca una nueva forma de hacer la política, es imprescindible que las riendas del mundo sean tomadas por otra clase de personas, ya no es posible que los destinos de la humanidad dependa de esta clase temerosa, cobarde y por ende, corrupta.

En el mundo hay grandes valientes: hombres y mujeres que no le temen a la muerte ni a la vida y son capaces de arriesgar su precaria existencia terrenal a cambio de nada personal, sólo a cambio de dejar sembrada la semilla que conduce a la felicidad de los hombres.

En tanto que “Poetas del Mundo”, no podemos ni debemos ser indiferentes a esta situación, bien al contrario, debemos poner la palabra al servicio de la humanidad y ser activos guerreros en todos los frentes. Nuestra principal arma es la palabra, la que se debe emplear para generar ideas que vayan en el sentido de terminar con las injusticias, rechazar las guerras y las ocupaciones, denunciar la corrupción donde sea que ésta se presente, combatir a los poderosos en todos los terrenos posibles para frenar su amenazante avance por el mundo.
Nuestra lucha debe estar orientada a salvar la humanidad del descalabro que se visualiza, ya sea por la agresiva actuación de las potencias económicas y militares, o por los peligrosos deterioros del Medio Ambiente.

Debemos tomar posiciones claras frente a todas las situaciones que se presentan y que tienen que ver con la marcha del barrio, de la ciudad, del país, del continente y del mundo en general.
Nuestro compromiso es con los hombres que sufren en la tierra, víctimas del modelo injusto que impera, con los trabajadores que construyen y producen viabilidad para la existencia humana y con los pueblos que sufren los ataques de los más poderosos.
Poetas del mundo, los llamo a reflexionar sobre esta situación para que nuestro rendez-vous de Valparaíso no sea un mero encuentro más, sino que el inicio de una nueva manera de emplear la palabra hecha poesía.

Poetas del mundo, los invito a reflexionar sobre estos temas y a proponer una declaración de principios que firmaremos en Valparaíso como resolución del XI Festival Latinoamericano de Poesía “José Martí / Gabriela Mistral”.
Poetas del mundo, si no vas a estar en Valparaíso, te invitamos a pensar junto a nosotros y unirte a esta cadena humana con tu metáfora que clama libertad.


Luis Arias Manzo
Primer Vicepresidente
Asociación Latinoamericana de Poetas







LIENS



- Poèmes de Luis Arias Manzo.


- Conversando con Luis Arias Manzo: Conductor de Movimientos de Poetas



- Poètes du monde.


- Esbozo biográfico


- Carta abierta al presidente de Chile









Poètes du Monde : Feed-back arabe. Par Messud Akko / Kurdistan http://www.poetasdelmundo.com/news/photos/Masoudakko.jpg
 

Français / Español / Árabe : Les heures de nos jours usés; nos pleurs sur nos petits mots, ces mots qui tentent de voir la lumière de la tranquillité au sein d’une mélancolie nocturne; notre bonheur de voir une fleur s’épanouir; notre délice envers une autre rose qui ne cesse de se propager en tant que bise câline qu’accueille notre carrefour asséché, le gémissement de nos instants malheureux : tout cela se mue en mots, pas comme les mots; on dirait des larmes de ces belles femmes qui délaissent leurs amours pour nuancer une autre musique : un soi-disant poème dont la douceur dérive de la Furat.

Poètes du Monde, coté Portail, excelle à unir tous les continents, nationalités et langues dans des milliers de poèmes multicolores. C’est le poète chilien Luis Arias Manzo qui a pu abolir les distances et réunir, en dépit des obstacles, les contrastes afin de rassembler de bons amis ; des poètes issus de tout le monde et ce pour transformer les fusils rouillés en crayons qui tirent des balles autrement ; ces ballent gênent certes les défaitistes qui ne cessent, à chaque fois, de briser ces crayons pour abuser, en toute liberté, des bonnes choses afin de nous faire croire qu’ils sont des bienfaiteurs qui plaident pour la Liberté et l’Humanité ou bien, et en prime lieu, qu’ils sont, à travers leurs dits, au service de l’Univers.

Poètes du Monde, quant à ce mouvement, unit des centaines des créateurs de tout le monde : toutes les portes des continents sont ouvertes sur elles-mêmes ; de l’Afrique à l’Europe, sans oublier l’Amérique, l’Asie et l’Océanie…

En parallèle avec tous les autres mondes, une majeure partie est agencée par le Monde Arabe et on peut en l’occurrence, à titre insolite, y remarquer que les Poètes du Monde ont reconnu Kurdistan en tant qu’Etat indépendant et en tant qu’existence réelle à travers tout un terrain exclusivement consacré aux poètes kurdes ; cet acte s’est avéré, et jusqu’à nouvel ordre, impossible chez l’ONU ou chez n’importe quel union. Seuls les mots magiques et dorés ont pu réaliser un rêve pareil et incarner un vrai message en illustrant un espace semblable par une belle mosaïque kurde à travers ces poètes dont notamment Shêrko Bêkes, Kejal Ehmed, Xelat Ehmed, Venus Faiq, Choman Hardi, Bewar Ibrahim, Badal Ravo, Konê Reş et d’autres.

De Syrie, il y a Adonis, Bandar Abdelhamid, Nazih Abu Afash, Sakr Aleeshi, Shawki Baghdadi, Bahya Mardini, Furat Esbar, Intisar Soliman, Mondher Almasri et d’autres y compris des poètes d’origine kurde tels que Mahmud Abdo, Salim Baraket et Lokman deerki .

Coté Irak, on trouve pas mal de poètes qui illustrent tout un stand : Kamel Sabti, Mhmud Bayyati, Saleh Hamdani, Hanadi Maleki, Wafa Abderrazzak, Mudaffer Alnawwab, Saadi Youssef et d’autres…

Coté Liban, on peut citer Nada Alhaj, Shawki Bziaa, Samar Diab, Onsi Alhaj, Joumana Haddad etc…

Bref, on y trouve tout le monde arabe dans un tableau poétique magnifique et quasi-total, multicolore et polyglotte ; un vrai tableau signé par Luis Arias Manzo.

Il est à remercier le poète tunisien Youssef Rzouga qui s’est chargé, dès le début, de cette tache d’acculturation en faveur des poètes du monde arabe, dans un panorama virtuel, humain à travers lequel Rzouga a pu parvenir à connecter Tunis, Damas, Beyrouth, Bagdad, et même Qamislo, cette belle petite ville kurde, avec l’Amérique Latine via Chili voire avec tous les continents du monde.

 


Poetas del Mundo : Feed-back arabe. Por Messud Akko / Kurdistan

Español: Las horas de nuestros usados días, nuestros llantos que afloran en nuestras frágiles palabras, esas palabras que intentan ver la luz de la tranquilidad en el seno de una melancolía nocturna; nuestra felicidad de ver una flor en capullo; nuestra delicia hacia otra rosa que no cesa de propagarse como un beso extremadamente tierno que protege nuestra desértica encrucijada, el sollozo de nuestros instantes infelices: todo eso se transforma en palabras, pero no como las simples palabras; es como si fueran lágrimas de esas bellas mujeres que abandonan a sus amores para colorear otra música: algo así como un poema en que su dulzura deriva de la Furat

Poetas del Mundo, o el portal universal de los poetas que intentan unir a todos los continentes, nacionalidades e idiomas en millones de poemas multicolores. Es el poeta chileno Luis Arias Manzo quien ha logrado abolir las distancias y reunir, a pesar de los obstáculos, los contrastes con el fin de juntar a buenos amigos; poetas de todo el mundo con el sólo fin de transformar los fusiles corroídos en lápices que tiren balas diferentes y de otra manera, esas balas molestan seguramente a los derroteros que no cesan, a cada vez, romper esos lápices para abusar en toda libertad, de las buenas cosas con el objetivo de hacernos creer que son bienhechores que defienden la libertad y la Humanidad, o bien, y en primer lugar, que están, a través de sus dichos, al servicio del Universo.

En cuanto al movimiento Poetas del Mundo, éste está uniendo a cientos de creadores de todo el planeta: todas las puertas de los continentes están abiertas de par en par; de África a Europa, sin olvidar América, Asia y Oceanía…

En paralelo con todos los otros mundos, una buena parte está integrada por el Mundo Árabe y se puede remarcar a título insólito que Poetas del Mundo ha reconocido Kurdistan en tanto que Estado Independiente y por ende, en tanto que existencia real a través de todo un terreno exclusivamente consagrado a los poetas kurdos; un acto que se ha hecho imposible en la ONU, o en cualquier otra Unión. Sólo las palabras mágicas y doradas han podido realizar un sueño como este y encarnar un verdadero mensaje al ilustrar un espacio con un bello mosaico kurdo a través de estos poetas en que podemos destacar a Shêrko Bêkes, Kejal Ehmed, Xelat Ehmed, Venus Faiq, Choman Hardi, Bewar Ibrahim, Badal Ravo, Konê Reş y tantos otros.

De Siria se cuentan Adonis, Bandar Abdelhamid, Nazih Abu Afash, Sakr Aleeshi, Shawki Baghdadi, Bahya Mardini, Furat Esbar, Intisar Soliman, Mondher Almasri y otros, incluidos poetas de origen kurdo como Mahmud Abdo, Salim Baraket y Lokman deerki.

Por el lado de Irak encontramos muchísimos poetas que ilustran un bello stand: Kamel Sabti, Mhmud Bayyati, Saleh Hamdani, Hanadi Maleki, Wafa Abderrazzak, Mudaffer Alnawwab, Saadi Youssef y otros…

Del Líbano podemos citar a Nada Alhaj, Shawki Bziaa, Samar Diab, Onsi Alhaj, Joumana Haddad etc...

En fin, se encuentra todo el Mundo Árabe en una gama poética magnífica y casi total, multicolor y políglota; un bello cuadro firmado por Luis Arias Manzo.
Hay que agradecer al poeta tunecino Youssef Rzouga quien se ha encargado, desde un comienzo, de esta ardua tarea que consiste en acumular a favor de los poetas del mundo árabe en un panorama virtual, humano a través del cual Rzouga ha sido capaz de conectar Túnez, Damasco, Beirut, Bagdad, e incluso Qamislo, esa bella pequeña ciudad kurda, con América Latina vía Chile, incluso con todos los continentes del mundo.


حول شعراء العالم/ تغذية مرتدّة

بقلم مسعود عكو / كردستان


ساعات أيامنا المتهالكة, بكاؤنا على كلماتنا الصغيرة, أحرفنا التي تحاول أن ترى نور الطمأنينة في ظل كآبة الليالي السوداء, سعادتنا لتفتح زهرة, نشوتنا بعبق وردة أخرى تنثر نسمات عليلة على مفترق طرقنا البائسة, وأنين لحظاتنا البائسة كلها تتحول إلى كلمات ليست كالكلمات, عبرات من أعين حسناوات تركن الحبايب على بعاد لتؤلف موسيقىً من نوع أخر وتخرج في النهاية قصيدة شعر عذبة من ماء فرات.
'Poetas del Mundo' أو شعراء العالم فضاء باللغة الإسبانية يجمع من كل أصقاع الأرض قصائد, روضة الشعر, دوحة الكلمات, جامع اللغات, والقوميات, بدون مسافات استطاع الشاعر التشيلي لويس أرياس مانثو أن يلم ما تفرقه الحدود ليلتقي ألد الأعداء في أحضان البعض أحباباً على وقع أحرف شعراء من كل أصقاع البسيطة في محاولة لتحويل البنادق الصدئة إلى أقلام تطلق رصاصات لكن من نوع أخر, تلك الطلقات تقض مضجع الانهزاميين الذين يحاولون في كل مرة كسر تلك اليراعات, وتجفيف حبرها مصممين دائماً في غمرة الفرح على أن يلعبوا ويلهوا بكل ما يملكون من حرية, ويشبعون أحلامنا كي يبدوا للعيان كافة بأنهم أصحاب حرية, وطلاب إنسانية, وهم قبل كل ذلك أحرف في كلمات لخدمة الكون ولن تمنعهم كل أسلحة الأرض طالما في يد كل واحد منهم قلم يخط به لأحلامهم الصغيرة, ويسعى للفرح, والسعادة في غمرة الأيام الصدئة.
شعراء العالم الذي يضم بين دفاته أسماء مئات المبدعين من العالم, فتح أبواب القارات على بعضها من إفريقيا السمراء إلى أوروبا القوية إلى أسيا الطموحة إلى أوقيانوسيا البعيدة إلى أمريكا المزركشة.لقد قام لويس أرياس مانثو بتخصيص باب كامل للعالم العربي, والطريف في الأمر أن شعراء العالم اعترفوا بكردستان دولة مستقلة, وكيانا حقيقيا من خلال تخصيص صفحة كاملة للشعراء الكردستانيين الأمر الذي لم تستطعه الأمم المتحدة أو أي اتحاد آخر إلى هذه اللحظة ، بل فعلتها الكلمات الجميلة, والأحرف الذهبية التي تنسج قصيدة عشق, ورسالة حقيقة بكل ما تحمله الرسالة من معنى وزركشت الصفحة بفسيفساء كردية جميلة من خلال إدراج شعراء كردستانيين وعلى رأسهم المبدع شيركو بيكه س, الجميلة كژال أحمد, الرائعة خلات أحمد, الرقيقة فينوس فائق, اللذيذة شومان هاردي, المقدامة بيوار إبراهيم, البراق بدل رفو المزوري, وأخيراً المتيم بآل بدرخان الشاعر كوني ره شوآخرون.
من سوريا يتصدرأدونيس القائمة و بندر عبد الحميد و نزيه أبو عفش, صقر عليش, شوقي بغدادي, بهية مارديني, فرات إسبر, انتصار سليمان, ومنذر المصري و محمود عبدو والمبدع سليم بركات والشاعر المختلف لقمان ديركي وآخرون.
أما من العراق فهناك كوكبة عظيمة من المبدعين العراقيين تزين الصفحة الخاصة بالعراق منهم: كمال سبتي, محمود البياتي, صالح الحمداني, هنادي المالكي, وفاء عبد الرزاق, مظفر النواب, وسعدي يوسف, وآخرون.
من لبنان تشع القائمة بندى الحاج, شوقي بزيع, سمر دياب, أنسي الحاج, والشاعرة الرائعة جمانة حداد. بالإضافة إلى قائمة كاملة لكل الدول العربية الأخرى وردت في صورة جميلة للوحة شعرية شبه متكاملة بكل ألوان الكون بكل لغاته حاول لويس أرياس مانثو أن يرسم بها لوحته الشعرية الجميلة.
يجدر بالمناسبة أن نقوم بشكر الشاعر التونسي المبدع يوسف رزوقة الذي حمل على نفسه مهمة الترجمة والتعريف بهذه الكوكبة من الشعراء في العالم العربي في صورة إنسانية استطاع رزوقة أن يوصلها من تونس, دمشق, بيروت, بغداد, وحتى من قامشلو هذه المدينة الصغيرة الجميلة إلى تشيلي, منها إلى كل قارات العالم.









Lettre ouverte à Mr Arias Manzo Secrétaire général de l’organisation« POETES DU MONDE »

Mr Arias Manzo, bonjour

Je suis Malika Mezzane, poétesse amazighe d’origine marocaine, membre de votre mouvement pour la justice et la paix, et porte parole du Monde Amazigh, ma grande patrie,  auprès de votre organisation.

Permettez moi, monsieur, de vous dire qu’il existe au sein de votre site beaucoup d'injustice voire beaucoup de racisme et ce contrairement à l'esprit de ce beau manifeste des poètes du monde qui vise à rendre justice à tous ceux qui en ont besoin au moins à travers la poésie.


Il suffit d'y jeter un simple regard pour ressentir cette injustice :

Tous les poètes du monde y figurent selon le continent où se situe leur pays, seuls les poètes de l'Afrique sont présentés selon des critères politiques, idéologiques, et même racistes. Ainsi on y trouve les poètes de l'Afrique (Noire) d’une part, et les poètes de l'Afrique du Nord sous cette appellation " monde arabe " d’autre part, alors que la vraie identité de cette région du monde est l'AMAZIGHITE.


C’est malheureusement une réalité qui montre qu'on n'a pas été tout à fait fidèle à la bonne volonté de votre mouvement ni à son esprit exprimé dans ce manifeste universel voulant être juste et humain.


J'ai tant discuté cette injustice avec votre ambassadeur auprès du « monde arabe » le poète universel Mr Youssef Rzouga et lui ai proposé de présenter les poètes amazighs, africains eux aussi selon le même critère, celui bien entendu, du continent duquel ils viennent mais en vain. En effet jusqu'à maintenant, il n'a rien changé et je crois qu'il ne le fera pas à cause de son attachement aveugle à son identité arabe qu’il est trop fier d’imposer à tous les poètes du Nord de l’Afrique et à tout prix ( !?)


En refusant, ou en tardant au moins, à changer les choses dans notre site à tous, Mr Rzouga a donné, malheureusement, une preuve qui montre qu'il ne suffit pas de signer ce beau manifeste des poètes du monde pour en devenir un, mais qu’il faut sûrement croire en ses valeurs et les défendre en s’en inspirant soi même pour changer le monde.


Mr Arias Manzo,

Je crois que vous êtes le seul à avoir le courage, l’amour et la compréhension qu’il faut pour que les poètes du Nord de l’Afrique ne soient jamais que POETES AMAZIGHS quelque soit leur langue d’expression et c’est pourquoi je me suis adressée à vous en espérant vous voir agir très positivement.


Mr Arias Manzo,

Veuillez  accepter mes sentiments les plus sincères.

 


Malika Mezzane
Poétesse amazighe arabophone
Porte parole du monde amazigh
0033  6 21 12 25 90  
malika_mezzane@hotmail.com







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4 janvier 2009 7 04 /01 /janvier /2009 20:51

Georges et René: le café trottoir:

- moi j'aime pas les légumes

- ben tu devrais les aimer, il faudrait en manger au moins 5 par jour, surtout la courgette, ça va avec tout la courgette

- mouai! ptêt ben, mais j'aime pas spécialement, ça a pas de goût en plus!

- et ben goûtes celle-ci et tu m'en diras des nouvelles!

- bon ok puisque t'insiste...


..............................---------oooooo00000§00000oooooo---------..............................


Autobiographie d'une courgette est un Roman de Gilles Paris, paru en .

Ce roman raconte la vie d'Icare alias Courgette, un jeune garçon de 9 ans qui vit seul avec sa mère alcoolique depuis le jour où son père est parti « faire le tour du monde avec une poule ». Il se cache souvent dans son grenier car c'est le seul endroit où sa mère ne peut monter(elle a une jambe raide depuis un accident de voiture) pour le frapper (elle le bat tout le temps). Au grenier, il joue avec des pommes et regarde le petit voisin qui joue avec les cochons de son père, dans le jardin.

Un jour où sa mère est en pleine déprime et s'en prend au ciel, Icare trouve le revolver de celle-ci en fouillant dans sa chambre et essaie de « tuer le ciel, qui a fait partir son papa avec une poule et boire sa maman ». Sa mère tente de lui enlever l'arme, mais le coup part, qui blesse mortellement sa mère. Après cet accident dramatique, Icare est placé aux Fontaines, un foyer pour enfants.

Sa vie change radicalement, avec Rosy, l'éducatrice, les autres « éduc' », François, Michel, Pauline la « sale petite grue », et Mme Papineau la directrice, mais surtout les copains : Ahmed qui fait pipi au lit, les frères Chafoin, Boris et Antoine et leur « jeu du dictionnaire », Jujube, qui passe son temps a manger, Alice qui a toujours les cheveux dans les yeux, Béatrice qui se met les doigts dans le nez, Simon, qui sait tout de ses copains, mais dont personne ne sait rien de son passé, mais surtout Raymond, le « gentil policier » et son fils, et Camille, dont il tombe amoureux.

Écrit à la première personne, du point de vue d'Icare, ce roman d'apparence naïve est en fait une véritable critique du système social français. En effet, Gilles Paris s'efforce de dresser un tableau réaliste de la vie des orphelins en France, montrant un foyer d'accueil pour dévoiler le mode de vie des enfants, la manière dont ils sont éduqués ainsi que les relations avec leur entourage.



EXTRAIT: (page 11, ed. Plon)


"- Tout les hommes ont la tête dans les nuages. Qu'ils y restent donc, comme ton abruti de père qui est parti faire le tour du monde avec une poule.


Des fois maman dit n'importe quoi.

J'étais trop petit quand mon papa est parti, mais je vois pas pourquoi il aurait emmené une poule au voisin pour faire le tour du monde avec. C'est bête une poule: ça boit la bière que je mélange aux graines et après ça titube jusqu'au mur avant de s'écrouler par terre."






Liens:


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redactionnel courgette

autobiographie

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